mardi 30 décembre 2014

30/12/2014

30/12/2014
03h04



Je suis là au milieu de ces gens. Je te pleure mon amour.
Je marche, sans but, j'erre. Plus le mal grandit et plus je te veux.
Je te vois ma chatte, à t'offrir dans tout les bars.
Masochiste je m’assied au comptoir et te regarde. De ta jupe, dévoiler ton corps. Tout ces chiens qui te renifle le cul.
Une bière, puis deux, je ne peux être sobre quand je vois danser l'ivresse.
Celui d'un corps, d'une mélodie, celui d'une bohème, au milieu de ces clown, la Joconde et les touristes qui salivent.

Je suis assied sur un bac, en pleine ville, 03h du mat. J'ai besoin d'écrire, comme une rédemption. Il ne reste de toi qu'un fantôme.
Tu n'es même plus l'ombre de celle que j'ai connu.
En cinq mois, ton esprit t'a chassé.
Je n'arrive à t'oublier, pourtant tu n'en as le mérite.
Bien assez d'autre vénère ton corps, je devrais m'en aller.
Mais voilà, je suis comme un con, planté devant ce trou.

Tu n'es plus rien, qu'un chien. Tu te fous tellement de nous que tu n'a le courage de t'en apercevoir.
De revenir en arrière et d'y penser, à tout ce mal, que tu prêche.
Toi la rêne, du haut de tes paroles de glace, efficacement, tu me tue.
Sans sentiment ni condoléances, il n'y a personne ici, que mon corps et ce linceul.
Avant de me mettre en terre veut tu, une première fois, me sourire.
Que je me souvienne que cette douleurs était pour toi.
Pas pour cette sorcière, livide, qui se complaît, sans douceur, à ma mort.

Je m'en vais mon amour, je ne peux te voir ainsi. Je t'aime et sache que comme disais l'autre «  prend garde au vent qui parfois fais gonfler les voiles puis qui soudain s'enrhume un peu « .
J'ai mal tu sais, de me voir là, pathétique enfant qui pleure de s'être fait mentir par un grand.

J'ai mal, de ne plus te voir, dans ce désert, mes larmes s'évapore, à ta place je ne vois que cette arbre, ces branches noirs, malades.

Putain que j'ai mal. Tu n'es plus là. Je nous souviens sur cette table, tu m'a dis au revoir. Nous pleurions, la pluie sur nos lèvres qui tendrement s'aimait.

Et maintenant, la haine et tes choix. Tu ne te souviens de rien, le désert dans tes yeux. Rappelle-toi, c'est la première fois que nous serons loin de l'autre demain soir. Mais bien sur de tout ça tu te fous.


Il est plus facile de continuer le chemin, vide.

lundi 29 décembre 2014

29/12/2014.

29/12/2014
01H45



Regarde comme il est beau ce ciel. Il fait froid mais nous sommes là, le cœur aux étoiles.
Je ne suis pas cupide, sans amour je ne te garderais qu'un soir. Sans prétention, je ne veux de lit.
La compétition est affaire de con. Juste pour une nuit je ne te prendrais que tes lèvres.
Demain je te rend à tout ces cons. Dans ta cage de lions, fier, à dompter la foule, qui d'un seul regard, applaudis.

Il fait froid mon amour, le sol gèle, viens, blottis-toi dans mes bras. Juste pour une nuit, ne sois pas, aime moi.
J'ai amené du vin, du fuet et des chips, je sais que tu en es ravie.
Restons là à regarder le ciel, toutes ces lumières qui nous éclaire, à l'amour de mon âme, laisse toi danser.
Parle moi ma belle, fais rage. Je ne veux entendre d'eux que des silences, parle moi de toi.

Juste pour un moment, ne me dis pas ; que tu n'es plus, la passion et ton amant.
Au petit matin, si ton cœur n'a vacillé, j'irais du haut de ma falaise, chanter la mort.
Juste pour une nuit reprend moi.
Je ne te demande pas d'être mienne mais d'être toi.
Pour une nuit qu'aucun homme ne me fredonne ton nom.
Mais que de toi j'entende le mien.

