mardi 30 mars 2021

Lundi 29 mars 2021

 

Lundi 29 Mars 2021

02H08



J’ai envie d’y écrire ce soir.

Rien n’évolue,

je suis toujours l’éternel adolescent,

pommé en 2006,

je ne sais pas ce qui est juste, bien, ou pas,

je sais que c’est le cas, et qu’en être conscient est déjà un pas.


Je ne sais pas si je dois considérer qu’il est plutôt bienvenu de ne jamais oublier l’époque à laquelle on rêve, ou si il est anormal de n’arriver à vivre dans une communauté de trentenaire.

De ne pas ressasser ses rêves et leurs souvenirs.

Et ne s’imaginer que ce qu’il est possible tout de suite d’atteindre.



Alors je bois, et fréquemment je vous écris, autant pour vous demander si vous aussi êtes perdu au milieu de ce trou noir, si vous aussi, pour un amour, pour se lever ou pour s’endormir vous attendez à quai.

Alors ce soir, assez exceptionnellement nous ne parlerons pas ou prou ( de toute façon nous n’en avons pas!) de sexe, donc pas d’amour. Peut être en fin de gerbe, pour se rattacher toujours à ceux qui nous fait tenir.



J’ai peut être le covid, celui parmi tout ces autres l’a chopé ,et l’ayant vu (toujours moins que de passion) plusieurs fois cette semaine, j’en suis peut être atteint. Ma mère est vaccinée, mon père est cancéreux et a reçu sa première dose il y a deux semaines. Nous avons fait soirée, mardi dans mon jardin, avec mes parents mais à bonne distance, samedi dans ma cuisine, seuls puis rejoint par mes parents, et dimanche dans mon jardin avec mes parents.


Ce qui est beau avec cette saloperie, c’est qu’elle vous rend responsable, comme baiser sans préservatif, sauf qu’il n’en existe pas. Se faire vacciner ? Le gouvernement (que j’ai appelé deux fois) lui même vous dis qu’être vacciné ne vous abstient pas d’être contaminateur voire même malade !

Autant vous dire que même ma mère, bonne cinquantenaire, je peux la tuer.

Pourquoi se vacciner ? Je n’en sais rien et je pense que nous attendrons quelques année avant de savoir vraiment, et pourquoi, et à quel point les groupes pharmaco se sont couverts.

Je ne suis pas complotiste, je suis juste incrédule. Ma grand-mère a été tuer par Servier. J’essaye de me souvenir de notre histoire politique, du H1N1, de l’embargo des Etats-Unis contre l’Afrique, Ikéa et sa merde vendu en dessert, l’affaire Volkswagen, les seins PIP, la crise des implants vaginaux, la surprescription d'opiacés par nos amis Johnson et Johnson, le Vioxx, la cérivastatine, le Diane 35, pour ne citer que partiellement les vingts dernières années. j’attends juste que des chercheurs démêlent le vrai du faux de nos politiques, en attendant je ne me prononce pas sur l’efficacité de ce vaccin.



Il nous rend malade ce covid, il vous interdit totalement de voir qui que ce soit, croiser la boulangère est déjà une responsabilité à prendre. Il n’y a que le citoyen pour être suffisamment irresponsable et sortir de chez lui, il n’y a que le citoyen qui a des pressions de son employeurs si il est cas contact plusieurs fois d’affilés. Il n’y a que le citoyen qui suit les régimes arbitraires que l’on nous entassent les uns sur les autres. Il n’y a que le citoyen pour y croire à leur merde de « citoyen ». Il n’y a que lui pour être « résilient ». Il faut se rendre compte que l’on est suffisamment entraîné, habitué, docile, pour assimiler la mise en place d’un couvre feu et d’un « droit de sortir mais surtout pas rentrer chez sois, en tout cas pas à plusieurs, cela n’a rien à voir avec un confinement ». La population est tellement entraînée qu’elle sait exactement comment, à quel moment, dans quels champs, remplir une attestation ou ne pas sortir de chez sois après une certaine heure. Pour ce qui est de la servitude d’une population, de sa mise en place et de l’acceptation de celle-ci, nos gouvernants ont des résultats probant ne venant pas d’une étude théorique mais d’un exemple empirique à l’échelle mondiale. Il n’y a pas que le notre, de confinement, de télétravail, de classe fermées, de couvre feu, de storytelling politique, qui peut être étudié par nos dirigeants, ils y a ceux du monde entier. Il n’y a pas un chercheur qui peut se targuer d’avoir eu un tel échantillon pour sa recherche sur la dépression.


