dimanche 19 novembre 2017

18.11.17

18.11.17
05h28


La tristesse n’a pas de lieu,
elle n’est comme destination qu’un coucher.

Dis tu sais comment il fait froid sur ma dune ?
Et surtout ce qu’il y fait beau ?
A s’éclairer à la voix,
chanter pour ne pas vous prendre peur.


Putain ce qu’elle est belle ma dune,
qu’elle est seule aussi.

Il n’y a que moi, que lui, que nous.
A chanter, à jouer, à baiser.
Qu’elle est seule ma dune.

Allongé sur elle à regarder les étoiles,
douceur froide.

Tout les ciels sont beau au dessus d’elle,
toutes les routes infinies,
à voir d’en haut de son cul,
que la plaine semble triste.


Putain que c’est beau d’y voir tout ces clochers,
un arbre en cathédrale,
à vomir au bord d’un terrier.

Qu’elle est seule ma dune,
une clope au coin de ma misère,
on ne se visite plus ma belle,
si je pouvais passer toutes mes nuits la paume sur ta cuisse,
crois-moi je le ferais.

Comme un gamin qui saute encore et toujours dans l’espoir de s’envoler,
comme faire dévaler les ballots de paille jusque sur la plaine.


Qu’elle est seule ma dune,
y a qu’à voir comme le vent ose.
Un sommet du monde,
juste après le quai.


Dis tu sais comment il fait froid sur ma dune ?
Et surtout ce qu’il y fait beau ?
A s’éclairer à la voix,
chanter pour essayer.


Il n’y a ici que des songes,
un lac perdu au milieu de nos villes,
à hurler, à hurler.


Je ne sais pas si il y a déjà fait jour tu sais,
je ne la vois que de nuit,
et quand il pleut, la guitare détrempé,
la bière qui se rempli,
quand il pleut, on joue plus fort.


Une clope au coin de ma misère,
les yeux à la brume,
trop bourrer pour ne pas y penser,
quand je la vois planté là au dessus de moi,
à l’embrasser du regard,
qu’elle est triste.


Une clope à la gueule,
j’y revois ma vieille,
elle marche livide,
j’y revois les tentes,
le rhum,
tes seins,
et tout ces autres.
Elle a pleins d’amants ma belle,
ils dansent,
ce ne sont peut être que mes souvenirs,
qui au pogo se jettent sur mon dos.


Il n’y a ici que des songes,
un lac perdu au milieu de nos villes,
à les hurler, à les hurler.

Je ne sais pas si il y a déjà fait jour tu sais,
je ne la vois que de nuit,
et quand il pleut, la guitare détrempé,
la bière qui se rempli,
quand il pleut, on joue plus fort.

Il n’y a ici que des songes,
un lac perdu au milieu de nos villes,
à les hurler, à les hurler.

samedi 11 novembre 2017

Elle était blonde.

09.11.17

01h56







Elle était blonde



Je crois qu'elle était blonde,

je ne peux que passion.

Je me fous des liposucé,

une douche de sperme.



Il n'y a que mes doigts au fond de la soie.

Le cul contre cette cathédrale,

s'il te plait de notre chair rendons les pavés humides.



Il ne sera plus de christ en ce soir,

que celui de l'odeur de mon cul contre la soie.



Il n'y a jamais eu de grossier,

il n'y a de vulgaire,

ni le langage d'un peuple,

ni la méprise d'un roi,

il n'y a que nos cuisses qui brûlent.



Il n'a jamais été autre que du cul,

la baise fast-food,

il n'est que ce monde.



A ne rêver que d'une lune,

on ne fait que se souffrir.



Qu'est la dune si ce n'est de baiser sous ce ciel?





Je crois qu'elle était blonde,

je ne peux que passion,

entre tes reins ou les miens,

il n'y a jamais eu de destin.



Et ce soir,

et cette rue,

les jupes fendues,

à leur pastique dans les seins,

je préfère ton chagrin.





Que tu te dandine nue à chaque soir,

mes mains plongées dans la soie.

Au beau milieu du diocèse,

mon regard à se marrer devant la croix,

je ne prie qu'à ça.



Il n'est qu'un soir,

putain il n'est qu'un soir.





Alors toujours à la baise je nous imagine là,

tu sais quand les quais sont inondés.

Je nous imagine,

marchant dans le vague,

à voir cet étang sur le bitume,

se getter à l'océan.



Dis tu crois qu'elle nous emportera?

La vague de tout ces autres.





A la dune de tes doigts faire pousser la terre.

Moi je succomberais à celui qui ose me faire danser,

à cette terre qui insulte le ciel,

à cette dune ou cacher par le vent on peut pleurer.



Il est beau ce vent,

tu l'a déjà fait ça?

Hurler contre le vent?

Quand de ce baiser froid ,

il s'engouffre entre tes lèvres,

à suffoquer,

à aimer,

tu ne peux hurler.

Comme la nausée qui bloque toute respiration,

comme lorsque l'on avale la mer,

un bord de seine sans s'y getter.





Je l'imagine cette cathédrale,

ma bouche à tes seins,

et les yeux levé au ciel,

pour un peu que l'on soit roi.



Tes yeux vers le christ,

je plonge dans la soie.

Debout, les mains sur le pavé,

d'à-coup en à-coup,

ton crâne frappe à la porte,

putain de chanson.



Et vu du ciel,

un cul moite sur son empire,

qu'il nous envois la pluie,

il n'est la force d'un orage.





A en péter les vitraux de cette ville endormie,

comme deux accordéonistes dans le métro,

montrons leur la voie,

à se lécher dans le tram.



Il n'a jamais été autre que du cul,

la baise fast-food,

il n'est ici que ton monde.





J'hallucine,

il n'y a ici que la pub d'une autre à poil pour un canapé,

au fin fond de son cadre d'une vulgarité immonde.

Il n'est rien d'un peuple,

mais celui d'un roi.



Et bien sur qu'il est un amour au fond de chaque nuit,

Celui d'une respiration, d'une étreinte.
D'une transpiration, d'une complainte.