vendredi 11 novembre 2016

dernières pages

Mercredi 31 Août 2016
02h38


Je suis encore bourré ce soir. Je sais je l'ai trop dis. Je m'en rend compte en ayant lu ce bouquin, il s’appellera « le premier voyage ».

Mais c'est juste que je ne veux écrire que totalement ivre. Même bourré à l’extrême comme ce soir, j'en suis à avoir envie d'aller demander au bar du coin s'il peut me servir une « bière à emmener ».
Bien sur il y a toi que j'ai hurlé sur trop de page et putain que je t'aime autant que je te vomis.
Sois tu viens brûler nos nuits sois tu me crache à la gueule.
Mais il y a aussi tout ces autres, des sujets qui m'embrases.

Que ce soit d'une amie malade, d'une société aveugle.

Il n'y a rien de plus vrai qu'un ami de bar.
Quand trop tard sur le comptoir tu es seul.
Il y a celui qui habite à Soteville-les-Rouen, qui met du cancer dans nos maisons et qui boit plus que toi.
Et il y a ce moment ou tu rentre pour écrire.
De rue froide en rue froide.
Tu rentre dans tout appartement, seul.

Il y a cette inquiétude, quand bourré, tu cherche en titubant, l'alcool qu'il te reste.


Taper sur la machine, frigo, taper sur la machine, placard, taper sur la machine, paillasse.


Des bières. Putain que j'ai soif.
Il n'y aura rien d'intéressant ce soir. Que les écrits d'un bourré qui se lamente sur sois. Vous en avez l'habitude.

Putain que j'en pleurerais. Putain que je quitterais tout. Les amis, le boulot, le tiers monde. Juste pour que tu sois là.

J'ai autant peur que vous que ce livre sois publié.
Peur de devoir écrire encore, de ne plus pouvoir pleurer sur ta gueule.
Peur de devoir me justifier, de tant de masturbation, d'une impertinence.

Et il y a tout ces réseaux sociaux, comme une cabine d'essayage, quand on en sort dans sa nouvelle robe, on fais toujours gaffe au regard des autres, assieds à attendre que leurs moitié(e) se découvre :« Ho non je ne vais pas partagez cela, que vont dire mes amis sur ma timeline ! ».
Mais connard tout le monde s'en branle, sauf ceux qui veulent te connaître, ceux dans leurs tours.


Trop bourré et pourtant en recherche du plus.
Dans la préface de ce bouquin il y a marqué : « à ne pas avoir peur de la mélancolie »
Vous l'avez déjà lu, je suis sur que vous comprenez.

Allez putain ! Avec moi, gagnons un prix ! Celui² des riches, celui de Paris !
Pour me permettre de ne vivre qu'à travers vous, et même si mon lit est bordé de femme, de la réussite de la prose me manquera toujours Amandine.

Pour y vivre, en Ardèche, avec mes chèvres et mon crayon.
Quand bien même il me faudra écrire une histoire, je serais toujours là à vous conter malheur et levé de soleil. A vous conter les levé d'un heureux.

J'aurais du la prendre cette bière. Quand bien même la maison tourne autour de moi.
Il y a moins d'intime, moins de seins qui me vienne. En mémoire.

La soif. Soif de boire, de s’encastrer la gueule dans le placo. Soif d'écrire. Soif d'amour. Soif de la baise. Soif de folie.

Et il y a ce marin, celui qui est tout. Bien sur que ce livre sera redondant, c'est l'écrit d'un gamin, celui qui pleure de ne pas voir de pécu dans les chiottes de son école, celui qui chiale de voir sa copine s’éloigner du bac à sable, qui ne comprend pas pourquoi ses parents divorcent, pourquoi il ne peut pas avoir tout les jouets dans les pubs.

Ce marin qui dans la misère fini sa vie. Quand à la sienne il s'offre à Vénus. Rendons lui hommage :

« La face au sable je me marre.
Putain que je suis bourré en ce soir.
La quête devant les dieux démocrate a marché.
Devant la mairie il m'a été permis de me défoncer le crâne.
Mais voilà je me dois de retourner à ma cabane.
Ma belle. Ma vieille, m'y attend.

Me revoilà à dicter mes rêves au sables, en espérant que porté par le vent, il les pleurent au ciel.

Je n'ai pas grand chose à dire. D'autre qui a été écrit.

J’entends les vagues et ses fracas.
Il n'y a rien de plus beau que ça.
Que la chaleur d'une passion.

Je l'entend au loin.
Il n'y a rien de plus beau que ça.
La danse des amants.

Et toi mon amour, quand tu me reviendras, ne me dis pas qu'il y a un autre.
Que le voilier n'est pas mien.





Vendredi 30 Septembre 2016
06h34


«  sois tu viens brûler nos nuits sois tu me crache à la gueule »

En fin de compte je ne suis pas sur de l’avoir trop compté. Il y a mille façon de raconter la perte. Mille raison de vous conter le désespoir. Un besoin.

A ce moment où je me suis rendu compte que celle qui est parti était autre qu’un bout de viande. L’unique.

Je m’en souviendrais toujours, de ce moment où elle me chante « à jamais « et moi pauvre gamin stupide, heureux d’aller fourrés d’autre culs.

