lundi 2 février 2015

A la passivité je me combats, le coeur à l'envie, te bouffer.

02/02/2015
02h13



A la folie certaine de ne plus te surprendre.
A la folie de penser te survivre.
De penser achever cette amour qui me réveille chaque nuit.


« A la fleur de mes nuits
Aux amoureux dans l'incendie
A tes yeux qui salivent
A ces choses qui arrivent
Aux horizons du soir
Pourquoi pas à l'espoir
A ces vins qui tiennent chaud
A nos ivres, aux bateaux
Au plaisir du désir
De tout quitter sur un soupir
Aux adieux, aux toujours
Aux promesses, aux amours
Aux noirceurs à nos cœurs
Aux lueurs, à nos peurs
A ton cœur fatigué
A nos travers de liberté

A nos bouches essoufflées
A trop les embrasser
A nos bouches essoufflées..
A trop les embrasser « 
Les fils d'Artaud, Damien Saez.



Que dire de plus ? Quel intérêt de dire que je t'emmerde ? Que je te vomis ?
Ou de te dire que je me souviens de ce sourire et qu'au fond de mes bras des heures durant je te protégerais du froid.
Que je me souviens et ai l'envie de tout.

A ces baisers, long, tendre, dans le froid. Tes lèvres gercées. Cette sensation, cette pulsion, que nos deux rêves rouges se touchent et que du froid surgit la beauté.
La chaleur de ton souffle, la pudeur humide de ton amour.

Ne crois pas que d'une autre, d'un imaginaire, en absence de masturbation, je ne rêve que de toi.
Je ne veux pas leurs consacrer le sacrifice d'un futur, il n'y a que pour toi que je peux tuer mon monde.

Au bout de tant de temps, je me suis posé la question. Qu'est ce que tout cela peut bien apporter, au lecteur ? Le principe de décrire sur deux semaine, une personne, hurlant son amour, pourquoi pas, mais sur plusieurs mois ?

Il y a cette envie de t'aimer, je ne peux le vivre. Au travail, avec les amis, à la musique, je ne peux que boire et te vivre. De plus, je pense que tout le monde hurle un autre, un absent, Alzheimer, inconscient, hallucinant.


J'en ai jeté des textes, des dizaines. Des qui faisait deux phrases, des qui ne faisait que t'insulter, des qui était vide, que tes seins et mon amour.
Pourquoi celui-ci ? Depuis plusieurs jours il me dévore, je dois te revoir, même le corps à la fête, à défaut te l'écrire.


Chaque nuit je me réveille, chaque réveil le vide à mes cotés, chaque songes ton sourire m'accompagne.


Tu es une belle Salope. Bourré, avec la plus belle des plumes, ne me vient qu'en hommage ces deux mots « bonne » et « salope », je souris.

Putain que tu es belle, que tu es conne, que tu t'ignore, putain tu me manque.

Le manque ne me fais de mal, il me consume. Que tu ne sois plus, que tu n'ai de manque ou alors que celui d'un « ami », me tue.

Putain je te vois là, devant l'autre con, un baiser, le sexe et le vide à l’âme, à la tempête qui est tienne, je pleure.

Tu pense que pour avancer, tu te dois seule, vivre et apprendre. Ne piétine pas ceux qui t’ont portés et sache qu'on ne s'élève jamais du néant.

A l'autre tu te dois d'oublier, lâche tu ne veux plus penser, à la nausée tu abandonne ton corps.

Tu es là en face du temps et te mens, face à l'avenir, celui qui est beau, tu souris, tu lui a dévoué l’âme. De face, d'un beau vert il te trompe. Mon amour, tu t'obstine, les yeux fermés, à passer un pacte avec le diable pour ne plus jamais les ouvrir. Pouvoir, dans la vie, courir, sans y penser.


Putain qu'elle me manque. Je me fous du passé, je lui ai chanté l'amour en lui promettant l'avenir quant en face de moi je n'ai vu qu'un cadavre me demandant de l'enlacer, me jurant qu'il n'a changé.


Mon amour, je ne vais pas te mentir encore une fois. Je ne vais pas te dire que je me fous de moi et que je ne te veux que le meilleur. Je ne te dirais pas qu'au fond de mes bras ou d'autres tu pourra retrouver l'amour.
J'ai trop mal.
Je ne peux que te ramener, te dire que tu n'es plus et ne sera jamais, que ce chemin est hivernal.
Je ne te dirais pas qu'il ne dépend pas de moi, que tu dois juste t’asseoir cinq minutes et réfléchir à la suite.
Que pour penser l'avenir tu es obligé de parler au passé.
J'ai trop mal.

Je serais la sirène, celle qui ment, qui te jure, que de moi seul tu peux renaître.
Celle qui te hais, qui t'attend, qui rêve de te chanter.




« I'm holding on to you. Don't be Scared of me, babe. Show me how you are. And i will keep the cold away. I'm holding on to you .»
Is it Ok, Yellow Tricycle.



Pourquoi alors que nous étions seuls au fond de ton lit, les pieds froid. Tu chantais cette chanson avec ta voix, celle qui me berce. Pourquoi je ne t'ai pas pris dans mes bras, pourquoi les larmes n'ont pas coulées ? Pourquoi ne pas l'avoir chanté ?

J'ai grandi avec toi, en une éclairci tu nous as oubliés, laisse moi t'aimer dans la douleur.

Je suis triste, pas d'un souvenir, de toi. Mon ventre se déchire, le cœur et la raison rentrent en guerre, je les emmerdent.


J'ai envie de te voir, devant chez moi. Je ne te laisserais pas parler. Je te prendrais dans mes bras et te reposerais au milieu du salon. Je ne te ferais l'offense de t'embrasser.
Toute la nuit on se poursuivras, les coussins voleront, les rires éclaterons, et épuisé, le soleil se levant, on se construira une cabane, alors sans rien d'autre que nos corps, dans le plus beau des draps, s'endormir.

Mais putain n'es pas peur, tu es la plus belle des personnes mais n'es pas peur.


Combien de fois j'ai écris, à une autre sur la lune, combien de fois j'ai rêvé que tu m’oublie, tu es la lune, tu es ce tableau, le vent, ce voyage.
Depuis ce temps, inconscient, la passion se dévoilait-elle dans d'autre robe ?

Je n'aurais jamais du t'ignorer, tes crises, mon indifférence. J'aurais du rire, quant à trois heures du mat, une fois de plus tu me condamnais pour une cuillère mal rangé, j'aurais du rire, sourire, te dire combien tu es belle, comment ces yeux et ce mépris m’excitait, combien je t'avais en envie.

Putain que je t'aime, je ne regrette pas le passé, je me meure d'être réveillé.
Ce monstre qui sommeillait en moi et qui d'un coup me bouffe de l’intérieur.
Qui me rappelle à la perte, à ces souvenirs, à ma passivité.
Je n'ai plus envie d'être celui là, j'ai envie de te bouffer.

Et je te hais, pas de ne plus nous rêver, mais de ne pas avoir eu ce monstre, d'avoir pactisé et d'être parti.
Et j'ai peur, d'être sans toi et que tu sois, sans ce monstre, ce guide qui nous rappelle la valeur des choses, de la liberté.


« Au bonheur, tu erre, la bave aux lèvres, sans penser, sans souvenir, sans guide, j'ai peur, les yeux fermé, dans l'ignorance...Tu cours, dans le noir. 
Je t'aime ma belle, je te pleure, je te meure, j'ai peur. Aussi triste qu'est ma nuit, le brouillard au fond du regard, les larmes, je souris.»