Pour qu'une nuit, je ne me perde pas dans les sanglots de nos souvenirs, mais que tu sois là sur le chemin, un amour à blottir au fond de mes bras.
Alors oui je sais, tu me l'a dis, qu'après la rencontre de dieux grecs tu n'a plus foi en mon corps.
Que mon bide et mes mains ne valent pas tes reins.

Pour une nuit reviens-moi. Regarde-nous, ce feu et ces rires. La joie de ces rires, l'envie de toi.

Mais voilà, je suis seul, le froid qui m'étreint. Sur ma dune, le ciel qui me chuchote la douleur de cet espoir.
Ton étoile qui lui manque, ton étoile qui manque.

Anéanti, je te comprend. Pathétique, je me méprise. Ne te méprend pas je les veux tous, des souvenirs à ton visage, de tes rires aux maladresse, de ce regard aux regrets, de ton corps nue à ta voix, de tes penchants aux éclats. C'est juste que je sais, qu'il n'y a de toi qu'un passé. Que de toi ne reste que ce ventre qui se déchire, ces larmes qui s'entraident pour ne pas mourir, mes pensée qui s’entre tues. Je sais que tu n'es plus, qu'ailleurs, la cicatrice refermé tu as suivi le chemin. Sans se retourner, tu as vécu, les autres et leurs anges.

Tu y as découvert, les corps et leurs merveilles, ma carcasse fut tienne mais une reine s'est découverte un roi.

L'alcool est doux ce soir, la nausée au bord des lèvres, les pupilles humides. Je ne t'en veux que d'avoir su. Tumultueux je m'écrase sur le récif, espérant ne plus penser.
Que de mes yeux j'ai toujours voulu t'aimer. Que de mes mains j'ai toujours voulu te soulever.
Que même de mal en pis ne viendrait jamais la nuit.

Genoux à terre, je te prie de finir ce que tu as commencé, tu en as la force. Décapite l'offense.
Tu rêve de ton ailleurs, alors finis-moi. Empêche moi d'écrire, d'hurler à la lune ta beauté, de continuer, la souffrance d'être sans toi. De penser à tes autres.
A toi aux fond de ses draps, un ultime parmi les flammes.

Loin, tu t'es découverte un lendemain. Loin, tu à cru voir la mer. A l'horizon vient la vague, noir de choix.


J'ai envie de danser, à la tristesse fendre le cœur. J'ai envie avec toi, la transe loin de ce monde.
Baiser sous les étoiles.

dimanche 28 décembre 2014

Dans les doigts qui a filé..

Dans les doigts qui a filé..



Et moi au bout de cette rue je t'attend.
Ou es tu ma belle ?
A remué l'absolu dans les bars ?
A chercher l'inconnu, une gueule exotique, la représentation brûlante de ton monde ?
A chercher l'amour sans raison ?

Laisser de coté les vieilles histoires,
Ne plus se raccrocher à l'autre,
Le vide guéri plus vite la perte.
Danse, devant tout ces gorilles, l'art de paraître.

Dis moi mon amour, comment as-tu pu renaître ?
Quand moi je ne suis qu'un brasier, le feu ardent de ma mémoire.
Le cœur qui se pend devant tes rires insouciants.
Dis moi mon amour, comment peut-tu sourire ?

Et moi au fond de ma bouteille,
j'ai goût au ciel,
et l'odeur du deuil.
Et toi au comptoir,
tu as cette robe,
tu porte apparence.
Déguisée pour tant d'autres,
à tant de bras tu vend ton destin,
à tant de malsains qui ne vois que tes cuisses.