C’est le récit de ce marin, le chant d’un homme en colère, une rancœur à se danser la gueule avec les murs. Une fureur au creux du ventre. Une haine au plus profond de son moi. Celui qui tout les soirs, un whisky médiocre à la main, pleure face à la mer.

Cette homme raconte mon histoire, sans fantasque, de ce moment.

Un mercredi, la fin d’un déménagement. Lorsque sur une table au milieu de la cour, entre deux clopes, votre amour vous dis au revoir.

On dis toujours que c’est le plus beau moment, les au revoir. C’est sublime.

La conscience n’a pas encore réalisé mais le subconscient comprend déjà la perte. Alors posé sur cette table, le soleil vous lançant son bonsoir, il y a deux amoureux pleurant, s’embrassent dans une rage inconnue. Et pourtant. C’est un au revoir. Pas celui d’un « à une prochaine ». Non. Une conclusion.

Pourquoi n’y à t-il jamais plus d’amour qu’à ce moment ? Un relâchement ? Un réel ?

C’est comme quand on est gamin et qu’on arrive pas à dormir avant Noël. Le père Noël est la, éphémère, à peine le temps de déchirer un carré de papier..

Et il y a eu ce moment de flottement. Un week-end. A dormir blottis l’un contre l’autre. C’est ce marin. Putain que j’attends dans ma cabane. Entre tout les trous, de retrouver cette chaleur.

Avant cela, pendant un an, je faisais ma vie, enfin, lorsqu’ elle dormais. Et la. La lune au dessus de nos gueules, un ciel rempli d’étoiles, à nous bercer.

Nous n’avons pas fais l’amour du week-end. De peur que ce soit navrant ? Et pourtant que je l’aurais aimé. A ne pas me croire dans un porno, la dernière année.

Ce bouquin c’est un journal et oui cette année la toutt passais par ce deuil. Il y a beaucoup de complainte. Mais je ne crois pas en la répétition. Ou alors j’ai été mauvais. Ou peut compter ses seins de mille et une façon.

Et putain. Ce moment. Ce vide à la table. Non mon ami je suis d’accord ce n’est pas celle des roi. C’est celle de ceux qui trop heureux oublie de ce poser la question. Et comme ce marin fut intelligent de comprendre que ça valait une vie. Et comme ce marin fut heureux d’en comprendre le sens. Celui d’une vie à espérer la valse autour de notre table.

Putain aimer à en perdre raison. Je l’ai vécu, 5 ans, puis deux jours. Que c’est bon, d’être malade.

Comment redevenir ? Attendre tout les soirs la gueule plantée dans le sable ? Et pourquoi redevenir ? Comment être ? Devenir ? Au toujours.

J’ai tout donné à la tristesse. Lorsqu’une naissance devient orpheline, je lui préfère l’amour à la plage. Souviens toi..





Vendredi 11 Novembre
04h16


Que ce soit indécent, inutile, stupide ou bien même trop.
Bien qu'il ne faille rien demander en échange de ce que l'on croit être un don.
Je suis bien trop égocentrique pour m’astreindre à cette règle.
Tu aurais pu répondre.
De tout ce qui a été écrit.


En ce jour de victoire, je suis de ceux qui ne célèbre pas une gloire cachotière, consolation à la honte.

Dois-je parler de mon amour, du votre, ou de celle de Marianne ?
A Marianne je préférerais toujours Marine.
Car de sa danse, cette fièvre, fait naître l’espoir.

Faut-il parler de l’actualité ? Je n’ai pas changé de point de vue, il y a une révolution qui nous pend au nez, que ce soit une troisième guerre mondiale, la fin de notre mascarade, ou une révolution espérons le pour la première fois populaire, elle arrive.

Vous lisez cette ensemble de pensée à la fin de ce bouquin, est-je succomber à la tentation de réduire celui-ci en 30 pages, de faire d'un monstre une peluche? Ou est-je eu le courage de vous le montrer? Je n’en sais trop rien.

Que vous ayez pris plaisir à lire ou non, qu’il y ai eu des répétition ou non je m’en fous, c’est un journal.

Pour peu qu’une phrase vous ai poussez à la réflexion et me voila jouissant.

Il y aura après ce texte celui de ce roi qui comprendra avant tout le monde que le voyage est un apotre.

Alors celui-ci n’est pas le dernier ? Bien sur que si « pour un peu que l’on soit roi » est hors de tout cela, si je devais couper dans le gras, il serait le seul survivant.

Il y a beaucoup de répétition ? Bin ouai, j’ai perdu un amour, une Joconde, malade, je vomis sur vous comme un bourré serre la cuvette des chiottes.

Analyse politique facile ? Bobo ? Révolutionnaire à deux sous ? La réponse de la cuvette prévaut.
Je n’ai jamais compris, hippie à la pensée simpliste, bin ouai l’humain prévaut.

Il y a ce mal de crane, plus j’écris plus il hurle.

A être trop bourré on ne réfléchis plus, qu’à la pensée d’un sexe animal, d’un mur qui en souffre, d’une lèvre gercé.

Comme une thérapie, une conclusion. Il y a nous, toujours là, il nous reste à boire, dans le froid de ce gymnase, nous voila les mains entre les cuisses.

Ma pièce de théatre s’achève, dans un malaise nous survivrons.

J’arrête de monopoliser la parole, entre une volonté de pendaison et de repos, ils choisiront...