dimanche 12 avril 2015

12/04/2015

12/04/2015
22h12



Je t'ai crié l'amour, tu n'a jamais voulu venir.
Bien bourré, je n'en peux plus de t'acclamer.

Je suis navrant ? Le siècle est décadent je ne suis que son disciple.
Écrivant sans se relire, sans talent, en continu.
Le vomi au fond de la gorge.

Qui que tu sois, je te veux dans mon lit.

N'est ce pas nos valeurs ? Un oubli permanent ?
La vitesse de l'info, de nos média, de nos vies. L'avenir du monde....Que l'on croit.

Je t'emmerde, à toutes ces femmes qui au printemps s’enivre du doux parfum de fringue transparentes.
Vous êtes magnifique, surtout vous, mes amours, celle que j'ai touché, celle que j'ai aimé, celle que j'ai rêvé.
A cette pétasse, trop belle pour être.

Au quotidien, cette lâcheté, présente, qui nous bouffe tous un jour.
A l'alcool qui nous permet d'en survivre.

Ce soir, je suis là, bourré et heureux, grâce au breuvage qui nous lance dans un paradis éphémère. Duquel on se lève avec le mal du monde.

Il n'y a qu'avec l'alcool que j'ai cette sensation de liberté, le reste n'est que douleur. J'ai l'alcool heureux, bien plus heureux que la vie. Celle-ci, malade, souffrant d'un trouble anxieux généralisé, de phobie d'impulsion...Celle-ci, lourde à porter.

Le suicide ? Je n'y crois pas. Je le redoute.Il n'y a rien après la mort. La vie est seule maîtresse sur terre. Que tout ceux qui en naisse sois des abruti ou non, elle seule nous procure l'amour, la bonté et le vide.


Et la vie, celle en question ? Elle est incroyable et putassière.
Elle est belle, elle est capricieuse.

A ces textes j’espère la réussite, à mes doigts sur cette guitare j’espère le succès. Je ne vivrais que pour vous s'il le faut. Le reste est douloureux.

Et il y a tout ces yeux. Toutes ces bouches. Tout ce charme.

J'en veux tellement plus. A vous tous qui me lisez, nous en voulons la joie. Hors de ce temps, de ces jours opprimants, bercé par une actualité hallucinante.


«  Le monde ne prend plus le temps de se poser le cul.
On nous oblige à penser vite. A être un maillon surproductif, d'une chaîne industriel.
L'hyperactivité est valorisé, à outrance. Pourtant c'est une maladie, la manie.
On fais culpabilisé le dépressif, il est individuellement défaillant. Il ne tient pas les cadences.
Il est hypomaniaque.

Je ne veux plus faire partie de cette société.
On surmédicalise la dépression et les névroses, 99% des personnes atteintes (25% de la société) n'ont pas besoin de médicament mais de changer de vie.
Sauf que la médication permet de maintenir nos société debout, de ne pas penser au niveau macro-sociétal, de faire vivre l'industrie pharmaceutique et de faire vivre une économie.

Je n'ai plus peur de dire que je veux vivre à la campagne. Écrire, faire du potager.

Dans notre société on a plus le droit de dire « je suis triste » ou « je suis fatigué ».

La pub nous dis de bouger, sans cesse.

La jeunesse va droit dans le mur, c'est à celui qui aura le plus voyagé, le plus fait, mais pourquoi ?
Quand je dis que si je repars à l'étranger, je vais en écosse on me sort toujours « tu vois pas plus loin que le bout de ton nez, ça y est tu connais un truc tu veux y retourner ». Bin oui, j'y connais rien, j'ai rien découvert de leur culture, du mode de vie, pourquoi allez ailleurs ?

Pourquoi ne pas retourner le raisonnement : « je vis pour ne rien regretter sur mon lit de mort ».

C'est stupide. Quel est l'intérêt d'une vie sans regret ? Au moyen age, les dépressifs étaient des nobles qui avais tout fait de leur vies et qui se faisait chier.

Reprenons le dicton « je ne veux rien regretter à ma mort ». Ne pas avoir su réfléchir, respirer, crée de la vie autour de soi, c'est un regret.

La société me veut casanière. Je veux faire, vivre, mais à mon rythme, je veux prendre le temps de penser et d'aimer.

La surconsommation d'image, de lieux, d'alcool, de fêtes, de bonheur éphémère, c'est une direction macro-sociale qui arrange tout le monde, sauf l'individu.

Je veux regretter à ma mort, mais je ne veux pas mourir seul.
Je veux regretter d'avoir trop aimé ma vie. De mourir. Avoir peur.

