mardi 28 juillet 2015

Il y a ce tout qui nous invite



A jamais du haut de cette montagne, je suis de ceux qui ne rêvent plus.
En séparant nos vies, à mon espoir tu as tranché le cou.
J'en suis, de ceux, ces zombies, qui errant assèche le monde.
De leurs larmes qui coulent, torrent du bout du monde.

Me voilà ivre, fort.
Je ressens, dans tout le corps, j'ose.
Me voilà, sur cette table, à gesticuler, à t'aimer, à oser, théâtre à gueule ouvert, devant eux, gêné, me voilà orchestre, un triste saltimbanque.
A vous Femme, je serais toujours salace, amoureux de ces corps.
Humble devant votre combat.

Me voilà, gisant.
De trop d'alcool, de trop d'écriture.
Je gît dans l'encre, à vomir, à chialer.
Ma plus belle des folies sera toujours d'écrire.
A chaque fois comme la dernière.
Allez mourrons mes ami(e)s, sous le dieu Redbull ! La folie à toujours !

Je me revois, à tout ces soirs, j'ouvre mon cahier, une page vierge.
Je me lève, titubant jusqu'à la cuisine, j'ouvre le frigo, boit ce vin mon fils, c'est mon sang.
Toujours, dans une frénésie.
Je me revois, fumant.
Comme-ci chaque texte était le dernier, chaque écrit un testament.

Je ne deviendrais jamais fou, héros maudit se survivant.
Je ne deviendrais jamais fou, au delà de ces vides il n'y a de folie.
Alors ne subsiste que la peur.
Quand c'est à soi que soi hurle.
A jamais de se pendre.
A jamais de se surprendre.
Il n'y a pire maladie que celle qui opprime son hôte à s'opposer à lui même, à la mort.

Dépression, je ne deviendrais jamais fou.
Jamais il n'y aura cette facilité.
Trop jeune les yeux ouvert, j'ai aperçu, de vous tout ce Monde.

Alors ce soir, à chaque page, je titube jusqu'au frigo, bois mon fils ! Ce vin est mon sang !

Je ne deviendrais jamais fou.
A lutter contre sois même, la peur de s'épuiser.
J'écris.
Se survivre.
Ne pas se surprendre.
Se survivre.
Ne pas se surprendre.
Se survivre.
Ne pas se surprendre.

A jamais, la lutte.
Je ne veux jamais la perdre. Quand on me dis qu'à voir mon combat c'est plaisant.
Voir cette jeunesse toujours nerveuse.
Parole de vieux con.
Je veux à jamais rester au combat.
Ou alors je veux me surprendre.

Au toujours le combat de tes yeux, de ton âme et de ton cul.
Au toujours le combat des fachos.
Au toujours le combat des abrutis qui dans la toile, sous le dard de l'insecte, croient au paroles d’apôtres.
Apôtres de malheurs. De ces heures sombres. Apôtres aux paroles faciles.
Celles qui de ta pauvre condition te font t'envoler.
Toi l'Homme pauvre qui se complaît dans la vindicte.
Toi, pauvre qui se complaît à creuser.
Le triste tombeau d'un abruti.
Celui qui de ces yeux ne voit pas qu'au delà de sois sourit le Monde.

Au toujours, Utopia !
Au toujours, l'idéal !
A tout ces fumiers qui le crois synonyme de démago.


A toi qui es toujours branché.
A vous qui ne risquez de vous débranchez.
A nos être qui n'en peuvent plus de ces villes sans arbres.
De ces forêts parallèle.
A tout ceux qui ne rêvent que de baiser.
A jamais le cul et l'asphalte.
A jamais la jouissance du fond de tes yeux.


Je suis de ceux qui ne rêvent plus.
En séparant nos vies, à mon espoir tu as tranché le cou.
J'en suis, de ceux, ces zombies, qui errant assèche le monde.
De leurs larmes qui coulent, torrent du bout du monde.

De trop d'alcool je ne titube plus jusqu'au frigo.
Overdose. N'étant pas un fils de votre dieu je sais mesurer l’excès.
Je ne voyage qu'à l'envie, la culture.

Je ne reste là que parce que je crois en mes idées.
Homme triste est celui qui est par lâcheté.
Homme triste est celui qui reste par habitude.
Homme triste est celui qui reste sans le savoir.

La pensée, le plus triste de nous.
Au toujours me battre à mes cotés.

Au delà de la schizophrénie je pense à toi.
Je ne peux finir un soir sans toi.
Même si tout a pris le feu.
Je ne serais jamais qu'un vieux.


Dis moi que tu me lis mon amour !
Tu te souviens de celui qui avait une épave au bord de la plage ?
Tu sais celui qui t'attendais jour et nuit dans sa cabane, à voir les gamins passer.

Tu en a envie mon amour ?
Continuons l'histoire, celle de celui qui attend. Celle de celui qui survit, mais juste pour une pensée.


«  Je suis là, aussi vieux que mes os me laisse à le penser.
Au fond de ma cabane, chaque matin. Je me lève en regardant les tôles, comme toujours je m'assied au bout du lit, le dos contre les planches.
Alors je regarde ce trou à l'autre bout de la cabane.
Ils doit déjà être tard, c'est l'après midi. On m'avait dit que le sommeil s'en allait avec l'âge, des conneries.
On m'avait dit pareil de la passion.
L’Homme mériterais de rester enfant.

Je vois ce trou, le regard à l’âme.
Mes pensée se perdent dans l'imaginaire.

Qu'il fait chaud dans ce cercueil, je sors. La plage est envahie, à tout ces gens heureux d'être fait pour ses mains.
J'ai toujours été à quai. Je t'attend.
A cet amour qui viendras, vieille. Pour moi elle sera toujours celle, qui fait s'en aller chagrin.

Le soir court, le soleil à mauvaise mine, la lune, heureuse, discute déjà avec les étoiles.
La mer passive assiste à cet échange. Celui de deux dieux qui ne se connaîtrons jamais et qui pourtant de leur valse font perdurer nos vies.

Au détour d'un avion je te vois.
Au fond d'un paquet de tabac je te chope. Alors je te fais danser dans une feuille et te voilà mon amour ! Tu es là brûlante! Je te sens dans tout mon corps ! Entre douleur et plaisir.
Une dépendance.

Alors ma clope au bout du bec, je cours !
La plage est à moi !
Le gamin de tes rêves !
De mon oreille gauche j’entends la mer qui chante, comme toujours excessive, dans un fracas.
La lune qui se projette sur la peau de l'eau, elle nous sourit mon amour.
Je cours, je chante, j'hurle, j’aboie !

Tu es là mon amour, tu es enfin avec moi !
J'ose à peine te le demander. Faisons l'amour.

Il y a ce tout qui nous invite. Ne laissons pas le temps nous dépasser.

Je me réveille, le soleil déploie son aura.
Me revoilà, dans un fracas. Le mal au crâne.
A rejoindre cette épave. »


Viens amour.
Putain viens.