On en fait passer des lois en temps de Covid, c’est comme un mois d’août qui dure un ans, nos médias, cette pub permanente, en redemande, covid, covid ! Il est aujourd’hui inefficient, irresponsable, abruti, de ne s’informer qu’à travers nos médias de masse, ces oisillons toujours satisfait de faire de la rétention d’audience que l’on nourris à coût de larves.

Allez y peuples, travaillez, allez-y il faut faire du bénéfice, certes quoi qu’il en coûte, mais cette année l’État vous a déjà bien prêter (FAUX : l’état c’est nous, le monde c’est nous, nous ne leur devons rien, nous pouvons tout leur reprendre).

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, au boulot (FAUX : on ne pourrait jamais rembourser l’entièreté de l’argent mis en bourse ou présent dans les cryptomonnaie, c’est artificiel) ! Nous allons, « pour les pays dépendant du tourisme », avoir recourt au passeport vaccinal cet été, cela n’enlèvent pas de droit aux autres citoyens (FAUX, aujourd’hui c’est le covid mais demain ? Une compagnie d’aviation pourra ne pas accepter un client parce que son diabète peut faire craindre une mort dans l’avion et des charges pour l’entreprise, et du stress pour les autres clients ? Je pense que les Etats Unis seraient heureux).

Nous sauverons les gens quoi qu’il en coûte (FAUX : Notre gouvernement a priorisé l’économie, il l’a toujours fait, et après le premier confinement il nous a fait accepté les morts, son seul challenge est que nous n’acceptions pas trop la mort de nos grand parents, il y a deux vases à remplir et vider en fonction de la crise, la perte de nos vieux et l’économie, et ils vident ou remplissent en fonction de l’acceptation de la population, ils s’en foutent de nos vieux, ils jouent avec nos acceptation, il ne faut pas que la meute morde, ils nous vendent l’économie en jaugeant la mortalité acceptable).

Après tout ce sont des Humais comme nous (FAUX: il faut être malade pour vouloir être président, il faut être malade pour croire au droit ou besoin de gagner des centaines de milliers d’euros par mois).

Ils n’y sont pour rien, ça nous est tombé dessus, arrêtons de critiquer (FAUX : pleins d’études de chercheurs montrent depuis au moins vingt ans la probabilité d’une pandémie, il existe d’ailleurs les « pandemics bonds » pour parier financièrement sur la pandémie bien avant cette pandémie, et si ils ne profitent pas de cette crises pour changer de philosophie sociétale ce n’est pas de notre faute). Le citoyen ne peut que subir (FAUX : comme pour l’écologie ou l’on vous demande de recycler vos déchets alors que cela ne change strictement rien au problème, on peut agir. Il faut les virer, les enfermer, s’écouter, et les pendre, il faut reprendre la terre pour ceux qui la font, pour ceux qui la subissent).

Il faut comprendre ce qui est inacceptable, se sevrer, se guérir, avant d’envisager l’acceptable. Cela marche aussi pour le racisme, le féminisme, les guerres de religions, ce n’est aujourd’hui pas le combat. Envahissons nos places et alors nous pourrons nous écouter. Rien ne leur fait plus peur que de ne plus y croire, de ne plus les écouter, de ne plus les vouloirs. La pandémie de ce siècle est le cynisme.


La pauvreté fait un nombre extraordinairement plus élevé de mort dans le monde que le covid mais ça nous l’avons accepté, au fils des religions, du temps, de ce régime, ils ont rempli les deux vases, aujourd’hui on donne de l’argent au clodo, ce n’est plus un problème. On file de l’argent au catastrophes mondiales, au sida, on file de l’argent pour survivre. C’est un impôt, c’est ce moment ou les deux vases sont suffisamment équilibrés alors ils les rangent quelque part, c’est l’oubli, c’est l’habitude, c’est l’acceptation, des citoyens.

