dimanche 18 décembre 2016

03 Décembre 2016


Putain que tu me manque.
Au toujours bourré,
je pourrais écrire sur nous une vie entière,
d'un amour, d'un ailleurs, d'une envie, d'une vie, d'un enfant, d'un néant,
d'un mariage, d'un fantasme, un malaise.

Une maladie, qui sait c'est peut être grave
une baise à en péter le mur.
d'un amour vague mais toujours le poing levé,
d'un manque,
d'un marin qui ne vie que pour ça,
d'une vie a dormir pour subsister.


Au toujours bourré,
à vouloir être de ceux, qui de noël, à deux bavent devant le sacré de l'argent.
Au toujours de nous penser,
deux lèvres gercé,
de celles d'un rêve gelé,
d'une douceur,
qui devient tristesse devant la misère de nos amours.

De toujours ces deux humides, qui ne rêve que d'une langue pour danser.
Putain que tu me manque,
d'un câlin,
a te serrer à en crever,
un lit bouillant et cette odeur de moiteur,
Je nous ai rêvé lundi soir,
de ce bikini
de cette tiédeur,
ce sourire au vent,
ce rire et cette voix d'enfant.


J'en ai chialé putain,
d'avoir laissé s'envoler la liberté,
celle que l'on a cru enchaîné,
quand diable culture d'une société à 10000 troux veut que l'on soit mondain,
d'une multiculture tremper sa bite,
Alors qu'il n’y a qu'entre ses bras que l'on est vivant.


Enfant crucifié sous le prêche d'un siècle,
celui du toujours plus,
Et comment j'aurais aimé t’enchaîner sur cette table,
te demander de ne pas partir,
ou pas là bas,
mais avec moi,
dans un neutre,
au fin fond d'un ailleurs,
j'ai rêvé de nous hier soir.

D’autre part,
d’un endroit à deux,
juste du blanc et du sang.
c’est sur il y a de la misère, de la haine et du trash là dedans,
que veux tu c’est une transe.

Celle d’un indien fou,
qui au travers d’une brume,
rallume le fantôme d’antan,
de sa brune lancinante,
d’un bonheur de gorge.

Viens là que je t’allume,
toute cette chanson n’est qu’une putain de clope.

Tu sera là,
au profond du tréfonds, il y aura moi.


Putain que tu me manque.
Au toujours bourré,
je pourrais écrire sur nous une vie entière,
bourré j’ose le cul,
faite gaffe, à vos papiers,
y aura des effluves.

Et Il y a aussi poème.
Au delà de l’écume sur un sexe,
le plaisir, croche patte à la statue.


Il y a aussi poème,
Celui d’un navire échoué,
celui du marin les yeux amer,
les lèvres sèches.

Celui d’un être seul,
dans sa cabane il chavire,
dans sa cabane à contemplé ciel entre deux planche de bois pourrie,
il s’obstine au seul amour dont il se souviendra.

Conscient, il se réveille,
toute la journée il attend,
planté devant le sable les gamins jouant,
que son amour rentre au port.

Je suis ce marin autant que j’ai été le gamin.


A joué avec ton bas de maillot dans l’eau,
le sexe qui se lève lorsque dans mes bras, ta peau salée , je te caresse.

Et même lorsque tu éternue,
les souvenirs de tes danses,
sont le trépas de ma mémoire.


Il y a eu toute cette bêtise,
cette envie d’être autre,
que veut tu je ne suis que l’enfant du 21ème siècle.


A me branler sur une autre,
une table et puis sa bouche,
de la violence, du toujours plus, du bien présent, d’une course en tête,
naît cette présence.
L’autre,
invisible,
que l’on refrène encore conscient,
alors à se poser sur un banc,
elle vous engueule,
à réfléchir, à oser !
Elle vous emmerde.

Que veux-tu je ne suis et tu n’es que l’enfant du Dieu Redbull,
de toutes ces pubs ou les Hommes volent.
ne pense pas mon enfant,
il y a suffisamment d’amusement en ce bas monde,
un peu de LSD et tout s’estompe,
il n’y a plus de malaise,
il n’y a plus de peine,
baise, chante, vie
en trois temps ou en dix temps, baise, chante, rie,
laisse moi faire,
un peu de LSD ?


Mon amour on peux être bien plus,
un lever de soleil,
l’hiver sera rude,
au fond de notre prairie,
oublier leur dialecte,
leur vendre,
et le fun.

Il n’y aura que nous,
libre et beau,
à se désirer chaque soir,
à faire l’amour à en perdre la voix,
à hurler la haine,
à chialer notre douleur.


Il y aura un lendemain,
sans trahison,
sans se demander pourquoi personne ne se soulève,
pourquoi je ne me lève pas ?

En oubliant tout ce que l’on nous a dicter,
est-ce qu’il ne reste pas que nous ?
Au delà des consensus, de leur envie,
ne reste-il pas que nous ?
Si on oublie l’adolescence, nos ratés,
Ceux deux années valent-elles le coup ?
Ou ne sont-elle que des chimères ?
Pour se sentir bien en dehors de nous.


Je ne te promet de t’aimer jusqu’à l’épuisement,
de te lécher aussi bien que nos gouvernements.
Mais de nous deux,
l’un dans l’autre ou contre l’autre,
dans un va et viens, dans l’étreinte,
putain qu’on voyagera.

A baiser dans cette praire,
violence sur la sève,
pas celle de nos média,
celle d’un peuple liberté.

A baiser sur cette pierre,
un minéral pour minaret.
Une levrette, cuillère, ou même l’hymne à la joie !
tant d’étudiant on écrit une thèse la dessus,
et nous après avoir exulté on se marre.

Ne jamais être sérieux,
quel en est le besoin sans le blême ?

Il y aura toujours ce besoin pour moi,
je m’y suis résolu,
de nous imaginer ensemble,
de n’avoir qu’un amour.
De ma vie j’y crois,
l’immortel gâchis,
de nuit à rêver,
a ne pas s’en réveiller,
de nous se redécouvrant,
de nous aimant.

Putain ne te ment pas tu le crois aussi,
tu es juste persuadé de pouvoir le revivre,
un ersatz de gloire.
D’avoir peur de revenir,
d’avoir peur de redevenir,
plus grande, plus belle,
moins celle, d’eux, collaborant.
Moins celle, d’eux, vendeur d’un rêve.
Ne t’inquiète pas mon amour, d’un baiser, d’une étreinte,
serrer dans mes bras,
tu le verras que moi aussi j’ai peur.

Peur d’une vie dans la rébellion,
peur d’une vie dans l’ombre d’un compagnon,
la lutte comme seul naufrage.

Et pourtant je ne rêve que de ça.
Et pourtant putain je ne rêve que de ça.
Reviens moi.


Car tout le monde oublie,
qu’il y a ce moment affreux,
ou le soleil dit bonne nuit à la lune,
lorsque durant un éphémère il peut lui dire au revoir,
d’un baiser sur la joue ils se séparent.
Comme deux amant,
ce ralenti de cinéma,
la joue se décolle,
et le regard plongé au fond de celui de la lune,
d’un sourire qui s’étire,
il tente de la rassurer,
en lui promettant un bientôt.