Mercredi
31 Août 2016
02h38
Je
suis encore bourré ce soir. Je sais je l'ai trop dis. Je m'en rend
compte en ayant lu ce bouquin, il s’appellera « le premier
voyage ».
Mais
c'est juste que je ne veux écrire que totalement ivre. Même bourré
à l’extrême comme ce soir, j'en suis à avoir envie d'aller
demander au bar du coin s'il peut me servir une « bière à
emmener ».
Bien
sur il y a toi que j'ai hurlé sur trop de page et putain que je
t'aime autant que je te vomis.
Sois
tu viens brûler nos nuits sois tu me crache à la gueule.
Mais
il y a aussi tout ces autres, des sujets qui m'embrases.
Que
ce soit d'une amie malade, d'une société aveugle.
Il
n'y a rien de plus vrai qu'un ami de bar.
Quand
trop tard sur le comptoir tu es seul.
Il
y a celui qui habite à Soteville-les-Rouen, qui met du cancer dans
nos maisons et qui boit plus que toi.
Et
il y a ce moment ou tu rentre pour écrire.
De
rue froide en rue froide.
Tu
rentre dans tout appartement, seul.
Il
y a cette inquiétude, quand bourré, tu cherche en titubant,
l'alcool qu'il te reste.
Taper
sur la machine, frigo, taper sur la machine, placard, taper sur la
machine, paillasse.
Des
bières. Putain que j'ai soif.
Il
n'y aura rien d'intéressant ce soir. Que les écrits d'un bourré
qui se lamente sur sois. Vous en avez l'habitude.
Putain
que j'en pleurerais. Putain que je quitterais tout. Les amis, le
boulot, le tiers monde. Juste pour que tu sois là.
J'ai
autant peur que vous que ce livre sois publié.
Peur
de devoir écrire encore, de ne plus pouvoir pleurer sur ta gueule.
Peur
de devoir me justifier, de tant de masturbation, d'une impertinence.
Et
il y a tout ces réseaux sociaux, comme une cabine d'essayage, quand
on en sort dans sa nouvelle robe, on fais toujours gaffe au regard
des autres, assieds à attendre que leurs moitié(e) se
découvre :« Ho non je ne vais pas partagez cela, que vont
dire mes amis sur ma timeline ! ».
Mais
connard tout le monde s'en branle, sauf ceux qui veulent te
connaître, ceux dans leurs tours.
Trop
bourré et pourtant en recherche du plus.
Dans
la préface de ce bouquin il y a marqué : « à ne pas
avoir peur de la mélancolie »
Vous
l'avez déjà lu, je suis sur que vous comprenez.
Allez
putain ! Avec moi, gagnons un prix ! Celui² des riches,
celui de Paris !
Pour
me permettre de ne vivre qu'à travers vous, et même si mon lit est
bordé de femme, de la réussite de la prose me manquera toujours
Amandine.
Pour
y vivre, en Ardèche, avec mes chèvres et mon crayon.
Quand
bien même il me faudra écrire une histoire, je serais toujours là
à vous conter malheur et levé de soleil. A vous conter les levé
d'un heureux.
J'aurais
du la prendre cette bière. Quand bien même la maison tourne autour
de moi.
Il
y a moins d'intime, moins de seins qui me vienne. En mémoire.
La
soif. Soif de boire, de s’encastrer la gueule dans le placo. Soif
d'écrire. Soif d'amour. Soif de la baise. Soif de folie.
Et
il y a ce marin, celui qui est tout. Bien sur que ce livre sera
redondant, c'est l'écrit d'un gamin, celui qui pleure de ne pas voir
de pécu dans les chiottes de son école, celui qui chiale de voir sa
copine s’éloigner du bac à sable, qui ne comprend pas pourquoi
ses parents divorcent, pourquoi il ne peut pas avoir tout les jouets
dans les pubs.
Ce
marin qui dans la misère fini sa vie. Quand à la sienne il s'offre
à Vénus. Rendons lui hommage :
« La
face au sable je me marre.
Putain
que je suis bourré en ce soir.
La
quête devant les dieux démocrate a marché.
Devant
la mairie il m'a été permis de me défoncer le crâne.
Mais
voilà je me dois de retourner à ma cabane.
Ma
belle. Ma vieille, m'y attend.
Me
revoilà à dicter mes rêves au sables, en espérant que porté par
le vent, il les pleurent au ciel.
Je
n'ai pas grand chose à dire. D'autre qui a été écrit.
J’entends
les vagues et ses fracas.
Il
n'y a rien de plus beau que ça.
Que
la chaleur d'une passion.
Je
l'entend au loin.
Il
n'y a rien de plus beau que ça.
La
danse des amants.
Et
toi mon amour, quand tu me reviendras, ne me dis pas qu'il y a un
autre.
Que
le voilier n'est pas mien.
Vendredi
30 Septembre 2016
06h34
«
sois tu viens brûler nos nuits sois tu me crache à la gueule »
En
fin de compte je ne suis pas sur de l’avoir trop compté. Il y a
mille façon de raconter la perte. Mille raison de vous conter le
désespoir. Un besoin.
A
ce moment où je me suis rendu compte que celle qui est parti
était autre qu’un bout de viande. L’unique.
Je
m’en souviendrais toujours, de ce moment où elle me chante « à
jamais « et moi pauvre gamin stupide, heureux d’aller fourrés
d’autre culs.
C’est
le récit de ce marin, le chant d’un homme en colère, une rancœur
à se danser la gueule avec les murs. Une fureur au creux du ventre.
