vendredi 3 mars 2017

Au dela d'une nuit


Au dela d’une nuit

20.02.17
08h17


Au delà d’une nuit dont ils ne veulent pas,
sous les toit.
Offront leur une nuit à chanter, sous leurs toits.

Comme si je n’avais plus d’inspiration sur le moment,
c’est juste que ça ne parle pas de cul,
crois moi il y aura toujours ce marin.

Quant la lune te guide,
qu’elle te montre les seins,
sur la rue, tes boulevards,
tu n’y crois qu’un soir.
Et pourtant,
toi tu y vois deux tollards.

Dans cette société,
méritocratie folle,
un toit où nous chantant ?



03.03.17
1h04


On peut écrire mille fois ce sourire,
s’ils se ressemblent alors que l’on me pende.
Me vient soudain le songe,
celui de ne plus parler d’un triste millénaire,
de ne plus hurler tes siècles,
de me branler en plein rue,
charque pancarte ou chaque pute m’emporte,
ne plus être de ceux qui pense au printemps.

Que tu sois de celle qui n’y crois plus,
d’un homme ou juste liberté,
je ne suis de celle qui en redemande,
plus de douche, le sperme entre les dents,
d’un peu plus, de consumer.

Il n’y a plus bourré que moi,
pourtant d’un mois sans écrire je ne me relève qu’en ce soir,
au milieu de cette rue,
un caniveau comme chemin,
vomir à ne plus chialer.

Vomir à ne plus vous hurler.
D’esperer qu’il y a un dieu ici bas,
Pour enfin vous enfler.

Et pourtant, au toujours subsitera ce marin,
celui qui attend son destin,
entre deux planches de pin,
Saoul à en bouffer du sable,
au toujours la raison.

Il t’attend ici bas,
qu’il est con cet amour,
devant une otarie, tout ton toi,
à,en bouffer du sable,
à rever qu’un jour tu sois.

Il écrit entre deux vents,
il écrit vite,
ce que les étoiles mendiants,
du peu de grâce qu’ils leur reste,
de trop peu de regard,
de trop peu de tendresse,
lui demande d’accoucher sur le papier.

Mais putain qu’il les comprend autant qu’il les implorent,
la bedaine gonchant le sel,
il aimerait en pleurer.
Quand d’un seul effroi,
il peut s’acharner.

Et si d’un siècle il ne veut plus souffrir,
c’est d’être encore le bouffon d’un connard.

C’est que je ne peux plus vous souffrir,
et non je ne m’y integregais pas,
de vous tous enculé qui ne voulez d’une égalité,
couper les têtes et enfin être de ceux qui vivent liberté,
notre devise républicaine embrasse deux mots antinomique,
à moins que l’on considère que l’égalité est une liberté.


Je te suis de moins en moins malade,
il n’y a qu’a voir la baisse de ces médicaments,
et pourtant,
j’espère de notre balade,
il aura une danse, un peu de transe et la pluie.
Je crois que plus que jamais j’en suis dépendant.

De toute leur putain,
ces politiques qui s’aiment.
Nous n’avons plus de recours,
qu’une guillotine et la haine,
un seul combat celui des armes,
à jamais de ce pognon,
cramer un pouvoir.

Il yaura la guerre ici c’est sur,
celle que l’on mérite ou celle que l’on croit.
Et crois moi plus l’ardeur approche,
moins je la vois,
celle que l’on croit.



10.03.17
03h04


Allons là pour s’aimer,
là ce soir,
à penser à quoi,
à penser à toi et moi,
parce qu’il n’y a pas un cavalier,
parce qu’il n’est pas de chevalier.

Il n‘est que toi et moi,
de deux humain,
d’un noble ou d’un printemps,
d’un égoisme je nous choisi pour exister.

Allons là ce soir,
allons là pour s’aimer.
Puisqu’il n’y aura jamais de là bas,
un ailleurs,
un pour toi et moi.


C’est l’écrit d’un gars qui n’a ni amis ni amants,
jusqu’au bout, admirable, abominable.
Il n’y a rien à y envier,
que d’y voir une rose, un ciel triste.
Celui d’un ami disputé,
celui d’un amant sans sueur.

Qu’à y voir un fantôme,
celui de tes regrets,
celui d’un miroir,
le murmure d’un temps,
un souvenir et ce vent.
Je ne rêve que de cela.
Etre un fantome,
celui qui te fait poser sur un banc,
tu lis ces lignes et te reviens,
un parfum,
celui de l’ami,
d’un amour,
d’un moment.

Je ne rêve que de cela,
pas besoin de te parler de toi,
à travers ma belle,
cette mer,
tu y vois le saint qui te guide.


D’une masturbation,
bourré(e),
je t’apercois,
tu es là au creu d’un lit,
trop de pinard,
à sacrifier un mois au fond du rade,
tu ne peux que t’exaucer.

Les mains au fond du trop pleins,
les yeux qui se joignent au ciel,
de plus en plus vite,
tu ne veut qu’être béat,
il est fini ce temps, il n’est plus d’illusion.
Quand enfin,
de trop de verre,
tu as osé(e),
hurlant, tout les va et vient,
ne reste que ce silence,
celui de tes doigts luisants,
tu es béat.