27/06/2015
02H41
Le monde part en couille.
Putain je t'aime autant que tu
m'emmerde.
A ta santé !
A cette Névrose obsessionnelle qui
m'oblige à te penser !
A ces seins qui me font rêver. Que
j'imagine, à les bouffer, à les enlacer.
A ce corps malade, en dedans il y a un
p'tit garçon qui hurle, personne ne l'entend, à s'en décoller les
poumons.
A cette Terre ! A sa richesse !
A sa schizophrénie ! A tous ces enculés qui s'asseyent sur la
tronche du monde pour un paquet de pognon.
Encore un attentat ! Quand
reconnaîtrons-nous le malheur
de la Colonisation ?
Tout ce peuple qui ne veut plus en
entendre parler, qui a honte, qui nous traite de Bobo Gauchiste parce
que l'on ose encore dire qu'elle
est la cause
d'horreur !
A tous ces dictateurs que nous avons
soutenus pour nos affaires !
Tout ces pays, le Koweït, que nous
avons créer et protégé pour
nos intérêts !
Soutenir Kadafi en Libye au lieu de la
révolution, pourquoi ? Le Cac 40 !
Souvenez-vous Michelle Alliot Marie
qui au début des révoltes Tunisiennes (Révoltes qui débutent
le printemps Arabe) proposait au Président en place d'envoyer
« le savoir-faire Français » pour aider la police
Tunisienne..
Aucun Journaleux n'en parle ? Trop
de pensées, pas assez de spectacle ! Un éditorial, une page,
ça se rempli, vite, ça fait peur, pas de réflexion.
La colonisation continue.
Excusons nous devant ce peuple, à tous
les peuples d'Afrique, on ne peut exiger un islam de France (une
reconduite au frontière) pas devant un ami que l'on a si souvent
tabassé.
La gueule en sang dans le caniveau,
sans les aider à se relever, leur demandant d'être civilisé.
N'avez-vous jamais vu l'Afrique ?
Un tas de carrés, créé par l'Homme, Occidental, moderne.
La modernité, l'évolution, n'est
ce pas la tendresse, l'intelligence, de
savoir l'Humanité ?
Nous sommes Barbares, animal,
certainement pas civilisé.
Le besoin n'est plus de manger, la
gazelle contre un tas d'oseille.
A jamais nous ne pouvons exiger !
Qui sommes nous pour pouvoir penser
Éduquer l'Algérie ?
Quand au même moment la France,
colonisée, s'incline, copine, s'agenouille devant l'occupant.
De Gaulle a dit : « Toute la
France a été résistante ! » Peut-on fait confiance à
l'Homme qui a créé la pire des République, remis le Roi sur le
trône ?
Islam de France ! Islam en
France !
Clame tout bon politique. Islam de rien
du tout, Islam du privé, Islam de la mosquée, dans la rue Laïcité.
Les enfants de l'Afrique ont le cœur
en miette. Parqués dans des Ghettos à leur arrivé !
Et après on nous parle de
communautarisme ? J'irais cracher moi-même sur chacun de ces
Politiques.
Eux les nouveaux mal-aimés !
Quand les médias avaient joué les victimes, on était déjà plié
en deux !
Par-ci, par-là, ils scandent en
solitaire que les autres sont responsables, que le politique doit
dire la vérité.
Bande de
connard sans vision ni volonté.
A tout ces enfants, Français reniés,
à qui personne n'a voulu d'avenir.
A tout ces Hommes, ces Femmes, ces
cultures. A cette demande d'adaptation,
cette force exigée.
A toutes ces promesses mensongères, ce
manque d'attention.
Continuons la lutte.
D'une France noble, où tout le monde
est Humain, où chaque religion est privée. L’état laïque, ne
doit pas faire des églises un patrimoine, à chaque culte son
édifice. A chaque religion son respect. A chaque rue sa liberté.
J’entends d'ici les porcs du FN,
longtemps on attribuait cet animal au Polonais, c'est abjecte.
Seul le FN est un porc, il n'y a qu'à
voir son régime alimentaire !
Je les entends d'ici me dire que le
catholicisme fait parti de l'histoire de notre pays !
Et la révolution ? Et les
Lumière ? Et cette France Avant-gardiste ? C'est cela
notre histoire !
La France est laïque, c'est d'ailleurs
le 4ème pays le plus laïque du monde.
Nous ne sommes pas Catholique, pas en
public.
Pas plus que nous ne sommes d’extrême
droite, pas en public, rappelez-vous De Gaulle : « Toute
la France a été résistante » quand les Américain sont
arrivés.
Ce n'est pas un brûlot contre notre
pays, je l'aime. Je me souviens de notre père, petit bourgeois, qui
avant de nous faire visiter le Monde nous a dit que l'on devait
connaître la France. Nous avons alors passé trois été à visiter
notre pays.
J'aime ce pays, ces paysages et les
personnes qui y habitent.
C'est un brûlot contre ce modernisme,
celui qui me traite de naïf.
Naïf de me demander à quoi sert la
Bourse ?
Naïf de me demander à quoi sert une
valeur boursière qui ne produit plus ?
Naïf de me demander comment l'Humain
peut en arriver à rendre esclave d'autres Hommes et redessiner ses
continents
à sa guise ?
Naïf de me demander quelle valeur
a réellement l'argent à part celle que l'on croit ?
