Mercredi 21 Juin 2023
23h56
Je bois tôt ce soir, il y a des soirs. Ce qui importe n’est-ce pas
que je bois ? Putain j’en sais rien, je me dis juste que c’est
dur les Joconde, pis c’est dur les Cènes, pis que toutes les nuits
y finissent en Cri.
Cependant je ne sais pas ce qui est le plus
dur, perdre un ami ou un amour ? Pleurer pour l’un ou pour
l’autre ?
Je sais pas, je sais pas, ce qui est le plus dur, un enfant,
j’aimerais être, de ceux qui se consolent en essayant d’oublier,
de ceux qui se convolent sans regretter. Être un enfant qui ressent
sans vraiment le comprendre.
Tout était plus simple avant,
j’ingérais la merde de quelque part sans me demander par ou elle
ressortirait.
J’ai tout encaisser, sous un lit quand le bébé
qu’était mon frère hurlait à chaque coup, à chaque hurlement de
ma mère sur la porte du salon qui la séparait de mon père, quand
l’aîné me noyait dans les chiottes, que toute ma famille s’est
éloigné de mon père sans que je pige pourquoi, quand les noël
sont devenus des rancœurs ou il fallait juste divertir Nicolas dans
l’escalier, que mes parents m’ont interdit l’amour, quand j’ai
commencé à chier du sang, à accepter d’être mort parmi les
vivants, de me faire cracher dessus sans demander mon dû.
Il a toujours été là le con. Si je suis un enfant de putain c’est
un enfant du saint. Mais il a toujours accepté, d’être, presque
comme s’il le revendiquait, par amour, d’être un enfant de
catin.
Il n’a avoir avec la sentence, déjà trop conscient d’être
imparfait, ce n’est pas le Christ, il n’a aucune prétention,
c’est celui qui veut avancer avec le monde et qui rêve en silence
de l’emmener avec lui.
Putain que c’est injuste que
lui revienne ce fardeau, mais dieu que c’est injuste ce que tu nous
ai punis à être, et la question de la vertu, de la décence, de
l’humilité n’ont rien à voir là dedans, si tu existe sache que
ton égo est absurde (bien que je sache que tu puisse t’en défendre
car l’absurde est l’apanage de l’Homme) et que tu n’es qu’un
malheureux parmi tant d’autres.
Malheureux d’un manque d’amour, de se grandir, de devoir
apprendre aux autres pour ne jamais se comprendre, malheureux d’être
seul, triste et sadique.
Si tu existe tu es le pire des
amorales qui puisse exister, le pire des immatures, le pire des
sociopathes… Si tu existe tu es à tout les égards Inhumain et tu
as perdu le contrôle des amoureux qui peuplent cette terre.
Jouons le jeu que je ne reparle plus jamais de toi, car contrairement
à sa culpabilité à lui, toi je ne te pardonnerais jamais, pire je
ne te normaliserais jamais, tu es la pire des ordures, tu ne mérite
que de pleurer durant l’éternité face à la projection de tes
remords.
Mais putain ce que ça me coûte de le voir s’en
vouloir… De le voir capable de remettre en question la question de
sa propre innocence, celle qu’il connaît, celle qu’il chausse,
celle qui l’habille…
Et putain que je l’aime, que j’espère
le soutenir, quitte à ce qu’on soient plus que trois contre les
autres !
Il ne le sait pas encore mais on s’en fout, on
ira avec Laulau y pécher des truites dans la tamise ! En
novembre ou en été, on s’en fout tant qu’il est question de se
vivre, ce n’est une question d’autres, juste de se vivre!
Et pire que ça, pour tout ceux qui sont nos juges, en
commémoration on se marrera !
Vous m’entendez ? On
a beaucoup trop traversé, putain qu’on en fera des blagues !
De votre misère, à travers l’autre, les réseaux, on vous
emmerdes !
Notre vie sera celle là, elle sera voulu et
sûrement plus belle que vous toujours esclaves, que ce soit de ce
qu’il se dit, de ce qui ne se dit pas ou de ce que l’autre en
pensera !
On sera heureux de se savoir conscients d’avoir
choisi, une voie, la notre.
Å
se construire une cabane au bord de la
Durance, à accepter ce qui est, qu’elle n’a rien de simple, que
la vie n’est qu’une offense, qu’un brasier sur lequel on envoie
nos larmes. C’est
la vie, c’est cela que je veux avec vous. Se couper du monde, avec
Lucie, sûrement
plus que tout le reste, pour la
comprendre.
