A jamais du haut de cette montagne, je suis de ceux qui ne rêvent plus.
En séparant nos vies, à mon espoir tu
as tranché le cou.
J'en suis, de ceux, ces zombies, qui
errant assèche le monde.
De leurs larmes qui coulent, torrent du
bout du monde.
Me voilà ivre, fort.
Je ressens, dans tout le corps, j'ose.
Me voilà, sur cette table, à
gesticuler, à t'aimer, à oser, théâtre à gueule ouvert, devant
eux, gêné, me voilà orchestre, un triste saltimbanque.
A vous Femme, je serais toujours
salace, amoureux de ces corps.
Humble devant votre combat.
Me voilà, gisant.
De trop d'alcool, de trop d'écriture.
Je gît dans l'encre, à vomir, à
chialer.
Ma plus belle des folies sera toujours
d'écrire.
A chaque fois comme la dernière.
Allez mourrons mes ami(e)s, sous le
dieu Redbull ! La folie à toujours !
Je me revois, à tout ces soirs,
j'ouvre mon cahier, une page vierge.
Je me lève, titubant jusqu'à la
cuisine, j'ouvre le frigo, boit ce vin mon fils, c'est mon sang.
Toujours, dans une frénésie.
Je me revois, fumant.
Comme-ci chaque texte était le
dernier, chaque écrit un testament.
Je ne deviendrais jamais fou, héros
maudit se survivant.
Je ne deviendrais jamais fou, au delà
de ces vides il n'y a de folie.
Alors ne subsiste que la peur.
Quand c'est à soi que soi hurle.
A jamais de se pendre.
A jamais de se surprendre.
Il n'y a pire maladie que celle qui
opprime son hôte à s'opposer à lui même, à la mort.
Dépression, je ne deviendrais jamais
fou.
Jamais il n'y aura cette facilité.
Trop jeune les yeux ouvert, j'ai
aperçu, de vous tout ce Monde.
Alors ce soir, à chaque page, je
titube jusqu'au frigo, bois mon fils ! Ce vin est mon sang !
Je ne deviendrais jamais fou.
A lutter contre sois même, la peur de
s'épuiser.
J'écris.
Se survivre.
Ne pas se surprendre.
Se survivre.
Ne pas se surprendre.
Se survivre.
Ne pas se surprendre.
A jamais, la lutte.
Je ne veux jamais la perdre. Quand on
me dis qu'à voir mon combat c'est plaisant.
Voir cette jeunesse toujours nerveuse.
Parole de vieux con.
Je veux à jamais rester au combat.
Ou alors je veux me surprendre.
Au toujours le combat de tes yeux, de
ton âme et de ton cul.
Au toujours le combat des fachos.
Au toujours le combat des abrutis qui
dans la toile, sous le dard de l'insecte, croient au paroles
d’apôtres.
Apôtres de malheurs. De ces heures
sombres. Apôtres aux paroles faciles.
Celles qui de ta pauvre condition te
font t'envoler.
Toi l'Homme pauvre qui se complaît
dans la vindicte.
Toi, pauvre qui se complaît à
creuser.
Le triste tombeau d'un abruti.
Celui qui de ces yeux ne voit pas qu'au
delà de sois sourit le Monde.
Au toujours, Utopia !
Au toujours, l'idéal !
A tout ces fumiers qui le crois
synonyme de démago.
A toi qui es toujours branché.
A vous qui ne risquez de vous
débranchez.
A nos être qui n'en peuvent plus de
ces villes sans arbres.
De ces forêts parallèle.
A tout ceux qui ne rêvent que de
baiser.
A jamais le cul et l'asphalte.
A jamais la jouissance du fond de tes
yeux.
Je suis de ceux qui ne rêvent plus.
En séparant nos vies, à mon espoir tu
as tranché le cou.
J'en suis, de ceux, ces zombies, qui
errant assèche le monde.
De leurs larmes qui coulent, torrent du
bout du monde.
De trop d'alcool je ne titube plus
jusqu'au frigo.
Overdose. N'étant pas un fils de votre
dieu je sais mesurer l’excès.
Je ne voyage qu'à l'envie, la culture.
Je ne reste là que parce que je crois
en mes idées.
Homme triste est celui qui est par
lâcheté.
Homme triste est celui qui reste par
habitude.
Homme triste est celui qui reste sans
le savoir.
La pensée, le plus triste de nous.
Au toujours me battre à mes cotés.
Au delà de la schizophrénie je pense
à toi.
Je ne peux finir un soir sans toi.
Même si tout a pris le feu.
Je ne serais jamais qu'un vieux.
Dis moi que tu me lis mon amour !
Tu te souviens de celui qui avait une
épave au bord de la plage ?
Tu sais celui qui t'attendais jour et
nuit dans sa cabane, à voir les gamins passer.
Tu en a envie mon amour ?
Continuons l'histoire, celle de celui
qui attend. Celle de celui qui survit, mais juste pour une pensée.
« Je suis là, aussi vieux que
mes os me laisse à le penser.
Au fond de ma cabane, chaque matin. Je
me lève en regardant les tôles, comme toujours je m'assied au bout
du lit, le dos contre les planches.
Alors je regarde ce trou à l'autre
bout de la cabane.
Ils doit déjà être tard, c'est
l'après midi. On m'avait dit que le sommeil s'en allait avec l'âge,
des conneries.
On m'avait dit pareil de la passion.
L’Homme mériterais de rester enfant.
Je vois ce trou, le regard à l’âme.
Mes pensée se perdent dans
l'imaginaire.
Qu'il fait chaud dans ce cercueil, je
sors. La plage est envahie, à tout ces gens heureux d'être fait
pour ses mains.
J'ai toujours été à quai. Je
t'attend.
A cet amour qui viendras, vieille. Pour
moi elle sera toujours celle, qui fait s'en aller chagrin.
Le soir court, le soleil à mauvaise
mine, la lune, heureuse, discute déjà avec les étoiles.
La mer passive assiste à cet échange.
Celui de deux dieux qui ne se connaîtrons jamais et qui pourtant de
leur valse font perdurer nos vies.
Au détour d'un avion je te vois.
Au fond d'un paquet de tabac je te
chope. Alors je te fais danser dans une feuille et te voilà mon
amour ! Tu es là brûlante! Je te sens dans tout mon corps !
Entre douleur et plaisir.
Une dépendance.
Alors ma clope au bout du bec, je
cours !
La plage est à moi !
Le gamin de tes rêves !
De mon oreille gauche j’entends la
mer qui chante, comme toujours excessive, dans un fracas.
La lune qui se projette sur la peau de
l'eau, elle nous sourit mon amour.
Je cours, je chante, j'hurle, j’aboie !
Tu es là mon amour, tu es enfin avec
moi !
J'ose à peine te le demander. Faisons
l'amour.
Il y a ce tout qui nous invite. Ne
laissons pas le temps nous dépasser.
Je me réveille, le soleil déploie son
aura.
Me revoilà, dans un fracas. Le mal au
crâne.
A rejoindre cette épave. »
Viens amour.
Putain viens.