Naïf d'essayer de comprendre pourquoi
l'on a voulu « l'argent » ?
Pourquoi tout le monde ne pourrait pas
vivre comme dans « Utopia » ?
Pourquoi on travaille ?
Pourquoi le Monde est de plus en plus
dépressif ?
Pourquoi le but de l'Homme est
d'engranger du pognon ?
Pourquoi nos forêts sont parallèles ?
Pourquoi l'Homme a toujours besoin de
religion ?
Comment
peut on anéantir une
population ?
Comment
peut on soutenir une dictature en bourse ?
Pourquoi tant de gens mentent ?
Pourquoi certains Pays devant tant de
connerie économique sacrifient leur vie et leur nation
au profit de l'économie ?
Je suis Naïf !
Je pense que si je n'y croyais pas, que
si je ne me posais pas régulièrement ces questions, je mettrais fin
à ma vie.
Quel est l’intérêt de vivre si vous
êtes tous des enculés ?
Je préfère, posé sur mon banc, sur
ma dune.
Voir, imaginer, toutes ces femmes, objet de poésie. Et toi.
La plus belle, la plus celle.
Tout ce gens
que je vois rire, pleurer, ou bien le visage fermé, que j'imagine,
je leur donne une vie. Il
est stressé, elle
court, l'envie de refaire sa vie.
Et il y a toi, tu commence et fini
chaque texte. J'ai envie de les mettre tous dans le livre, juste en
souvenir, juste pour que tu sois fier. Masochisme.
Je ne suis pas maigre, pas exotique,
pas beau. Mais je suis moi, je suis celui qui t'a tant de fois
détruit et repêcher.
Je suis celui qui aujourd'hui
t’emmènerais au bout du monde.
Et je suis celui qui en même temps ne
veut rien te promettre car après tout je suis moi et je pense que je
le mérite.
Je suis ce con qui te hurle, qu'il se
foutrait des malheurs de tous ces cons si seulement tu me revenais.
Et ne me dis pas que du coup tu ne
reviendras pas, qu'ils aient besoin que je l'écrive, que j'en ai
besoin aussi, je ne suis pas Superman, avec ou sans lunette je garde
mon bide.
Je suis encore bourré ma chérie, ma
belle. Tout ça je l'écris, ivre. C'est ma façon de tenir.
Sans ce sourire, cette petite voix.
Avec toi je pouvais te parler, pendant des heures, tu n'étais jamais
d'accord, par principe.
Je m'en fous du Brésilien. De tout ces
connards. Je me fous de nous.
Cette fois-ci au fur et à mesure que
je t'écris je me rends compte que c'est la millième fois.
Mes doigts ralentissent sur le clavier,
ils deviennent gluants, presque sucrés.
C'est comme si le clavier fondait, tout
ralentit et je repars, de plus belle, les coups s’enchaînent, mes
doigts pianotent.
Comme si j'avais besoin, encore et
toujours de l'écrire, des milliers de pages.
Comme un contact, comme une danse,
l'annulaire, le majeur, le pouce, l'annulaire, le majeur, le pouce.
C'est toi, c'est moi.
Comme une danse.
A ce clavier maudit, sur lequel je
déverse bière, tabac et larme.
La même musique en boucle, elle me
fait vibrer, elle me soutient. Quand trop bourré je tangue. Quand
trop bourré je rêve, à cette chute ou ce baiser.
Survoltée, tu réapprends l'érotisme
de nos langues.
Sûrement dans la bouche d'un Européen.
Mais je m'en fous.
Je bande.
A cette année sans sentiments, je
t'embrasse, avec acharnement.
Mes bras t’étouffent.
Ma main presse la peau de ton dos puis
descend de tes fesses à tes cuisses.
Mes doigts lentement font remonter ta
cuisse, celle-ci en angle droit contre le mur.
Alors frénétiquement, de bas en haut,
elle la combat.
Nos bouches sont tellement haletantes,
nos cœurs s'embrasent, nous courront le marathon, Philippidès est
là, gisant, mort au pied de l'amour.
Ma main devant ton sexe, cette chaleur,
cette moiteur.
Tu passes ton bras derrière ma nuque,
l'étreinte se fait plus violente.
Des retrouvailles, comme deux gosses
qui se sont connus en vacance se retrouvant sur une plage devant un
château de sable.
Je suis amoureux, de toi mais encore
plus de cet instant.
Alors que ma main droite s'aventure sur
tes hanches, la gauche ne peut tenir et dessine au creux de tes
reins.
Nous sommes là, nous sommes beaux.
Je te l'ai clamé mille fois et je te
le clamerais jusqu'à ma mort : la brune, la robe, la lune, la
belle qui de ces yeux, guidée par le ciel, crie à la mort, celle
qui d'un regard enflamme la tristesse de nos jours, ça a toujours
été toi.
De ma main j'embrasse ton vagin, tu
hurle.
De nos corps ne restera que de la
poussière, devant tous ces Hommes trop abrutis pour comprendre,
sommes nous si malheureux ?
Au cri, à la tiédeur, à faire
l'amour à chaque nuit, à la jouissance d'un corps qui tremble,
sommes nous si malheureux ?
De ma langue qui ne cesse de descendre,
à ton âme, libre, sommes-nous malheureux?
« Je cesserais
d'y croire si tu me dis qu’en lisant ce testament tu n'as ressenti
le moindre frisson. »