Ou es tu ma belle ?
Je t'imagine sourire pour d'autres,
j'ai peur.
Je t'imagine ; ton regard, tes seins, cette voix et tes lèvres.
Les voir jouer à séduire,
j'ai peur.
Dis-le-moi mon amour, pourquoi aussi tôt ?
A l'amour nous avons voués des années,
Comment peux-tu penser l'avenir ?
A l'inconnu voué ta vie ?
Quand au fond de ce musée, ne pouvant m'en détourner, tout les jours, je regarde ce tableau.


Dis-moi mon amour, que dois-je faire ?
Pour faire renaître notre dépouille ?
Perdu au milieu de ton amnésie.
Dis-le moi ma belle.

Viens valser,
nous n'avons pas eu de bal au lycée.
Je jouerais tout les jours,
Nous serons des enfants.
Fier d'avoir su vieillir sans devenir adulte.
Nous serons beau, nous seront nous.
Je ne veux pas faire renaître le passé,
je veux t'enlever ce poids,
te combattre.

Tu me dis qu'il y en a d'autre,
que mon quotidien n'est plus tien,
que ma carcasse t' écœure.
Tu me dis que tu est loin,
que plus rien ne te retiens,
que tu ne reviendras.

Alors je regarde, perché sur ma dune, les avions qui plane au dessus.
Du bout des doigts je les fais exploser,
prêt à l'absurde, en vol te rattraper.

Tu me sussure ta joie,
tu me projette tes fantasmes,
peureuse voulant s'envoler,
se rassurer n'a pas de morale.
Peureuse, tu t’enfuies.
Courant, haletant, qu'importe le lit tant qu'il permet l'ivresse.


Ma tête me supplie d'oublier,
Alors que je viens juste de me réveiller.
Je le sais mon amour,
je t'ai toujours laissé,
je n'ai jamais été.
Je m'en veux tu sais,
de te voir si détaché,
de trop tenir à nous.

Je désespère tu sais,
de te voir t'en amuser.
Ton affection je l'emmerde.
Je ne cherche la vie qu'au creux de tes mains,
Je ne la délivre pas à toi.
La haine de ton vide,
la hantise de cette grâce.

Dis moi mon amour, comment dors tu ?
Au pays des songes, tu te projette,
ton visage au fond de son cou.
Au pays des songes je m'abandonne, inventé un ailleurs, tu es.

Je t'invite tout les soirs, chaque matin.
Buvant pour ne pas suffoquer.
Ton absence ne me manque plus.
Dans mon antre, je t'imagine,
au détour d'une porte,
m attendant pour me surprendre.
Espérer pour ne pas succomber.

Dis-moi mon amour comment peux tu ?
Vivre sans toi, avec le regret, je n'y survis pas.
Dis-le-moi.
Comment d'un autre peut-tu rêver, quand mon cœur bat à coté ?
Au procès de ton aura ne surviendras pas les flammes.
Je t'aime avec et sans toi.
La sorcière n'a jamais eu à brûler.
Devant tant de beauté elle n'a qu'à danser.

Tu m'a jurer que tu ne serais pas celle,
qui de sa bêtise s'en irait,
qui de sa lâcheté ne saurais,
résister à quelques doux parleurs.
Regarde nous, alors que nous sommes en enfer,
il ne reste que moi.

Comment as tu pu m'abandonner à la tombée de la nuit ?
Comment, de tout ton être, peut tu déjà aimer ?
Je te vois encore, tu t'en est aller.
Je suis seul, assied sur notre dune,
au loin ton ombre s'estompe.
Un torrent se déverse,
et de mes yeux je te perd.

Tu as perdu la passion,
mais l'a tu seulement écoutée ?
La peur au ventre, tu l'a étouffé.
Perdu la raison.

En papier, je me déchire.
Le vent hurle.
A la mort de ton amour je ne me relève pas.
Drame d'un génocide,
De tes bras je veux l’insurrection.

Des autres je ne veux rien.
De tes mots je vomis.
Ma tendresse se meurs,
Mes rêves me terrifie.