Une haine au plus profond de son moi. Celui qui tout les soirs, un
whisky médiocre à la main, pleure face à la mer.
Cette
homme raconte mon histoire, sans fantasque, de ce moment.
Un
mercredi, la fin d’un déménagement. Lorsque sur une table au
milieu de la cour, entre deux clopes, votre amour vous dis au revoir.
On
dis toujours que c’est le plus beau moment, les au revoir. C’est
sublime.
La
conscience n’a pas encore réalisé mais le subconscient comprend
déjà la perte. Alors posé sur cette table, le soleil vous lançant
son bonsoir, il y a deux amoureux pleurant, s’embrassent dans une
rage inconnue. Et pourtant. C’est un au revoir. Pas celui d’un «
à une prochaine ». Non. Une conclusion.
Pourquoi
n’y à t-il jamais plus d’amour qu’à ce moment ? Un
relâchement ? Un réel ?
C’est
comme quand on est gamin et qu’on arrive pas à dormir avant Noël.
Le père Noël est la, éphémère, à peine le temps de déchirer un
carré de papier..
Et
il y a eu ce moment de flottement. Un week-end. A dormir blottis l’un
contre l’autre. C’est ce marin. Putain que j’attends dans ma
cabane. Entre tout les trous, de retrouver cette chaleur.
Avant
cela, pendant un an, je faisais ma vie, enfin, lorsqu’ elle
dormais. Et la. La lune au dessus de nos gueules, un ciel rempli
d’étoiles, à nous bercer.
Nous
n’avons pas fais l’amour du week-end. De peur que ce soit navrant
? Et pourtant que je l’aurais aimé. A ne pas me croire dans un
porno, la dernière année.
Ce
bouquin c’est un journal et oui cette année la toutt passais par
ce deuil. Il y a beaucoup de complainte. Mais je ne crois pas en la
répétition. Ou alors j’ai été mauvais. Ou peut compter ses
seins de mille et une façon.
Et
putain. Ce moment. Ce vide à la table. Non mon ami je suis d’accord
ce n’est pas celle des roi. C’est celle de ceux qui trop heureux
oublie de ce poser la question. Et comme ce marin fut intelligent de
comprendre que ça valait une vie. Et comme ce marin fut heureux d’en
comprendre le sens. Celui d’une vie à espérer la valse autour de
notre table.
Putain
aimer à en perdre raison. Je l’ai vécu, 5 ans, puis deux jours.
Que c’est bon, d’être malade.
Comment
redevenir ? Attendre tout les soirs la gueule plantée dans le sable
? Et pourquoi redevenir ? Comment être ? Devenir ? Au toujours.
J’ai
tout donné à la tristesse. Lorsqu’une naissance devient
orpheline, je lui préfère l’amour à la plage. Souviens toi..
Vendredi
11 Novembre
04h16
Que
ce soit indécent, inutile, stupide ou bien même trop.
Bien
qu'il ne faille rien demander en échange de ce que l'on croit être
un don.
Je
suis bien trop égocentrique pour m’astreindre à cette règle.
Tu
aurais pu répondre.
De
tout ce qui a été écrit.
En
ce jour de victoire, je suis de ceux qui ne célèbre pas une gloire
cachotière, consolation à la honte.
Dois-je
parler de mon amour, du votre, ou de celle de Marianne ?
A
Marianne je préférerais toujours Marine.
Car
de sa danse, cette fièvre, fait naître l’espoir.
Faut-il
parler de l’actualité ? Je n’ai pas changé de point de
vue, il y a une révolution qui nous pend au nez, que ce soit une
troisième guerre mondiale, la fin de notre mascarade, ou une
révolution espérons le pour la première fois populaire, elle
arrive.
Vous
lisez cette ensemble de pensée à la fin de ce bouquin, est-je
succomber à la tentation de réduire celui-ci en 30 pages, de faire d'un monstre une peluche? Ou est-je eu le courage de vous le montrer? Je n’en
sais trop rien.
Que
vous ayez pris plaisir à lire ou non, qu’il y ai eu des répétition
ou non je m’en fous, c’est un journal.
Pour
peu qu’une phrase vous ai poussez à la réflexion et me voila
jouissant.
Il
y aura après ce texte celui de ce roi qui comprendra avant tout le
monde que le voyage est un apotre.
Alors
celui-ci n’est pas le dernier ? Bien sur que si « pour
un peu que l’on soit roi » est hors de tout cela, si je
devais couper dans le gras, il serait le seul survivant.
Il
y a beaucoup de répétition ? Bin ouai, j’ai perdu un amour,
une Joconde, malade, je vomis sur vous comme un bourré serre la
cuvette des chiottes.
Analyse
politique facile ? Bobo ? Révolutionnaire à deux sous ?
La réponse de la cuvette prévaut.
Je
n’ai jamais compris, hippie à la pensée simpliste, bin ouai
l’humain prévaut.
Il
y a ce mal de crane, plus j’écris plus il hurle.
A
être trop bourré on ne réfléchis plus, qu’à la pensée d’un
sexe animal, d’un mur qui en souffre, d’une lèvre gercé.
Comme
une thérapie, une conclusion. Il y a nous, toujours là, il nous reste à
boire, dans le froid de ce gymnase, nous voila les mains entre les
cuisses.
Ma
pièce de théatre s’achève, dans un malaise nous survivrons.
J’arrête
de monopoliser la parole, entre une volonté de pendaison et de
repos, ils choisiront...