Putain j’en crève de voir tout ces gens qui y croient, que l’on ne pourra rembourser notre dette, qu’il est normal d’y travailler comme en Chine, que la modernité en vrai c’est quand même pratique, que si tu as été malin il est normal de gagner beaucoup d’argent, qu’avec toutes les aides que l’on a ceux qui veulent pas s’en sortir sont quand même des feignasses, que fils d’ouvrier mon fils fera des études parce que je vais voter Marine et qu’elle virera tout ces étrangers qui volent les places de fac, qu’ils faut avant tout ré ouvrir les salles d’expo, le salles de théatres ou les manifestations en tenu d’époque, que demain j’aimerais être influenceur sur insta, que c’est bien d’être entrepreneur, que l’on a été faire la guerre en Afrique pour y libérer les populations.

Le plus triste c’est que qui que ce soit qui n’est pas eux, ivre, la nuit, quand aucun lampadaire ne nous éclaboussent la joue, cette pluie d’étoiles qui ne menace que de tomber, sait que tout cela est entièrement faux et qu’il n’y a rien qui nous obligent à vivre comme cela, qu’il n’y a aucune appétence à être dans cette société, qu’il n’y a pour moins consommé de substances, quelles qu'elles soient, d’autre solution que de ne plus en être responsable.

Il n’y a personne devant la voie lacté, qui peut me dire que nous marchons dans le meilleur chemin que l’humanité peut prendre, que devant cet immense il peut hurler qu’il est plus, qu’il a fait, et qu’il se sent LUI au sein de cette fourmilière.

Je met au défi quiconque de me dire qu’il mérite, de me dire qu’il est convaincu que plusieurs générations après lui vivrons, que nous sommes l’être le plus évolué de l’Univers, car par nos choix nous assurons la vie et sa continuité. Je l’attend celui qui me dira, qu’il n’y a pas de dieu autre que nos idéologies et la dictée de nous homme moderne.

Covid s’il te plaît envahit moi, fais moi halluciner!

Putain fais moi halluciner !




S’il te plaît maladie, maintenant que j’ai été irresponsable, fait moi halluciner.

Fout moi sous respirateur,

rempli moi d’histoires,

fais moi croire que l’on se baladent à longueur de journée,

que l’on y fête plus que de défaites.

Fout moi dans un concert, guitariste à Bercy.

Fais la revenir, à s’imaginer baiser en pleine foule.

Fais moi Halluciner,

la fièvre et la dope en intraveineuse.


Sous respirateur, ma sat à 85, et devant moi, elle en endromaque.

On y danse pendant des heures, puis quand l’envie nous viens, je la soulève sur la machine, mes mains contre ses cuisses, à essayer d’y toucher les murs de la chambre. Alors pensant qu’il est temps pour moi d’y mourir, j’enlève mon respirateur et engouffre mon visage entre ses lèvres. De ma langue je l’embrasse, de son clitoris à ses sexes. Consciente que j’y meurs sans peurs elle joints ses mains à mon crane et alors qu’elle se perd, pour faire durer cette balade de sa paume gauche elle relève mon menton. Elle me sourit, m’embrasse, puis contre ce mur infini me replonge à notre amour.


De temps à autre, alors que j’y relève la tête, qu’elle sent sous son pouce mon crâne se battre pour s’en sortir, nos yeux se croisent. Vu d’en bas ses lèvres et son regards se mélangent alors j’imagine un être immense au milieu d’une flaque de nuit, et ce silence, me tendre les bras. D’un sourire mes lèvres viennent caresser les siennes alors du fond de ma gorge j’aspire son clitoris. Ma langue qui danse entre ses deux amours, et ses yeux qui se perdent au plafond. Il n’y a rien que nous et au sien de cette mort, je ne vois rien, d’autre, que ce que l’on doit espérer.


Il y a cette musique qui se fredonne, il y a son regard qui s’abandonne, il y a cet odeur qui va imprégner la chambre, qui peut être y fera rêver un(e) autre, il y a ici, tout ce que j’espère y laisser.


Et même si demain alors que je ne suis plus, que j’hallucine à l’infini, toujours, à travers les siècles y boire avec ma pote, y discuter, y fumer, y baiser, je ne suis plus dans la chambre.


Ne faites rien, n’êtes personne, jetez la dépouille à la mer, avant cela, regardez là, rigoler, pissez, espérer, combattez.



