21.07.18
00h24
Je bois beaucoup trop. Une prise de sang a déjà diagnostiqué un “foie gras”, c’est ça ou la bouffe? Il faut bien mourir de quelque chose. A quatorze ans je disais déjà cela, je ne comprenais pas le diction « il vaut mieux prévenir que guérir » mais sans vraiment y comprendre ce qui m’énervais, j’étais juste un gamin qui ne comprend pas pourquoi on veut se restreindre, s’emmerder, vivre dans la crainte, sans surprise. Maintenant je comprend, pas que je pense que ceux qui vivent dans un respect de leur corps, dans un équilibre, en prévention pour encore pouvoir faire du vélo à 80 ans ai tord, je pense juste que ce n’est pas moi.
Très tôt l’envie de se flinguer l’esprit m’a traverser le dos, comme des fournis qui vous traversent la colonne, très tôt je n’ai pas compris l’attachement à ce « ici », sans jamais avoir envie d’en finir avant que le rideau retombe. Juste ne pas prendre soin d’y vivre mille ans. Malgré tout ce que l’on pourra me dire, je pense être sur la brèche sans envie d’y tomber, je pense que ma seul envie est que ma vie sois ce qu’elle sois, courte, mais sans dicton et résilience.
Malgré toutes mes phobies d’impulsion je ne pense vraiment pas vouloir me jeter d’un toit, mais je bois chaque soir, comme le dernier, j’ai toujours envie de leur envoyer un message pour les rassurer, leur dire quoi faire à l’enterrement, chaque soir.
A fleur de peau, je suis une plante sur laquelle expirer suffit à faire tomber les pétales. Je me meurs à chaque instant, je me meurs des que je me déçois, je me meurt des que je les vois, je me meurt en marchant dans nos rues. Je me meurs. Et je ne fais rien pour en vivre, je ne ferais rien pour en vivre plus. Je n’arrive déjà pas à être celui que je voudrais maintenant ce n’est pas pour le voir vieillissant.
La vie est sois disant faite de compromis, je n’y crois pas un seul instant, la vie est fait de compromis pour ceux qui veulent y croire, y faire leur vie, et se crever dans un Hepad sordide quand tout est pathétique depuis trop longtemps.
L’exercice de la révolte est un sentiment jubilatoire, contrairement à l’ivresse, la jouissance, un pogo dans un concert ou une augmentation pour les plus chiants d’entre nous, il implique des conséquence, le pauvre se restreint à ne pas l’étreindre, je pense que la plus belle des baises ne vaudra jamais la jouissance de cramer son président. Je pense que le plus beau des langage que sont les yeux révulsé ne vaudront jamais la beauté de voir un milliardaire supplier pour sa vie.
Je n’ai pas peur d’en finir à 40 ans, j’ai pas peur tant que j’ai aimé ceux que je devais, que j’ai cramé ce qui me contrôlait et que mon art a toucher ceux que je considère. Je n’ai pas peur que d’y crever avant mes 80 ans, c’est absurde. J’ai juste envie de défoncer des guitares, de baiser droit dans les yeux et de cramer des monuments. Si ma vie est celle-ci j’aurais peur de la mort comme tous mais je ne vois pas comment je l’aurais dirigé autrement.
Être, dans un champs de corps qui se lève lors d’un concert c’est immense, la sensation de ne pas avoir le choix de bouger son corps à cause de la compression, de devoir hurler, sauter, lever les bras jusqu’à la mort, c’est sublime, longtemps j’ai cru que j’allais y crever à un concert, et cette crainte mélangé au bonheur d’être là, de ne plus avoir de contrainte, de pouvoir se foutre à poil c’est au toujours juvénile. Je me souviendrais toujours de ce concert ou cette nana a embrasser toute la rangée derrière elle, de cet autre ou si l’homme derrière et l’autre devant moi sautait j’étais obligé de sauter due à la densité de la foule, je me rappellerais toujours ce concert ou lors d’un circle pit tout le monde a fait une barrière de sécurité devant baptiste pour qu’il retrouve ses lunettes.
