mercredi 23 juin 2021

21.06.08

 

21.06.08

01h23




Le fait de lever une bouteille me paraît presque naturelle, c’est un appel à la joie.

C’est un appel à tout ceux que j’ai aimé, à tout ceux avec qui lors d’un cœur à la fête j’ai partagé un moment. Toutes ces fois, celle, qui mérite d’être souvenirs.


Je ne comprend pas cette haine envers ceux qui se tuent.

Je ne comprend pas pourquoi l’Homme courant à « Hyde park » à 6h du matin vaut plus que celui qui décuve au creux d’un arbre. Et je pense même qu’il vaut plus à être celui qui courre après l’écureuil que d’être celui qui sort pour jogger à 6h du mat. J’irais plus loin, je pense qu’au vu de ce siècle, de cet espionnage, de nos idéaux, de nos choix politiques, il est plus de logique d’être, au petit matin bourré à la rue plutôt que de jogger.


Puisque vous ne pensez jamais à les décapiter, sachez que je n’ai à être la pute de cet État. Sachez que je serais toujours le bourré qui pisse contre un arbre à 6h du mat. Sachez que j’y ferais toujours un attentat contre celui qui court dans le parc, qu’il soit bourgeois ou qu’il le devienne à travers cela, il n’est qu’un ennemi. De celui qui ne comprend pas ce besoin de réclamer à ceux qui nous gouverne d’être responsable, réaliste.


Puisque vous ne pensez jamais à le décapiter, sachez que je n’ai à être la pute de votre État. Je ne vais pas recycler, lors d’un déménagement, dans une vaste poubelle je jette le carton et le verre ensemble, et je n’ai aucun remord, que celui de l’écrire comme le ferais un parolier français.

Je n’ai aucun regret, les deux sont recyclés ensemble, je ne me ferais pas baiser, de croire qu’être écolo changera le monde. Levez vos fourches bande de crétin et demandez au pouvoir de changer ! Les pauvres pollue le moins ! Nous ne sommes qu’un slogan. Et je ne me contenterais jamais d’être une pub.


Je préfère être de ceux qui ont décidé que la société ne doit pas polluer, que nous devons réguler les naissances, qu’il n’y a pas d’autre choix que la décroissance. Aujourd’hui, sans vos fourches, je n’ai de vergonde à jeter le verre et le carton ensemble. Érigé comme religion, comme précepte, je vous emmerdes, vous êtes abrutis de croire que vos chèvres et les barrières en bois vous protégerons.

Vous m’entendez ? Sans vos fourches je ne veux de vous, de tout ces connards qui pensent que la révolution commence avec eux, qu’il ne faut que repeupler un balcon parisien de vers de terre. Je hais tout ces enculés qui pensent que l’on doit engueuler son voisin qui ne recycle pas, qu’il faut dénoncer toutes les incivilités, alors que le peuple peut être bien civilisé cela ne résolvera rien. Il faut buté nos industriels, PUTAIN, comprenez que l’on vous baise à s’y croire être végan, quand bien même il n’y a rien de pire qu’un steak transformer. Comprenez qu’il y aura toujours du pognon à se faire sur le peuple, et qu’il n’y a rien de plus beau pour les affaires qu’ils s’engueulent. Cramons les, brûlons nos apôtres avant d’y brûler Jésus.



Pour le reste c’est pareil, rendons leur comptes à ses bien nées et après nous verrons pour nos droits.

Toutes les luttes féministes s’opposent à des biens nées, toutes les luttes racisées s’opposent à des bien nées, vainquons et nous verront.


Ceux qui n’ont de combats que leur intérêt tombent.


Alors nous pourrons être, de ceux qui ressemblent à dieu, de ceux qui n’attendent que cela pour dire qu’ils sont comme des astronautes, de ceux qui n’y voient que des lèvres à l’été, d’être chaque malade qui a besoin de s’écrire.


A tout ceux qui ont besoins de penser au cul pour aimer, à tout ceux qui ne veulent pas quitter cette planète pour s’aimer, à ceux qui veulent juste y vivre, à tout ceux qui pensent. Tuons les et nous seront ceux.




21.05.29

 

21.05.29

00h23




Je ressemble à un mort qui marche sur les rails, il y a constamment de la country dans mes oreilles, un mec qui siffle, un autre qui laboure sa guitare et un gars qui me fout mal au crane à tambouriner sur sa caisse clair.



Je traverse le champs sans y voir saison, je traverse le champs et du bout du soleil qui nous lâche j’y vois la dune. Il y a des corps qui se défendent tout en haut. Je les vois, les épaules remontés, à se croire heureux d’avoir choisi.


J’ai presque envie de reprendre la clope, je ne risque plus d’avoir son goût immonde sur le bout de la langue, je ne risque plus d’y mourir.


Je les vois qui se déshabillent pour s’y croire fous, ils hurlent leur chansons et personne ne nous écoutent. Personne ne nous écoutent, il n’y a pas un enfant pour y penser révolution, il n’y a pas une femme pour y croire à l’attendre au toujours, il n’y a pas deux d’entre nous à se respirer la nuit.



Tu sais à y croire les cieux, à y croire aux salines, je n’ai rien vécu d’autre que le vide, le vide des voiles face à l’océan. Et il n’y a d’endroit pour se faire sans s’y contraindre.



Tu te rappelle quand tu me montrait ton sein à la dune ? Tu te rappelle lorsque nous unissions nos lèvres ? Tu te rappelle la violence de tout ces autres ? De tout ces autres au toujours au mérite, au toujours à y croire nourrir la terre.



Je ressemble à un mort qui marche sur les rails, je traverse le champs et du bout du soleil qui nous lâche j’y vois la dune. Je les vois à se baiser du haut de cette sourde. Ils Hurlent d’avoir été libre et s’il te plaît souviens toi ce que c’est que de sentir. Souviens toi de son haleine, du goût de son sexe, de celui de sa parole, de la pisse, de sa nuque, de ce visage. Souviens toi de ce qu’il est d’être là.




Je n’ai qu’une envie c’est de m’endormir sans jamais me relever, il n’y a rien à faire en vie.

Et pourtant je m’y rattrape. Et pourtant je suis, de ton odeur ou de la mienne, je l’attend avec son sourire de confession. Que l’on se réveille parce que c’est le seul état dans lequel nous ne dormirons pas ou alors qu’on le fasse par l’espoir, il n’y a parmi nous aucuns croyants.



Juste des gens qui ne croient pas pouvoir y changer quoi que ce soit à votre ici,

juste un bouquet en offrande à cette dune.

Une prière à aucun de tes espoirs,

une offrande à aucun de ces bipèdes qui se sont fait prophète,

juste une offrande à l’horizon que nous voyons, à travers le vent, à celui qui nous chante d’aimer son frère.



De ne jamais écouter le mérite, ne ne jamais écouter nos villes, au toujours y baiser à la dune, au toujours y penser du fond de nos sens, au toujours loucher pour y voir tes lèvres près des miennes.




Je respire, j’y pose un cul, au milieu de ces rails. En m’allumant une clope, du bout, derrière l’arbre, le soleil dans la gueule, je les vois qui se déshabillent. Elle lui agrippe le cou, ses pieds dans son dos, elle hurle au milieu du néant, elle lui hurle un contrat, alors elle regarde ses lèvres.


Il n’y a rien de plus beau que quand ils se regardent les lèvres.