18.11.17
05h28
La tristesse n’a
pas de lieu,
elle n’est comme
destination qu’un coucher.
Dis tu sais comment
il fait froid sur ma dune ?
Et surtout ce qu’il
y fait beau ?
A s’éclairer à
la voix,
chanter pour ne pas
vous prendre peur.
Putain ce qu’elle
est belle ma dune,
qu’elle est seule
aussi.
Il n’y a que moi,
que lui, que nous.
A chanter, à jouer,
à baiser.
Qu’elle est seule
ma dune.
Allongé sur elle à
regarder les étoiles,
douceur froide.
Tout les ciels sont
beau au dessus d’elle,
toutes les routes
infinies,
à voir d’en haut
de son cul,
que la plaine semble
triste.
Putain que c’est
beau d’y voir tout ces clochers,
un arbre en
cathédrale,
à vomir au bord
d’un terrier.
Qu’elle est seule
ma dune,
une clope au coin de
ma misère,
on ne se visite plus
ma belle,
si je pouvais passer
toutes mes nuits la paume sur ta cuisse,
crois-moi je le
ferais.
Comme un gamin qui
saute encore et toujours dans l’espoir de s’envoler,
comme faire dévaler
les ballots de paille jusque sur la plaine.
Qu’elle est seule
ma dune,
y a qu’à voir
comme le vent ose.
Un sommet du monde,
juste après le
quai.
Dis tu sais comment
il fait froid sur ma dune ?
Et surtout ce qu’il
y fait beau ?
A s’éclairer à
la voix,
chanter pour
essayer.
Il n’y a ici que
des songes,
un lac perdu au
milieu de nos villes,
à hurler, à
hurler.
Je ne sais pas si il
y a déjà fait jour tu sais,
je ne la vois que de
nuit,
et quand il pleut,
la guitare détrempé,
la bière qui se
rempli,
quand il pleut, on
joue plus fort.
Une clope au coin de
ma misère,
les yeux à la
brume,
trop bourrer pour ne
pas y penser,
quand je la vois
planté là au dessus de moi,
à l’embrasser du
regard,
qu’elle est
triste.
Une clope à la
gueule,
j’y revois ma
vieille,
elle marche livide,
j’y revois les
tentes,
le rhum,
tes seins,
et tout ces autres.
Elle a pleins
d’amants ma belle,
ils dansent,
ce ne sont peut être
que mes souvenirs,
qui au pogo se
jettent sur mon dos.
Il n’y a ici que
des songes,
un lac perdu au
milieu de nos villes,
à les hurler, à
les hurler.
Je ne sais pas si il
y a déjà fait jour tu sais,
je ne la vois que de
nuit,
et quand il pleut,
la guitare détrempé,
la bière qui se
rempli,
quand il pleut, on
joue plus fort.
Il n’y a ici que
des songes,
un lac perdu au
milieu de nos villes,
à les hurler, à
les hurler.