Je sais qu’elle me dirait que je n’y écrit rien de ce qui dois
se dire, à y écrire, à y vomir contre le clavier. Mais je sais que
je lui contraindrait toujours, la pensée, la croyance d’un savoir,
« de celui qui conquit l’espace, de la guerre dans les
étoiles »*.
*Saez
La Symphonie des siècles,
01 Juillet 2023
Mardi
18 Juillet 2023
04h18
Moi j’ai envie de
te dire des choses que je regretterais,
moi j’ai envie de
te dire que je ne sais plus si je sais encore aimer,
moi j’ai envie de
te dire que je ne saurais même pas te le dire,
que je t’aime ou
que ce n’est pas le moment.
Moi j’ai envie de
te dire que je te veux pour tout le temps que j’ai à y foutre ici,
moi j’ai envie de
te dire que je n’aurais jamais aucune raison d’y être
malhonnête,
moi j’ai envie de
te dire qu’il n’y a de toute les façon qu’une façon d’y
danser,
que c’est d’être
à l’autre un don de soi.
Qu’il n’y a rien
à y écrire d’autre que la peur d’y perdre son orchestre,
de s’y perdre soi,
pour l’autre,
pour s’abandonner
soi.
Moi j’ai envie de
te dire que je t’ai toujours écris au bord des larmes,
mais que celles-ci
étaient contenu dans un clavier,
et qu’il ne faut y
voir autre chose que l’amour,
d’un passeur qui
guide son ombre.
Moi j’ai envie de
te dire que je ne te le dirais jamais,
que j’espère
savoir l’écrire,
que je parle
beaucoup mais qu’il n’y a rien à dire,
entre nous.
Qu’à ton sourire,
qu’à ce regard,
tu me chuchote un
cri,
que tu me dis que
l’on a besoin que d’un lit, tes yeux contre les miens et ma main
contre ta joue.
Moi j’ai envie de
te dire que je suis enfin l’entièreté de mes personnages,
que sans toi je
pourrais être le marin,
mais que je préfère
savoir qui m’inquiète au port,
que je préfère
savoir pour qui j’y accorde ma guitare.
Moi j’ai envie de
te dire que je suis enfin l’entièreté de mes personnages,
que sans toi je
pourrais être le paysan,
mais que je préfère
savoir pourquoi je fais tous les jours ce kilomètre,
à fumer sous une
brise, sur ce pont, les yeux au ciel, en attendant de t’apercevoir.
Moi j’ai envie de
te dire que je t’ai toujours écris au bord des larmes,
que je les ai
découverts avec toi et que j’aime à travers ce brouillard pouvoir
te regarder,
que je les ai
redécouverts avec toi et que tu a su me redonner affect,
que tu as su en
faire un salon ou Damien est sur sa guitare et ou tout les murs sont
des bières fraîches, ou tu me caresse le crâne.
Il ne faut y voir
autre chose que l’amour,
d’un passeur qui
guide son ombre,
il ne faut pas y
voir autre chose que la passion,
que l’haleine qui
se transmet à l’autre.
Je ne regarde plus
le ciel de la même manière,
je regarde le ciel
en sachant que je ne suis pas seul,
que je ne serais pas
seul à y sauter de la terre jusqu’à la lune,
que je ne serais pas
seul à vouloir y migrer.
Je regarde le ciel
en sachant que je ne suis pas le seul,
que je ne serais pas
seul à y sauter de la terre à la lune,
que je pleure de
pouvoir la rejoindre,
cette poussière qui
me crie silence.
Je ne te dirais
jamais,
que je rêve d’être
le marin qui pose pied sur une plaine vierge,
que je ne souhaite
que le moindre contact de nos compères,
que je ne veux plus
leur survivre.
Je ne te dirais
jamais,
que je sais qu’il
n’y a rien pour moi ici et que l’entièreté de ton monde y
réside,
que je sais que tu
ne peux vivre sans les voir,
sans les aimer.
J’ai envie d’être
autre,
et je ne suis pas
sur de pouvoir le vivre qu’à travers toi,
qu’à travers ce
que l’on se croit,
je ne suis pas sur
d’être moi.
D’être moi à
travers l’autre,
si ce n’est de ton
sexe, de nos nuit à s’exaucer,
à se surprendre, à
se chanter.