Toi, livide, tes pensée, ces paroles, ton horizon, tant d’insouciance, ta morale, la peur, cette ignorance, aveugle, je te pleure.

samedi 27 décembre 2014

Et pourtant d'un ailleurs puissant je me tue à rêver.

« Je marche dans des villes où des âmes sans nom me fredonnent le tien
Des concerts en sourdine où je chante ton nom pour oublier le mien
Pour oublier un peu que toi tu n'es pas là quand l'hiver se fait rude
Que je n'ai plus que moi avec qui partager ma propre solitude.
Je marche sous des deux qui me rappellent un peu la couleur de ta flamme
Quand le rouge et le bleu donnent aux amoureux des beautés océanes
Moi je fuyais l'amour parce que j'avais trop peur, oui trop peur d'en mourir
Mais à trop fuir l'amour c'est l'amour qui nous meurt avant que de nous fuir

Je vivrais mille vies et dans mille pays ça ne changerait rien
Car de mille pays je reviendrais toujours m'éteindre entre tes mains
Si je m'y fais petit, allez dis s'il te plaît que tu me reprendras
Juste pour une nuit que tu me reprendrais je t'en prie, dis-le-moi
Que l'amour n'est pas mort car on ne peut mourir quand on est infini
Qu'il revivra encore cet amour qui est mort, qu'il reprendra la vie
Que la pluie dans mes yeux sera assez pour vaincre le désert dans les tiens
Que la pluie dans mes yeux sera assez pour faire renaître les fleurs au jardin

Je t'attends sur le banc comme on attend la mort en espérant la vie
Je t'attends comme on attend voir pointer le jour quand il n'est que la nuit
Toi tu ne viendras pas car déjà trop de fois toi tu es revenue
Toi tu ne viendras plus car déjà trop de fois c'est d'autres qui sont venues
Il est tard et ça fait oui déjà quelques mois que tu t'en es allée
Des années ou des siècles les secondes sans toi c'est toujours l'éternité
Toi tu dois faire du beau sur des chemins où moi, où moi je ne suis pas
Et moi je reste là à voir passer le monde qui se fout de tout ça
Et la nuit moi j'ai peur, oui la nuit moi j'ai peur, moi j'ai peur d'en mourir
Et quand moi j'ai pas peur, c'est mon cœur qui a peur, qui a peur de te revoir partir
Moi j'ai froid dans la nuit quand toi tu n'es pas là, dans la nuit moi j'ai froid
Quand à côté de moi c'est une ombre sans vie, c'est une autre que toi
Quand à côté de moi c'est une ombre sans vie, c'est l'ombre de toi

Je suis perdu
Je suis perdu
Sur des chemins de pierre
Je marche nu
On s'est perdu
On s'est perdu
Et mon cœur en enfer
Que de toi ne battra plus
Je me suis perdu
Quand je t'ai perdu
J'ai perdu ma lumière
J'ai perdu Terre entière »

Damien Saez, Je suis perdu.




Vendredi 26 Décembre 2014
04h42


On ne peux rattraper personne avec des mots. Je suis triste à en vomir. J'ai besoin de cette page.
Je n'arrive pas à oublier. Ni à pardonner. Je lui ai tout donné, au début.
Je crois que je lui en veux surtout d'avoir réussi à nous vaincre.
De ne plus se masturber sur nous.
Je n'y arrive pas.
Et moi, je me hais d'avoir été lâche, d'avoir oublié, abandonné, de tout les ratés.

Abjecte. Je ne veux de sa part que de la haine, chassons tout ce qu'il reste de beau.
La passion, c'est ce truc là qui est tombé en plein milieu du chemin.

Anarchiste. J'ai laissé s'effondrer notre royaume.

Et toi au fond de ce théâtre, tu te marre, tu te fous de notre mort, du bout des yeux tu les envies, salivant sur cette aurore puant.