Et la baise ? Il y a plusieurs corps qui se retrouve, à l’intimité, qui se bouffe, de partout, il n’y a de limite à se baiser, et ce rêve de s’y comprendre jusqu’à s’envoler ensemble, de se voir, deux doigts sur le clitoris, les yeux se révulsé comme si tout ce qui était au dessus n’était plus assez haut, puis hurler, et s’endormir dans ses bras.
Je n’ai pas peur d’en mourir pas plus qu’un autre, ni de mourir jeune, je bois pour vivre, pour ne pas me flinguer, d’être parmi. Une bande d’enfoiré qui s’ignore, qu ne cherche pas à se comprendre, d’être seul, sans personne avec qui y vouer passions, pour un peu, de temps en temps, s’y croire sur la lune loin de ce spectacle qui me désespère.
« On
se retrouve un jour
Sur un bord de fenêtre
A regarder
autour
L’horizon des peut-être
Dis-moi, tu reviendras
?
Par un matin frapper
A la porte du temps
De nos
amours passées
Dans le cou tendrement
Toi tu
m’embrasseras
L’amour est parti
M’a laissé ici
Sur un quai de souffrance
Mon amour est parti
Par
un matin de pluie
Moi depuis je suis là, guetter la fenêtre
A me
dire oui qu’un jour, il reviendra peut-être
Mon amour, mon
infini
Et si l’infini vire, oui, toujours au néant
Ici
rien de pire de voir l’autre absent
Que de voir l’autre qui
est parti
Il reviendra un jour
Je le sais mon amour
Il
reviendra un jour
Car revienne toujours
Oui, les matins
de pluie
On repense à la vie
A ce qu’on laisse ici
On
repense aux amours
A celui qu’est parti
On repense aux
matins de pluie
A ce qu’on n’a pas vu
Des sanglots de
l’hiver
Aux
amitiés perdues
Et pis aux êtres chers
Aux jours
mélancolie
On regarde les quais
On se souvient des
jours
Tu disais tu m’aimais
Comme on chante l’amour
Quand tu faisais sourire
Qu’on s’était fait au coin
D’une rue en passant
Ces choses de l’humain
Qui
font l’amour si grand
Si grand qu’on en fait des empires
On regarde le trottoir
Les enfants dans le loin
Du
matin jusqu’au soir
Ouais qui sautent à pieds joints
Dans
les matins de pluie
Et les amoureux fous
Sur les bancs
des promesses
Et les amoureux fous
Ont le regard
tristesse
Ont le regard des pluies
On se promène un jour
Sur le bord de l’église
On comprend tout à coup
Que
la vie est promise
A des matins de pluie
Quand soudain le
soleil
Et la pluie se marient
Quand soudain l’arc-en-ciel
Aux amoureux sourit
Comme un sanglot qui brille
Qu’il
ne faut pas pleurer
Que la vie est ainsi
Qu’il
faut laisser couler
Les jours mélancolie
Les jours
matins de pluie
Que viendra le beau temps
Que viendra
l’éclaircie
Que revient le printemps
Comme un mot
qu’on se dit
Sans un mot, sans un bruit
On en fait des
voyages
On en fait des naufrages
On se dit des mots doux
On se fait des ombrages
Pour protéger de la pluie
Dans
les torrents perdus
Vont les jours et les nuits
Perdus
dans l’estuaire
Dans l’océan des vies
Vont nos
ruisseaux de pluie
Dans
les larmes du temps
Du temps qui nous ronge
Le destin des
amants
Tu vois quand on y songe
C’est comme un matin de
pluie
Comme un matin qui vient
Vous sortir de vos songes
Comme une pluie soudain
Qui vient passer l’éponge
Sur
nos cœurs
Sur nos cœurs trop salis
Qui vient sauver nos
chairs
Solitude au cimetière
En goutte infinie
Qui
vient laver la terre
La beauté des matins de pluie
Qui
vient laver les yeux
De nos cœurs amoureux
Vont
les larmes des dieux
Pour éponger un peu
Les jours où
toi t’es partie
On s’ébat sous la pluie
Comme un
papillon fou
On repense au maudit
On se met à genoux
Pour quelques, pour quelques mots d’amour
Pour une
fleur tendue
Qu’on vous donne à genou
Qui fait monter
les crues
Des perles sur les joues
Qui fait perler les
pluies
On s’embrasse les cœurs
On s’enlace, on
se pleure
Pour qu’un jour
L’amour fusse
Oui
pour que l’amour meurt
Par un matin de pluie
Qu’on
soit amoureux fous
Qu’on soit solitaire
Sans un mot,
sans un bruit
Dans le fond du cimetière
Sûr qu’un
jour on se désunit
Qui coule à la fenêtre
Je regarde
la pluie
Au fragile de l’être
Moi soudain je me dis
Combien de temps de pluie ?