J'ai toujours écris sur des Hommes passant leur vies à regarder les voiliers s'échapper, je crois que je comprend pourquoi.
Je veux voyagé, mais je veux surtout passer trois moi paumé au fin fond des Highlands à voir les villages, l'animation, les bars, tisser du lien. Pas partir, d'un rythme effréné, à m'évanouir à chaque monument.

Je veux pouvoir chaque jours, regarder le soleil qui se lève, prendre le temps de faire une sieste, d'écrire.
Voyagé, apprendre à connaître le monde, les gens.

Je ne veux plus de tout ces masques, de tous qui crèvent de trop pleins.

Je veux prendre plaisir à manger un bon poisson et boire un bon vin.

Je ne veux pas m'habituer à l'envie et à l'orgie. Ça doit rester un bonheur, non un mode de vie.

Je pense vraiment que la planète entière a tout intérêt à prendre le temps et a arrêter de regarder Redbull nous dire à longueur de journée que « l'on a qu'une vie ».

Je n'ai qu'une vie, je veux pouvoir aimer, me souvenir, et me rappeler ce qu'est la rareté et l'envie.
Ne pas trouver l'euphorie normal, banal.


Pour finir je ne peux que conseiller la vision du documentaire : « Dépression une épidémie mondiale », La lecture du livre « cosmos » de Michel Onfray et l'écoute de l'album Miami de Saez.

Je veux désormais faire partie de CE monde, être hédoniste et vivre en le sachant. »




vendredi 3 avril 2015

03/04/2015

03/04/2015
01h11



A l’orée des champs de blé, tu t'en es allé.
Je suis trop lâche pour te chanter l'amour.
Sous ton balcon te montrer que de mes petites bouclettes je pourrais faire revivre l'incendie.


Tu me dis que tu ne m'aime plus, que tu ne m'en veux pas, que tu as du mal à te défaire de nous, on s'est construit tout de même.

Je m'en fous de tout ça et je veux que tu m'en veuille, que tu me déteste, je préfère la haine à l'ignorance. A cette lividité, ce pacifisme, ce bonheur, cette paix, cet avis de décès.


Putain que je t'aime. Que je bois, que je chante. Putain que je t'aime.
Je ne peux m'y résoudre, à cet enterrement.
Je me ferais mince, je me ferais Homme s'il le faut.
Cet autre gars laisse moi le tuer, à coup de poing, l'amour retrouvé dans le sang.

Au détour d'une rue, le monde aperçoit misère. Là, un homme, bourré, te chantant louange. Crochet du droit dans le vide. Penser au kidnapping, penser stupide.

Dans son imper, cacher misère.
Je n'ai plus rien à écrire, tout à te dire.

En haut de cette dune, tu m'aime, j'en suis certain.
Tu veux avancer, ne plus revivre, découvrir.
Je n'ai plus rien à écrire, en haut de cette dune je veux tout te dire, tout te vivre, avancer, découvrir.
Te bouffer les lèvres et se marrer.

En haut de cette dune, le ciel est toujours nouveau, les étoiles changent sans cesse.
Avec la brise laisse toi porter, le vent emmènera tes rires bien plus loin que les vivants.
Sans habits, sans compromis, comme deux être naissant, apprenant et séduisant.

Tu ne seras elle, que de cet aura, tu ne reconnaîtras de moi que les cicatrices.
Des gamins qui s'amusent à faire dévaler les ballots de pailles.
Des adultes timides n'osant succomber à l'envie.

Nostalgique, nous avons grandi ensemble, de la passion, du souvenir, du confort, tu te souviens.
Au delà de ce trop pleins, la flamme s'est éteint.
D'un autre tu essaye, soufflant sur les braises. Il faut que ça marche. A l'aventure tu as voué ton cœur.

A toutes ces forets que je feraient brûler. Faire vivre un torrent de lave.
En haut de cette dune, tu m'aime, j'en suis certain.

La nuit moi je t'écris, les yeux en guise de plume.
Si tu savais touts les rêves qui se nichaient sur tes chaussures.

J'ai mal au cœur.
De savoir qu'elle n'étais pas.
De savoir qu'elle sera, le plus beau des ailleurs.

Que l'on est fait pour leurs survivre, que l'on est fais pour les tuer.
Je sais, du haut de cette dune, abandonné à nous même, sans échappatoire, que tu m'aime.
Je sais que ton rire n'aura pas de témoins.
Que seul le vent pourra entendre nos baisers.
Que celui-ci en hommage à cet amour, dansera toute la vie, à faire chavirer leurs cœurs.
Je sais du haut de cette dune, que tu t'abandonnerais au fond de mes bras. Je sais que j'en mourrais.
Je sais que tu ne veux plus. C'est au présent, à l'avenir, que je veux vouer ma vie.
Viens sur cette dune, regarder avec moi, au crépuscule, ce ciel noir, ce calme.
Cette évidence de nos corps.