Je ne te dirais
jamais,
que je voudrais que
l’on se perde à l’autre bout du monde,
entre sable et
rocher,
que l’on y vive
d’aucuns autres que de ceux, que l’on sache les aimés, mais que
tout les soirs, regardant les étoiles, on se comprenne.
Je ne te le dirais
jamais mais j’aimerais que tes parents disent que l’endroit ou
l’on vit est une oasis,
que mes vieux me
disent, les larmes aux yeux, que l’on est heureux,
que mes frères y
passent avec leurs familles leurs meilleures vacances,
que mes ami(e)s s’y
composent rochers, qu’ils soient résistants à l’érosion du
temps, qu’ils y viennent à chaque vacances, avec leur ami(e)s,
juste pour que face à l’océan on se fête comme il se doit, dans
le respect de tout ce qu’ici ba fait loi.
Lettre à Kate :
« Je ne sais
plus ce qu’être heureux. Je pense malheureusement que l’ensemble
de ma famille a oublié ce terme. J’aimerais beaucoup qu’un jour
mon père se lève, la larme à l’œil, dans un sanglot de rire,
d’une rêve qu’il aurait fait la nuit.
Que celui-la se
transmette à ma mère puis à mon frère qui sera là pour les
vacances de noël, Vincent aura daigné nous voir, alors au petit
dej, certains bourré, d’autre non, on en rigolera. J’aimerais
cela.
C’est
malheureusement impossible, la moitié, si ce n’est la totalité,
de ma famille est à crever, l’autre ne s’en rend juste pas
compte.
Il serait temps d’y foutre le bordel pour, au bout
d’un micro, les rappeler à cette condition.
Et en même
temps, qui ici bas peux ne pas se sentir coupable ou au moins se
sentir autant en dessous que le centre de la terre ?
Il n’y a rien de
plus beau que de tomber amoureux.
Il n’y a rien de
plus beau que de croire en l’autre.
Il n’y a rien de
plus beau que de lui confier sa vie.
Il n’y a rien de
plus beau que de la chanter bourrer, la gueule face à l’église,
comme si c’était un sort qui pouvais vous rendre immortel.
Il n’y a rien de
plus beau que de la voir sourire à ce contact.
Il n’y a rien de
plus beau que de la voir rougir à chacune de tes blagues, et
surtout, surtout, il n’y a rien de plus beau que son regard, que ce
regard.
Allez salut vous,
vous tous, il n’y a rien qui me sourit mais je ne vous supporte
plus.
Rien ne vous
inquiétera jamais, la ligue des droits de l’homme : des
lobbyistes, au mieux des militants.
L’ensemble d’une cohorte
de scientifiques qui vous disent qu’ils n’ont pas réussi à
modéliser une catastrophe bien plus proche que ce qu’ils avaient
calculé : des alarmistes…
Un enfant qui vous dit qu’il en
crève, que ce soit d’une guerre civile ou d’un dictateur : un
parasite.
Je crois bien trop à l’Humanité pour continuer
parmi vous.
Tout cela me fait
pleurer, je n’accepte aucun enfant mort ! Je chiale à chaque
crabe qui s’écrasent sur les rochers, je ne peux plus vous être.
Je ne rêvais que d’une folie d’amour mais vous n’êtes que la
folie d’un spectacle. Comme aimer, à applaudir, à se lever bien
trop tôt, un spectacle, avant sa fin.
Vous ne vous croyez
que les témoins d’une représentation quand celle-ci est
l’humanité.
Je vous hais, je
vous ai toujours hais, je me noie dans votre jouissance, je me noie
dans votre suffisance.
Il est absolument
magnifique de constater la soumission à la jouissance éphémère
d’une humanité surtout quand celle-ci ne repose que sur
l’aliénation et la survit éphémère du plus grand nombres.
Que vous faudra
t’il, surtout vous les anciens, pour vous réveiller de trois
siècles de mensonges ?
Rien ici n’est
infini, rien ici n’est création, tout ici n’est que le produit
de ce que l’on a transformer. Combien de siècle nous faudra-il
pour le comprendre ?
J’espère, avec
elle, avoir un enfant de nous et en adopter un autre, et j’espère,
absolument, que leur humanité sera moins amoral que la votre, qu’il
y seront de ceux qui acceptent le frère qui doit se sauver de la
mer.