Depuis qu’on s’est aimé
Depuis qu’il est parti
Dans le ciel éploré
Toi
qui m’avais souri
Moi j’ai le regard transi
Comme un
sanglot qui coule
Comme
un sanglot qui fuit
Quand soudain vient la houle
Dans nos
yeux qui s’enfuient
Comme un matin de pluie
Quand du
ciel à la terre
Vont les gouttes de pluie
Pleurant dans
les cimetières
Vont les cours de nos vies
Vont les
mélancolies
Et les enfants qui jouent
Et les enfants qui
crient
Comme un alléluia
Vous rappelle à la vie
Comme
un matin de pluie
Sautent à pieds joints dans l’eau
Sautent
dans l’infini
L’infini des sanglots
De ce ciel qui
vous dit
Oui sa mélancolie »
saez
matin de pluie
2017
Et les amoureux fout sur le banc des promesses, et les amoureux fous ont le regard tristesse.
Et les amoureux fous reviennent toujours à nos bouches.
Et les amoureux fous reviennent toujours, même sous la pluie à y baiser entre deux voitures.
Et les amoureux fous à chaque réveil, comme sur le banc des promesses, s’embrassent tendrement.
J’avais trouvé la mienne, mais je suis devenu aride, j’avais trouvé la mienne, mais les torrents sont devenues ruisseau. Alors chaque soir quand j’y songe, dans mon gin, je ne m’en veux pas d’y mourir à 30 ans mais d’avoir un jour oublié de lui offrir une fleur, à genoux.
Putain quand le ciel me chiale sur la gueule, que je repense à son sourire quand elle me demande le cendrier, je ne m’en veux que d’avoir réussi à l’oublier. Oublier ces matins ou je rentre dans la salle de bain et qu’elle est sous la douche, ses cheveux qui descendent juste en dessous de ses omoplates, de dos, ses muscles qui se dessinent et bien plus haut la forme de ses seins qui se dévoilent, de dessous son aisselle, cette masse qui se forme et n’attend qu’un pas de coté pour me dévoiler un rond rose. Et bien en dessous ses fessent qui lorsque l’on se baisse un peu laissent entrevoir deux bout de peau qui dépassent et qui cachent en leur sein l’orifice de dieu et ce gland que j’ai envie de lécher. Quitte à me brûler la gueule sous cette douche, quitte à en crever bloquer entre ses jambes qui se resserrent sur mon cou, je la baiserais jusqu’à la mort.
Je la baiserais jusqu’à la mort, je m’emmitouflerais entre ses jambes. J’y jouerais jusqu’à la mort, en plein concert, y sentir mon cœur palpiter que je continuerais à jouer. Je roulerais jusqu’à la mort, si elle me demande de bouffer un platane je m'exécuterais. J’irais me noyer pour une baignade sous une tempête entre pote, je foutrais une bagnole sous l’eau si je trouve cela drôle. Je ne vois pas la vie sérieuse, en tout cas je ne veux pas vouloir y vivre à tout prix. Je n’ai aucune raison d’y survivre.