Passif agressif, je nous en veux. Tu es là, t'égosillant, de l'amour en boite.
Je suis là pleurant au fond du précipice, ce trou que j'ai creusé, heureux en ce temps là, heureux d'un ailleurs, hurlant, sautant, à en perdre haleine, le sol s'affaissant et moi pauvre crétin de plus en plus inconscient.

Pauvre con, essayant d'oublier, se terrant pour ne plus entendre. Tout me rappelle à toi.
Tu es heureuse, autant que je suis triste, à t'échouer dans d'autres bras.
Tu es amnésique, je suis triste pour toi. Fier et pédant, je t'emmerde en buvant.
Je titube dans les rues vides, je les vois toutes, robes, paillettes, et dandy au bras joyeux de les faire putes.

Notre royaume est en cendre. Au milieu des jardins, le vide à l’âme, je t'imagine n'ayant plus la force. Je vois des autres, toutes cette viande, haletante, qui te bouffent la peau. Toute cette chaire qui te chante des mots.

Je ne vois plus rivage. Un chagrin d'amour tu connais ? Resté et subir. Tes discours absurdes, tes danses brûlante. S'endormir sans rêves, se réveiller sans trêve. Toute les nuits, noires. Dans chaque pièce les fantômes existent. A chaque coin de rue j’aperçois ton petit jean qui se dandine.

Tu me dis que tu es lasse, que tu es devenu autre. Que sur une autre dune, une autre nuit tu a connu l'amour. Que tu as vécu, regarder la lune, croiser un regard, croiser un autre chagrin.

Tu me dis que tu as connu l'asphalte, la chaleur, la tiédeur, le mur et le souffle. Que sur un autre lit, une autre nuit tu as connu la rage. Que tu as vécu, regarder le ciel, croiser la jouissance, la sueur, croiser un autre chagrin.

Je ne veux plus écouter. Fier, ce ne sont que des cons. Fier tu es une sirène, ne cherchant qu'a asservir l'homme, assied face à tes deux seins, un dernier amour, quand dans un dernier sang, survient la mort.


Je me rêve en autre, au passé.
Alors il n'y a que toi et moi, au dessus de nous volent des souvenirs. Deux fauteuils et de la tequila.
Obligé de se voir, je décide alors de ne pas te tuer, tu accepte de redevenir.
On s’assied. Tes dents font la guerre à tes lèvres. Je sais que tu aurais préféré un moelleux, ou du rosé pamplemousse, je ne le dis pas, pas la force de te faire sourire.
Le début est silencieux, tu dis des conneries, tu t'enfonce, manque d'empathie, manque d'envie.
Il nous est difficile de lever les yeux, pourquoi se parler sous le dictât du passé ? Les souvenirs ne valent la peine de rester.
Je suis trop lâche, je ne viendrais pas. Lance moi un signe et je te suis, la Lozère, une maison et des moutons, je te suis.

Je ne peux continuer ce songe. Que va t-il nous arriver, du sauvage au pathétique ? Je n'en sais rien, je ne suis bon qu'à t'aimer.
Je ne suis pas de ces psychopathe qui crie l'amour sur tout les toit, qui te séquestre jusqu'à ce que tu consente, qu'a l'amour de l'autre tu veux bien reprendre foi.

Je ne peux me résoudre à voguer, je ne peux aimer le voyage, l'exotisme m'a toujours fait vomir, dorénavant je lui survis.
Petite putain à mouillée devant tant d'aventure, la beauté ne réside pas dans le nombre de sentier que l'on a foulé mais dans le nombre de cicatrice que l'on a combattu.

Mais voilà la plaie est ouverte, toutes ces autres ne sont que des os traînant un sac à main. Je n'ai pas la force de nous guérir, pas la force de t’emmener à bout de bras dans mon devenir. De venir te chanter la mort de n'être sans toi. De te dire que moi sans toi ça ne veut rien dire. De t'écrire le plus beau des poème et t'offrir l'exotisme de mes yeux remplis de pluies.