A moins que l’humanité soit devenu vos stupidités,
qu’il n’y a ai plus aucun discours à construire, que seul les
pays du nord y survivent, alors j‘espère, absolument, que mes
enfants sauront y construire une cabane auprès d’un lac, à y
pécher le peux de poisson qu’il reste et savoir faire survivre les
leurs, hors de ce que l’humanité aurait pu devenir de plus
terrible, se survivre la leur.
Et j’espère
absolument qu’un jour, mon père se rendra compte qu’il n’a
rien d’humaniste et que ma mère se rendra compte que la faiblesse
de son couple l’a amené à accepter bien au-delà de la moral.
Alors, alors peut
être j’espérerais y crever au-delà de 40 ans, je n’y crois
malheureusement pas, je suis convaincu que chacun de nos dirigeants
diront « à quel point il est si difficile de sortir d’une
économie qui les enlaces» (tu m’étonne fils, de tout les salauds
tu l’a aimé plus que n’importe quel religieux), que chacun de
nos parents diront : « qu’il n’y avait rien à faire
que de les croire pour le bien de nos enfants » (tu m’étonne
fils de la télé, il était si simple de ne pas chercher à y
comprendre autre chose, le confort). Même si on les convoquait à
Nuremberg pour un meurtre qui surpasse et qui surpassera
excessivement le premier jugement qui fut rapporté là bas, ils ne
se tairait pas, sachant, selon eux, comment et surtout, et surtout de
quoi se défendre !
Tant que nous ne les
aurons pas tué il nous sera impossible de continuer. Et si comme moi
vous ne considérez pas que le sacrifice de milliard d’être
humains, plus mal loti que nous, doit être le choix que doit faire
l’humanité, alors exterminons tout ces amorales, c’est cela être
humaniste et rien d’autre.
Il y aura toujours,
j’espère, la beauté de ton être, nue, le matin quand je me
réveille. Que l’on y vive contre tout les autres ou que je veuille
tous les tuer, j’ai besoin de toi à mes cotés pour me parler
d’amour. J’aurais toujours besoin que tu me parle d’amour. Quoi
que l’on décide, quoi que l’on se nage. J’aurais besoin,
toujours, saoul, de te savoir riant, à mes cotés.
Quand bourré je
piétine le jardin d’un pote, quand bourré je vais trop loin dans
les blagues, quand bourré, je suis à deux doigts de croire que
l’univers tiens dans ma main ; j’ai besoin de toi.
Tu es de très loin
la plus intelligente de nous deux, tu sais te taire quand il n’y a
de peine de se crier, tu sais observer quand je ne sais qu’hurler,
tu sais être le maître quand je ne suis que le violon.
Tout ici m’es
étrange, étrange parce que je ne vois pas ce qui manquerait,
étrange parce que je ne comprend pas ce qui vous lie.
Tout ici m’est
étranger, j’ai l’impression d’avoir mille ans. Personne ne se
réfléchi avant de parler, aucune personnalité de plateau n’a la
sagesse pour exercer.
Y a un truc ici qui
me flingue, y a un truc ici qui me pousse à vous fuir.
Je ne sais pas si
c’est de savoir qu’aucun des débats ici bas ne s’étaie,
ou si c’est de
savoir que personne ici n’ à l’envie d’y construire une
démocratie avant la promesse de l’autocratie.
Elle est obligatoire
si nous n’enclenchons pas une très forte transition.
Nos enfants vivront
soient en dictature soient dans un pays autocrate, c’est un fait,
vous me l’opposerez autant que vous le désirez, comme tout les
fait décrit par le GIEC depuis les années 60 et qui se réalisent
plus tôt que prévu, ce n’est en aucun cas une question, c’est
un fait.
Vous m’avez
conçu, vous m’avez détruit, vous m’avez re-conçu, puis re
détruit pour vivre dans un monde dictatorial, même les plus
conscients d’entre vous n’ont pas considéré la question (il
était bien plus simple de se dévorer la question du marxisme),
dois-je y faire naître un humain dans ce monde ?
Pour tout ce qui a
déjà été, pour tout ce qui sera, je t’aimerais. On en fera un
bout de sois ou on en adoptera un bout de celui qui ne nous a rien
demandé.
Il sera là, il sera
l’Humain, il n’aura rien demandé, que ce soit de notre fait ou
celui d’autre. On l’aimera en le sachant, autant que je pourrais
écrire mille pages sur la raison de t’aimer. On l’éduquera dans
l’amour de l’autre, de celui de son frère, qu’il soit étranger
ou des siens. On l’éduquera pour en faire un de l’Humanité, un
de ceux qui ne détruirons pas cette œuvre comme nos parents.
