mercredi 19 octobre 2022

22.08.20

 

22.08.20

03h38




Ce soir quoi qu’il advienne j’y écrirais, jusqu’au moment ou il n’est que l’envie d’en rêver. Je me frapperais la gueule pour ne pas m’y endormir, je m'exploserais contre le canapé du voisin pour me réveiller. Je me défoncerais le crâne lorsque tout tournera.

J’ai déjà bien user de l’élixir de vérité et j’ai encore une bonne bouteille de vodka pour la sortir.

Trop souvent je me suis endormi avant de pouvoir l’écrire.

Alors je me calmerais, dix secondes, et je continuerais, même si à la fin je dois vouloir y grimper l’immeuble en appel à une sirène. Je tournerais et tournerais la tête dans le sens inverse de son contrôle, je fixerais le clavier comme jamais, je chanterais, debout, à tourner, tourner, dans le sens inverse de l’ivresse, pour continuer à l’écrire.


Le seul regret étant que la vodka ne mousse pas. Depuis que je n’invoque plus le marin, que je sais que c’est moi en cirrhose, je n’ose plus l’humour, s’il faut se suicider alors je m’excuserais. Malheureusement je ne suis pas suicidaire, et autant que je n’ai jamais compris la raison pour laquelle un gouvernement l’empêche : hors le besoin de contrôle et de désinformation (des milliers de suicidaires disant que tout cela ne vaut rien ferait tache au sein d’un état qui tente de vendre des bunkers aux corses).

Je ne comprend juste pas le principe, un suicidaire religieux y finirai en enfermais moi ? Pourquoi finir en enfer ? Et quand bien même tu n’y crois pas, alors le suicide… Pour, juste, y finir… Mais y finir pour rien ? Alors même si tu pense qu’il n’y a rien de plus attirant que le repos, la fin du chemin, pourquoi ne pas un peu l’écrire ?


Je comprend le suicide sans dieu, c’est exactement ce moment ou écrire est plus douloureux que de se reposer. Que dormir est la plus belle des vies et que tout ce qui se passe ici vaudra toujours moins que le récit.

Mais je ne peux m’y résoudre, même si ma vie n’est que mensonge, artifices et principes, autant vous dire qu’elle pourrait se jouer en un album photo. Je ne veux pas me pendre, parce que j’aurais tout le temps d’endurer cette idée et jusqu’à cette putain de fin je tenterais tout, avec de l’humour. Et si un jour mon corps trop obéissant, ne m’a pas trahi, alors je vous quitterais, mais la vie n’est pas l’entracte, elle est le spectacle, et je connais le bonheur des loges, je connais l’endorphine de l’ennui et pour le moment je n’ai qu’une envie c’est d’y être, juste parce qu’endurer c’est être ici.


Mais je ne m’y résous pas, ma seule envie est d’en mourir mais qu’elle est il ? La promesse d’un vide ? Je l’emmerde, Ce n’est même pas celui de mes rêves ou nous parcourront le monde, c’est moins douloureux que la vie, certes, mais ce n’est rien.


Parce qu’elle n’est rien, rien d’autre que rien, rien d’autre qu’une promesse de ne plus. C’est tout, c’est un « ne plus. ». Putain j’en veux encore, j’en veux toujours, de la merde, du mieux, elle, finir en taule pour deux cent ans.




Tout petit j’ai commencé par mesurer l’age de mes parents lorsque je serais adulte et après quand j’ai commencé à devenir lâche, à avoir des pensées, je me suis demandé les peines de prisons et c’était une assurance, quoi qu’il se passe, même si je déconne comme personne ne devrais, je finirais en prison mais je serais toujours envie ! (et si un jour un seul amoureux de la peine de mort lis ceci sache que je passe sous silence celle-ci , c’est pour cela que le protagoniste parle de prison à vie, si il était question de la votre sache qu’il y plongerais d’autant plus parce qu’il sait qu’il peut se répandre dans cette sentence).


Je ne me souviens pas un instant de ma vie ou je n’ai eu peur de la mort de mes proches, ou je n’ai joué le calcul de ma vie au moment ou la leur finirait. Et en même temps j’ai toujours eu peur de déborder et je me satisfaisant à me dire qu’il n’y aurait rien d’autre qu’une prison à vie. Si au collège, je noyais l’ennemi de baptiste dans les toilettes, si aujourd’hui je tuais son amant…

Trouver rassurant la prison faisait déjà de moi un gamin anormal, autre, dangereux, je ne suis pas dangereux.

 

PUTAIN, je ne l’accepterais jamais, il n’y a rien de dangereux à juste y espérer la réussite de l’humain, il n’y a rien de dangereux à espérer la mort de tout nos milliardaires, dans ce cas là venez me délivrer et j’espère que tout le monde vous pourchassera.


PUTAIN, qu’il y a il de contre humain, de contre droit, de considérer qu’il est inhumain que quelque uns possède l’entièreté de la terre. NUL N’EST CENSÉ IGNORER LA LOI ! Allons y, bande d’enfoiré, pour une fois cette formule n’est contre nature, la loi est d’espérer faire vivre l’humanité ! Au plus grand nombres, durant les siècles à venir. VOUS ÊTES COUPABLE D’AVOIR VOULU RUINER NOS RESSOURCES, CELLES DE L’HUMANITÉ, D’AVOIR VOULU MARCHANDER POUR FAIRE DES PROFITS, libéraux, qu’avez vous à nous dire ?



Toutes nos vies sont tristes, c’est la conditions de celle-ci, d’y penser. Nous sommes tristes, tous, il n’y a qu’une voie, la révolte, je n’ai aucun intérêt à en finir, je ne crois pas au paradis ou à l’enfer, je ne crois pas que j’y finirais, je crois à être, me finir quand je saurais que je dois y finir, ce n’est même pas un objectif, c’est être sans regret, la seule trace d’une vie, jusque dans la croyance spirituelle, c’est ne pas regretter. Tu regrettera toujours, parce qu’à la fin, quand le rideau se couche, personne ne pourra supplier un autre acte. Mais moi je te veux, conquérant, allant jusqu’à choper la tête de ton premier ministre, Irlande. Alors, à Dublin , lorsque les voitures crament, je viens te chercher pour te demander, avant que d’y mourir, de m’embrasser.