Je ne peux promettre, que nous vivrons, que nous serons, combattrons. Que l'on jettera des canettes au fenêtres des commissariat, que nous serons des gamins, à nous traîner dans la boue.
Je ne peux promettre que nous serons deux, deux aimant, sans autres, sans cauchemars et névroses, à la fêtes, à embrasser la joie, à se marrer devant le vide de tout ces cadavres.
Je ne peux promettre que nous serons tristes, un cocon pour mieux grandir. Que nous serons enfants à l'amour à la mort. Sans peur, sans sacrifice que celui d'être, toujours. Amour et rire.
Je ne peux te promettre.
Sous la pluie, toute la nuits, à s'embrasser, sur la dune jusqu’à l'aurore à se regarder, se deviner.
Que l'un dans l'autre rien ne se sera déjà vu.
Que l'un dans l'autre, le Danemark sera loin,
Que l'un dans l'autre, l'inconnu est notre amour.
Que l'un dans l'autre tu n'auras pas envie de desserrer les tes doigts.

Que je serais bon, que tu seras belle.
Que nous serons ceux dont la terre ici bas ne rend pas alcoolique mais qui nourrissent ivresse au creux des reins.
Que nous passerons notre temps à danser, le sourire en témoignage.
Que nous auront le bonheur en épitaphe.
Que nous sauront qu'il n'y a qu'à l'amour que l'on tiens parole.
Que nous seront ce qui fait rougir le soleil.
Que nous seront deux aimant, auteur(e)s d'un empire liturgique.

Je ne peux que pleurer. Du bout de ma carcasse, j'espère sortir de nous un rêve.
Je ne peux que boire, à l'autre qui dans l'oubli et la peur s'est évanoui.
Égoïste et triste je me saoul et devant la mort, je la prie de te ressembler, alors enfin je lui sauterais dans les bras, blottis dans son antre, le bonheur de ses griffes.
La mort sera là, toi, ce sourire et cette ultime, ce sourire, je ne peux m’empêcher de le voir au tréfonds du cerveau malade d'autre con.
Je ne peux m’empêcher de le voir au bout d'une de leur destiné malsaine.

La mort, sur la lune, les bras ouverts, ce sourire, cette humour assez absurde pour me faire rire, cette petite voix qui n'est produite que par toi, cette voix dont l'absence me meurs.
La mort, ELLE, n'a pas la connerie de me proposer amitié, cette petite voix, ce sourire et tout cet être n'ose que l'Amour.
Devant moi, je la vois, putain qu'elle est belle, qu'elle est toi. Elle me promet le grand voyage.
Lâche par habitude, l'envie de courir, la volonté d'un vieux.
Trop de temps passé à pleurer ta chute. Je cours, comme un con certes mais sans penser.
Alors je maigri, le corps rempli, le corps beau, à tes yeux je dévoue mon âme.
Nous sommes là, au fond de ces bras, je pleure toujours, de n'avoir su à ton passé dévoué ma vie.

Devant tant de songe, le ventre mort, je regarde le mur et le traverse.
Devant ce petit corps, je ne peux plus être, faute de n'avoir su l'embrasser.
Devant ta porte je ne sonnerais jamais, je préfère m’asseoir et sur du papier accoucher de ta grâce.
Devant cette silhouette, cette petite voix et toutes ces pensée, le chagrin au bout des lèvres, je me laisse, à la mort, le regret.


Et pourtant d'un ailleurs puissant je me tue à rêver.



« toi tu ne reviendras pas car trop de fois tu es déjà revenu. »

mardi 23 décembre 2014

On projette en sourdine un dernier Tango..