Bien sur qu’on les
y a forcé, à ne rien y voir, bien sur qu’on les a trompez à y
croire qu’on pourrais faire dix mille champs sans jamais y voir un
arbre, bien sur qu’on les a forcé à prier religion en enlevant
chaque pierre de leur églises.
Mais bien sur comme
toujours, il y a ceux qui ont résisté, comme dans chaque dictature,
il fallait les savoir pour lire leur science, comme toujours il
fallait se construire hors de tout cela pour y considérer.
Et bien sur mon
enfant que je dois les écouter pleurer en sachant tout le
ressentiment que j’ai envers eux. Je leur dois le silence, parce
qu’ils n’ont rien demandé, qu’ils se sont fait avoir, que ce
n’était que le peuple, qu’ils sont triste d’en faire partis,
justement parce qu’ils ont cru, et croient toujours, qu’ils n’en
feraient plus parti.
Pourtant ils étaient
de ceux, des incultes, on leur avait fait planer, l’espoir d’être
un(e) autre, ils s’étaient cru humanistes. Ne leur en veut pas mon
enfant, il n’y à qu’à se rendre le dimanche sur la place de
l’église, qu’à les voir s’égosiller à se pendre.
Et oui ma fille ton
père sera malheureux parce qu’il y passera, il agonisera, pas
qu’il soit bon à pendre, qu’il ai trop compris, qu’il ai
maudit sa famille et qu’il espère leur rendre, sur l’échafaud,
leur rendre, la trahison d’un siècle que nul ne pouvait ignorer,
outre se dire qu’ils étaient étranger au besoin de l’humanité
et que toujours, en fumant sur un balcon, que toujours en regrettant
tout ce qui s‘était passé, ils pourraient échapper à ce qui
nous fais morale.
Je suis absurde mon
enfant, mais j’espère que tu sera parmi les plus beaux d’entre
vous, pas qu’il y ai une beauté dans le jugement des tiens, mais
la plus belle d’entre les tiens, jugée par le ciel, jugée par
ceux qui ne vous juge pas, jugée parmi les cathédrales, jugés
parmi tout ce qu’on aura construit en pensant que c’était ce qui
survivrait à l’humanité.
Montre nous gamine
que ce qui survit à l’humanité ce n’est pas une pierre mais les
idées, que le capitalisme n’avait dans son bide aucune vertu,
qu’il n’y a qu’à pencher la gueule face à la nuit pour y
construire la vie !
Montre nous gamine,
que nous n’avons rien à t’apprendre, qu’on a dansé, en
transe, une folie, que tu saura ici bas retrouver l’équilibre,
l’aimer dans une nuit enneigé, à t’en faire prendre le cul et
lui dire d’aller se faire une morale, raconte nous la vie, raconte
nous l’Humain.
Pis j’espère
absolument ma gamine, ne pas t’apprendre ce que voudrait ton grand
père mais t’apprendre ce qu’il ne te dira jamais. J’aimerais
absolument t’apprendre l’amour de ta grand-mère, ce qu’elle a
d’incroyable qui est d’enlacer tout en sachant le séparer.
J’espère absolument que ta mère t’aura appris l’art, le
besoin d’un partage, celui d’y voir absolu dans un contact.
J’espère absolument avant de me mourir, que ton oncle t’aura
transmis la surprise, que l’autre t’aura dit de toujours y
croire, que ta tante t’auras donnée sa rage et que moi.
Que moi je t’aurais
dis d’aimer, quoi que dise l’autre, quoi qu’il en sois stupide
ou bien même trop innocent, l’humain n’est ici que pour aimer.
Je ne veux pas
partir avant d’avoir dit à chaque humain de cette terre son
absurdité, face à la nature, face à sa propre construction. Ma
volonté qu’il se saisisse de ce qui est en amont de cet écrit et
ce qui sera en aval et surtout l’importance de l’amour, c’est
ce qui nous constitue, aucune espèce n’a d’amour pour nulle
autre raison que la survie, seul la notre crois en la fidélité et
la bonté d’un autre être hors de toute condition.
Je vous aime, tous,
et vous aimerais toujours, pas que je crois en vous mais que je ne
sache faire autre chose que de vous espérer.