Putain que tu me
manque.
Au toujours bourré,
je pourrais écrire
sur nous une vie entière,
d'un amour, d'un
ailleurs, d'une envie, d'une vie, d'un enfant, d'un néant,
d'un mariage, d'un fantasme, un malaise.
Une maladie, qui
sait c'est peut être grave
une baise à en
péter le mur.
d'un amour vague
mais toujours le poing levé,
d'un manque,
d'un marin qui ne
vie que pour ça,
d'une vie a dormir
pour subsister.
Au toujours bourré,
à vouloir être de
ceux, qui de noël, à deux bavent devant le sacré de l'argent.
Au toujours de nous
penser,
deux lèvres gercé,
de celles d'un rêve
gelé,
d'une douceur,
qui devient
tristesse devant la misère de nos amours.
De toujours ces deux
humides, qui ne rêve que d'une langue pour danser.
Putain que tu me
manque,
d'un câlin,
a te serrer à en
crever,
un lit bouillant et
cette odeur de moiteur,
Je nous ai rêvé
lundi soir,
de ce bikini
de cette tiédeur,
ce sourire au vent,
ce rire et cette
voix d'enfant.
J'en ai chialé
putain,
d'avoir laissé
s'envoler la liberté,
celle que l'on a cru
enchaîné,
quand diable culture
d'une société à 10000 troux veut que l'on soit mondain,
d'une multiculture
tremper sa bite,
Alors qu'il n’y a
qu'entre ses bras que l'on est vivant.
Enfant crucifié
sous le prêche d'un siècle,
celui du toujours
plus,
Et comment j'aurais
aimé t’enchaîner sur cette table,
te demander de ne
pas partir,
ou pas là bas,
mais avec moi,
dans un neutre,
au fin fond d'un
ailleurs,
j'ai rêvé de nous
hier soir.
D’autre part,
d’un endroit à
deux,
juste du blanc et du
sang.
c’est sur il y a
de la misère, de la haine et du trash là dedans,
que veux tu c’est
une transe.
Celle d’un indien
fou,
qui au travers d’une
brume,
rallume le fantôme
d’antan,
de sa brune
lancinante,
d’un bonheur de
gorge.
Viens là que je
t’allume,
toute cette chanson
n’est qu’une putain de clope.
Tu sera là,
au profond du
tréfonds, il y aura moi.
Putain que tu me
manque.
Au toujours bourré,
je pourrais écrire
sur nous une vie entière,
bourré j’ose le
cul,
faite gaffe, à vos
papiers,
y aura des effluves.
Et Il y a aussi
poème.
Au delà de l’écume
sur un sexe,
le plaisir, croche
patte à la statue.
Il y a aussi poème,
Celui d’un navire
échoué,
celui du marin les
yeux amer,
les lèvres sèches.
Celui d’un être
seul,
dans sa cabane il
chavire,
dans sa cabane à
contemplé ciel entre deux planche de bois pourrie,
il s’obstine au
seul amour dont il se souviendra.
Conscient, il se
réveille,
toute la journée il
attend,
planté devant le
sable les gamins jouant,
que son amour rentre
au port.
Je suis ce marin
autant que j’ai été le gamin.
A joué avec ton bas
de maillot dans l’eau,
le sexe qui se lève
lorsque dans mes bras, ta peau salée , je te caresse.
Et même lorsque tu
éternue,
les souvenirs de tes
danses,
sont le trépas de
ma mémoire.
Il y a eu toute
cette bêtise,
cette envie d’être
autre,
que veut tu je ne
suis que l’enfant du 21ème siècle.
A me branler sur une
autre,
une table et puis sa
bouche,
de la violence, du
toujours plus, du bien présent, d’une course en tête,
naît cette
présence.
L’autre,
invisible,
que l’on refrène
encore conscient,
alors à se poser
sur un banc,
elle vous engueule,
à réfléchir, à
oser !
Elle vous emmerde.
Que veux-tu je ne
suis et tu n’es que l’enfant du Dieu Redbull,
de toutes ces pubs
ou les Hommes volent.
ne pense pas mon
enfant,
il y a suffisamment
d’amusement en ce bas monde,
un peu de LSD et
tout s’estompe,
il n’y a plus de
malaise,
il n’y a plus de
peine,
baise, chante, vie
en trois temps ou en
dix temps, baise, chante, rie,
laisse moi faire,
un peu de LSD ?
Mon amour on peux
être bien plus,
un lever de soleil,
l’hiver sera rude,
au fond de notre
prairie,
oublier leur
dialecte,
leur vendre,
et le fun.
Il n’y aura que
nous,
libre et beau,
à se désirer
chaque soir,
à faire l’amour à
en perdre la voix,
à hurler la haine,
à chialer notre
douleur.
Il y aura un
lendemain,
sans trahison,
sans se demander
pourquoi personne ne se soulève,
pourquoi je ne me
lève pas ?
En oubliant tout ce
que l’on nous a dicter,
est-ce qu’il ne
reste pas que nous ?
Au delà des
consensus, de leur envie,
ne reste-il pas que
nous ?
Si on oublie
l’adolescence, nos ratés,
Ceux deux années
valent-elles le coup ?
Ou ne sont-elle que
des chimères ?
Pour se sentir bien
en dehors de nous.
Je ne te promet de
t’aimer jusqu’à l’épuisement,
de te lécher aussi
bien que nos gouvernements.
Mais de nous deux,
l’un dans l’autre
ou contre l’autre,
dans un va et viens,
dans l’étreinte,
putain qu’on
voyagera.
A baiser dans cette
praire,
violence sur la
sève,
pas celle de nos
média,
celle d’un peuple
liberté.
A baiser sur cette
pierre,
un minéral pour
minaret.
Une levrette,
cuillère,
ou même l’hymne à la joie !
tant d’étudiant
on écrit une thèse la dessus,
et nous après avoir
exulté on se marre.
Ne jamais être
sérieux,
quel en est le
besoin sans le blême ?
Il y aura toujours
ce besoin pour moi,
je m’y suis
résolu,
de nous imaginer
ensemble,
de n’avoir qu’un
amour.
De ma vie j’y
crois,
l’immortel gâchis,
de nuit à rêver,
a ne pas s’en
réveiller,
de nous se
redécouvrant,
de nous aimant.
Putain ne te ment
pas tu le crois aussi,
tu es juste persuadé
de pouvoir le revivre,
un ersatz de gloire.
D’avoir peur de
revenir,
d’avoir peur de
redevenir,
plus grande, plus
belle,
moins celle, d’eux,
collaborant.
Moins celle, d’eux,
vendeur d’un rêve.
Ne t’inquiète pas
mon amour, d’un baiser, d’une étreinte,
serrer dans mes
bras,
tu le verras que moi
aussi j’ai peur.
Peur d’une vie
dans la rébellion,
peur d’une vie
dans l’ombre d’un compagnon,
la lutte comme seul
naufrage.
Et pourtant je ne
rêve que de ça.
Et pourtant putain
je ne rêve que de ça.
Reviens moi.
Car tout le monde
oublie,
qu’il y a ce
moment affreux,
ou le soleil dit
bonne nuit à la lune,
lorsque durant un
éphémère il peut lui dire au revoir,
d’un baiser sur la
joue ils se séparent.
Comme deux amant,
ce ralenti de
cinéma,
la joue se décolle,
et le regard plongé
au fond de celui de la lune,
d’un sourire qui
s’étire,
il tente de la
rassurer,
en lui promettant un
bientôt.