Je crois que je t'aime toujours....
J'ai beau être bourré, j'ai l'impression que c'est sincère et ce depuis des mois...
On a raté(e) des choses, à la fin je ne te séduisais plus, je ne te faisais plus l'amour et pourtant je n'arrive à bander que sur des souvenirs.
Je ne peux aimer autre chose que nous, nos corps. Durant notre relation j'en es fantasmé d'autre...Hors de nous je ne rêve que de toi.
Pendant que l'on était ensemble, j'ai fantasmé sur deux femmes dont une qui t'es proche. Je m'en excuse. Dès lors que tu m'a quitté, je n'avais plus qu'une demande, te fantasmer.

Je sais que c'est probablement stupide et que tu es heureuse avec quelqu'un d'autre ici bas.
Je sais que tu pense que je suis malade de nous et de ma dépendance plutôt qu'autre chose mais si je ne rêve que d'une chose c'est de tes lèvres.

Une autre nuit j'ai fais un rêve horrible, je me réveillais et je me retournais pour te faire un câlin. A ce moment il n'y avais personne.

J'y repense souvent, tout le temps. Tu me dis que j'ai été bon, patient, attentionné. Surement. Mais au delà d'être le meilleur des amis, j'aurais du t'aimer. Te séduire, te sourire et te charmer.

Je n'ai qu'une envie, te voir et de t'embrasser, te faire l'amour.

Mon dieu que tu était chiante, mon dieu que tu es névrosée. Qu'est ce que j'essaye de me trouver une fille baba cool, bourré, fumette, Bob Marley. Je me suis même inscrit sur des sites de rencontre.. j'ai des réponses ! Justin biber en lecture... Ça ne m’intéresse pas.

J'ai voulu, retomber amoureux, je n'y arrive pas, culpabilité, angoisse, lassitude...

Tu es moins chiante? Aussi aimante? Jouissive? Tu es prête à sourire? A progresser? A ne pas tolérer la médiocrité?
Pour une fois je veux écrire sur toi, avec autant de faute que possible et en écoutant Miami.




23/12/2014
00h55



Tu es toi. Je ne jouis que sur ça. Bien avant je fantasmais d'autre. Nous nous sommes perdu(e)s. Rappelle toi la cime de ce saule pleureur. Poème laborieux d'un après midi timide.

Je me vois là, au bout de tes reins, amoureuse. Je m'imagine un autre, se bourrer la gueule pour oublier.
Bien sur j'ai écouté Saez pour t'oublier, rien n'y fait.
Dès qu'une autre m'apparait, je me souviens...
Alors me reviens ce sourire, ces lèvres et tant de compromis.
Tes deux seins, mes amours, deux martyrs, prisonniers de tant d'interdits.

Précoce devant l'habitude, se remémorant la gloire de tout ces éclats.
Jaloux d'un ailleurs, d'un au-revoir attendu.
Père d'un ultime, je n'attend que toi au pied de cette falaise, à dansé, à l'espoir.

J'ai tellement fantasmé, d'autre. Un imbécile, bavant devant le train, trop con pour voir l'horizon planté au bout de son nez.

Et ce bout de paradis, ces deux rêves rouges, ce petit bout de paradis sur lequel je me pose, me blottis, c'est le tien.

Je suis coupable d'avoir oublié et putain que j'en suis désolé..

Je devrais passer à autre chose, c'est pathologique? J'en sais rien, je ne pense pas et je m'en fous.

Les autres, des zombies, me rappelle au passé, ce corps qui me hante, cette esprit qui me dis viens.

Tu es coupable d'avoir laissé faire, ou alors de n'avoir pu faire. Devant tant d'insouciance, ton désir est surement mort.

Devant toute cette inconséquence, je pleure. La mort d'un ailleurs, avec toi, ce sourire et cette odeur.
Ce sourire que je pleure, ce visage que je crains.

Un ami m'a dit un jour : "Je n'ai pu lui écrire de belles choses mais j'ai écris ce que je pensais vraiment".
Je pense sincèrement que la différence se trouve dans ces mots. les sentiments, à l'écrit, ne se travaille pas, la pudeur des auteur(e)s en revanche, les déguisent.

Ma Belle.