Parce que bien au-delà de vos questions, bien au-delà de vos situations, bien au-delà de ce que vous croyez qui vous fait tenir, si j’ai le sourire sachez que je passe l’entièreté de mon éternité à baiser.



jeudi 25 mars 2021

Ce que l'on aime nous tue

2021.03.24

01.02



Ce que l’on aime nous tue.

Je dodeline de la tête parce que je suis bourré.

Je l’écoute et je n’ai qu’une envie, de me buter le crane contre le mur.

Je fume tant que j’y sent ma gorge.

Je renverse de la bière partout sur mon torse.

Je ferme les yeux et j’y sens toute la fatigue.


Que j’aime ce qui me tue,

l’alcool n’est rien d’autre qu’un détergeant qui me permet de tenir,

il me donne l’envie d’écrire, l’envie d’en sentir,

il est le seul qui me masturbe.


Je n’ai qu’une envie c’est de mettre la musique plus fort,

que celle-ci me gratte au fin fond du crane,

j’y écrase les écouteur dans mes oreilles,

j’y écrase mes ongles contre mes joues,

je n’ai qu’une envie c’est d’y cracher.


J’entends cette batterie qui hurle,

putain que j’y prend la guitare,

je met les potard à fond,

et je m’en fout je joue à vide,

un rythme tadatadatatadatata,

un rythme qui entraîne.

Comme le rythme d’un volcan, puis celui d’une vague et alors la lune, puis la pisse le long du trottoir et enfin celui de mon bide contre ton cul.

Alors jusqu’au bout de la nuit,

juste lui aux cymbale,

qui tape sur sa caisse,

et moi qui corde à vide,

met un coup à chaque pas,

on y transpire chaque nuit.



La musique n’a rien de complexe,

ce n’est pas une formule,

c’est vous et nous,

c’est eux, et ceux qui se dansent.

C’est ce qui se sent,

c’est ce qui se pleure,

c’est ceux qui s’aiment,

c’est ceux qui s’envoûtent.



La musique est un autre langage,

elle n’a rien d’algorithmique,

ceux qui le pensent sont tristes,

et d’ailleurs personne ne danse sur leur chiffres.

Elle est une autre dicté,

pour moi elle est animal,

pour un autre elle est mélodie,

elle est d’abord,

comme chaque affection,

vérité,

pour celui qui l’écrit.



Elle est poésie, elle est mélancolie, elle est amour, elle est tendresse, elle est attente, elle est foudre, elle est suicide, elle est fantôme, elle est angoisse, elle est survit, elle est époque.



Nous sommes tout cela,

il n’est un être qui rêve de pognon,

même le plus droitar de tes amis ne rêve que de bonheur,

saloperie d’impossible,

on se vent tous à des petits plaisir,

pour des drogues, pour des rêves,

à s’en souffrir une vie durant,

il n’ai d’humain qui pense que l’argent le sauvera.



Il n’est d’enfant sans rêve ,

il n’est d’adulte sans complétion.

Putain, toi droitar, bien sur qu’il est anormal d’être heureux en ce monde,

putain toi droitar bien sur qu’il est anormal de laisser crever qui que se soit,

bien sur que tu vote pour ton moins crade,

bien sur que tu t’en fout d’avoir un fleshlight en 48heures,

bien sur que tu t’en fout d’y habiter au 28ème étage,

bien sur que de ton cancer tu ne veut que pardonner à tes enfants.

Eux que tu as voulu chirurgien,

eux à qui tu n’a jamais parlé,

eux à qui tu a appris cette vie.



La musique est animal,

c’est celle de celui qui y écrit un verbe contre l’absolu,

de celui qui chante un verbe contre l’absolu,

la musique n’est que sexe,

elle n’est que nos corps contre le mur,

elle n’est qu’un rythme,

qu’un rythme de cette nuit,

qu’un rythme de ce qui nous fait transpirer,

qu’un rythme de nos lèvres qui brûlent,

putain la musique n’est que celle de ta main dans mes cheveux,

elle n’est que l’amour d’un sacrifice contre l’éternel,

qu’une offrande au plaisir.



Je ne vois que les mains qui mordent nos corps.

Je ne voit que ton seins que je bouffe,

je ne voit que ton sourire à me saigner la lèvre.

Je ne voit que le rythme de nos sexe qui se dansent.



Je ne voit que mon crane contre le mur de cet cène, ivre, et moi qui lui soumet, ton nue, à l’éternité.