Je n’ai rien à leur survivre, je n’ai rien à leur vivre, tout mes amis savent qui je suis, ce que j’aurais fait. Je peux boire quitte à en mourir, je ne suis même pas sur d’y vouloir un gamin, pas sur de pouvoir l’élever entre deux crises d’angoisses, même pas sur d’avoir envie qu’il y vive le siècle qui se profile.
Je n’ai aucune raison de ne pas me « détruire », il y a de la valeur à la vie mais certainement pas à s’en protéger, et si je trouve celle, et que l’on ne s’appartient pas, que l’on ne se lasse pas, on y baisera jusqu’à la fin, sur le lit d’hôpital à soulever sa jambe pour mettre son sexe à ma bouche.
L’humanité est docile, nous sommes sûrement seules dans l’univers, en tout cas seules pensants, et nous allons finir par nous exterminé nous même. A croire qu’il y a un mérite, à croire qu’il y a une logique, à croire qu’il faut un ordre. L’humain n’a qu’un défaut, c’est d’être sociable, alors il croit à l’entente, alors il se prévaut à toute anarchie, quitte à se rendre esclave pour y maintenir un semblant d’ordre. L’humanité pourrait être un immense espace d’engueulade qui se régule, une espèce qui de pays en pays discute et revois sa population au rythme de ses échecs.
J’aime passer des après midi avec les écologistes, comme si la nature pouvait reprendre ses droits, mais bien sur : « ici ou la on a taillé mais comprenez ce n’est que pour que la foret repousse comme il faut ». Connard tu impacte la nature, tu es la seul espèce du vivant qui change autant son habitat pour sois et qui pour l’instant ne meurt pas de ces changements. Si tu taille un seul bout d’arbre pour qu’il repousse mieux tu est déjà hors de ton paradigme, quel est l’intérêt du « régulé ? Tu confesse que l’humain ne peux que « réguler » tout en détruisant, tu ne fais donc que reculé la fin des tiens ?
Que faire ? Croire que le combat féministe ou racisé va changer notre idéologie alors qu’en vérité il faudrait juste tous les brûler et entre ouvrier se demander ce que l’on en fait ? Ou alors y rêver d’un corps avec qui l’on s’envole jusqu’à la lune ?
Cette beauté, qui d’un sourire vous fout six pied sous terre, de celle qui vous noie les yeux, de celle que vous rencontrez au bout de la rue et pour qui vous iriez jusqu’au bout de la terre. A la voir nue, à l’imaginer au creux d’un bois, y enlever de sur son épaule, doucement son haut, l’embrasser, là, et y sentir le sel d’une nuit d’été, d’une main accompagner la mise à nue, et des lèvres y mordre le plis du coude. Alors le haut s’enlève, elle m’embrasse le crane, une de ses mains vient se greffer à mon oreille, j’y vois son téton m’apparaître quand son haut lui arrive au nombril. Ma main contre son ventre,qui appuie et la masse de gauche à droite, de ma bouche j’encercle son sein, de ma langue je danse avec ce bout de chair. Son souffle s’incendie, le haut qui pend contre son jean, ma main vient lui prendre le cou, elle remonte jusqu’à l’oreille.
Alors je me stoppe et me soulève pour emmener mon visage jusqu’au sien, nos bouches se lient et nos langues se tordent, sa main sur mon sexe, la mienne sur son coup. 1 2 3 et j’empoigne sa gorge, et nos bouches s’éloignent alors nos regards s’affrontent tandis que nos mains jouent à nos sexes, nos dents bouffant nos gencives, il est tant de baiser.
Et pourtant nos mains baissent nos jean alors la tienne étreint mon sexe et le secoue pendant que la mienne dansent entre ton clitoris et ton vagin.
Il n’y a rien ne plus beau que d’être dans cette nuit, celle de tout ce ciel qui nous entoure, qui nous éclaire, sur la dune ou chez toi, je ne vois pas l’intérêt d’y vivre pour y vivre, je pense à le savoir, à tous les savoirs, et comme disait le poète, je pense que cela s’applique à nos vies, à leur durée, à l’importance que l’on y met : « la lucidité se tient dans mon froc ».