De cet musique qui nous oblige à y baiser toujours,

sur ma dune, au creux de ce magnolia,

dans ta cité à la vue de tous.



Il n’es de musique que cet animal,

celui qui nous fait sourire,

dos contre dos,

nos tête qui se cambrent,

pour se rejoindre dans un baiser,

celui nous fait souffrir,

quand de ta tête à mon sexe,

tu me fait descendre les cheveux,

pour que je t’y rejoigne.



Il n’y a de musique sans émotion,

ce n’est pas celle des conservatoire,

c’est celle d’un obscur bourré,

à s’y rejoindre à la gare,

à s’y imaginer y faire un concert,

pour sur la grosse caisse y hurler,

putain que j’y rêve d’y baiser,

c’est une mélodie,

les souffles qui s’accélèrent,

les yeux au ciel,

un temple se construit quand de tout les camionneurs on s’aiment.



Ce que l’on aime nous tue,

alors remercions nous de ne plus y faire allusion,

à toujours y pisser au pied des clocher,

à y voir ce qu’ils ont gémie de toute leur histoire.



*«Tu ne sera pas ma demoiselle,

tu sera ma putain je crois,

et s’ils me coule par les yeux toujours les flots de la tristesse,

quand parfois je parle avec dieu, quand parfois je chante la messe. »


* Damien saez, notre dame mélancolie.

mercredi 24 mars 2021

au-delà du brouillard.

 

2021.03.11

06H37




J’ai vingt neuf ans, le siècle me jette, il n’est plus temps de s’aimer. Et pour le pauvre ouvrier pour lequel il est le temps de s’aimer il n’ai plus le temps d’être.


J’ai vingt neuf ans.


Je suis de cela qui au-delà de la houle se sentent le bienvenu, je suis de ceux qui sont bien heureux de découvrir qu’ils aiment à s’aimer par le cul. Je suis de cela qui te demande s’il en faut plus. S’il faut qu’on y rajoutent un accessoire. Que de toujours y attendre à quai autre chose que ton silence.


Je ne veut y attendre autre que ton sommeil, après y avoir bander, de mes lèvres à ton sexe, de mon sexe à ton balcon, à nos cris à s’en foutre. A ma langue, à cet abruti, à tes lèvres ou à ce con.

Je ne veux que nos êtres qui conte ce pieu, le bord du sommier contre ton nombril livre bataille, et mes lèvres à ton oreille qui se chamaillent.


Putain tu le comprend que j’y traduit nos sexe. Que veut tu que j’y fasse ? Que j’y raconte le malaise de nos rires ? De ce pourquoi il n’y a de raison à ton jamais. De nos corps au revoir ?

De ce pourquoi je n’y crois plus, à la magie des rencontres. Qu’il n’y a plus de nos tronches qui se révèlent, en public, dans la soie, dans ta bouche, dans nos sois. Comme s’il y avait autre chose que cela, comme si il y avait un toujours, à s’y aimer, à se le dire, à en baiser, juste au toujours à en rire.


Putain que j’y comprend, que l’on ai pas le même en bikini. Putain que tu es belle quand tu montre ton sein à l’Atlantique, putain que tu y joint tout dans la houle. C’est ton sourire, une éclaircie, je n’ai jamais eu peur d’y baiser dans ton immeuble. Il n’y a que nos parents qui ne doivent pas s’échiner à sois. Et il ne sera que ton bide dans la sable, si on décide qu’il n’ai que nous deux. Que l’on doit y finir à la nage, quand la vie a faire rage. Et même si tu ne sait pas faire des châteaux de pierre. Je peux te dire qu’il est certain qu’on meurt de toi.


Que tu ne me raconte que les sanglot que tu veut transformer en mille vie, qu’il n’est de notre histoire qu’un matin, qu’il n’est qu’une histoire, à oser en parler de ce qui n’est que la mort.

Que j’ai ce souvenir de mes lèvres dans tes cheveux.


Je me souviens de ce matin, dans mon lit, ou l’on a baiser, ce fut le plus beau de mes orgasme, j’ai cru y crever. Et j’ai cru que l’on s’était compris, qu’à chaque fois, à chaque dérive ; on essaye d’être soi. Qu’à travers cette jouissance on s’était compris, parce qu’au déjà de tout ça il est important que l’on sache faire de nos yeux, un message au-delà du brouillard.