samedi 2 avril 2016

01.04.2016

01/04/2016

03h48





Divorçons !

Divorcons !

De cette culture du toujours plus !



Vive la décroissance !

A jamais brûlons de trop de lutte !



Avant de trop de chose, je tiens à préciser que j'ai 24 ans, que mes parents font partis de la classe moyenne. Sans me connaître, sans me savoir vous aurez alors tout le courage de pouvoir me juger « c'est parce que t'es jeune » ou « encore un bobo parisien engouffré dans son monde ».

Les puissants sont content que le peuple s’entre tue, à jamais dévorer la chair. A jamais se battre pour un bout de viande. Va y mon manut crache à la gueule de l'ouvrier, hurle pour défendre ton bout de gras. Continue à être ce que l'on a pensé pour toi.



J'écris, énervé, toujours la musique, plus fort, plus fort. Il est temps de vous réveiller.

Je ne peux plus de cette pensée de l'immédiat, de ce que l'on a fait de nous. L’humain se doit d'appartenir à un groupe social, l'inconnu fais peur, que nous sommes triste.



A la révolution je lève mon verre, à l'espoir de ne plus être pris pour un con.

A un lendemain ou Marx aura tord.

Comme disait l'autre « A quand la lutte ? »

A quand des entreprises ou les gens module leur heures de travail ?

Et je sais que vous allez me dire « le travail c'est le travail il faut se lever à l'heure c'est une question de valeur» soyons militaire, tous à la guerre ! Ça ferait tellement de bien à cette terre, se faire sauter !



A tout ces connards qui ne comprennent pas pourquoi il est si triste qu'un lion se fasse tuer alors que l'on se fout qu'il y ai de pauvre enfants Africains qui meurent !



Il est bien plus triste de voir un lion mourir ! Et le jour ou l'Humanité pensera l'inverse nous seront tous perdu.



Un lion ce n'est pas nous, c'est ceux sur lesquels on marche tout les jours, nous du haut de notre tout puissance. Pauvres cons vaniteux.

A jamais le danger dans la paume je veux exploser vos costards !



Costard-cravatte, à jamais esclavagiste, à jamais esclave !

Viens toi petite bourgeoise de droite, celle qui pense qu'elle mérite.

Il n'y a rien de plus inhumain que le mérite. SI je mérite qu'en est il du gamin Africain, celui que vous voulez sauvez à tout prix ? Il mérite son sort ? A chacun ses arguments putassiers.



A jamais, une révolution ! Sans se faire mettre ! Pas comme celle de Robespierre, ne laissons plus les bourgeois diriger le peuple.

Peuple on ne t'a jamais appris à penser. Du haut de ta connerie tu ne vote pas « le politique je n'y crois plus ! » et LA POLITIQUE ?

On n'a jamais voulu vous élever. Ne devenez pas ce que l'on attend de vous.

Zombie, debout !



Peuple, à bat le racisme, le capitalisme, le libéral, l'individualisme, au toujours la décroissance !

Notre système de pensée est mauvais, non la décroissance n'est pas une atteinte au liberté.

Limitons les naissances ! Limitons l'expansion ! La terre ne nous appartient pas.



Peut on trouver ça logique qu'une société cherche à faire toujours plus de bénéfice ? Pourquoi ?

Peut on comprendre qu'un type puisse gagner des millions ?

Peut on envisager vivre sur moins ? Avec moins d'appartenance ? Plus de rêve ?







«  Dans ton genre, tu es beau. » Mr le président. C'est le résumé d'un homme qui tout de même veut changer.



Puis faut des assurances pour bien nourrir la panse du souffre spéculé, comme disait l'autre.

Viens je t'invite.



A la table des rois.

Ceux qui n'ont besoin de rien d'autre que la richesse à bouffer.

Celle des négociation, celle des PDG, leur associés, deux salariés et les actionnaires.

Comment faire plus de profit ? Pourquoi ? Gagner de l'argent qu'il n'est pas question de dépenser, que l'on ne pourra jamais dépenser ? Ils faut le gagner !

Coupons des têtes, des couilles, je veux ce fric !

Quitte à tous les reconstruire, je le veux !

Tuons les, brûlons leur machines, je me fous de ces pauvres, je veux ce pognon !





Ils faut les pendre, soyons ce lion qui chasse, le riche est une gazelle, broutant, innocemment, comme une conne.



Dans tout les films d'horreur, une pauvre nana attaché à une chaise, hurlant, je m’imagine un actionnaire. La différence réside dans le fait que dans ces films je m'identifie à elle, là je ne rêve que d'être le bourreau, celui qui tranche la gorge. Ce regard, ce cris qui s'épuise et le sang, un torrent.



Cruel ? L'Homme est capable de penser, il est guidé par ses envies, il est donc capable du pire comme du meilleur et tout le malheur du monde réside dans cette pensée. Celle de croire que l'on mérite, celle de croire que l'on doit bouffer ou se faire bouffer, celle de croire la richesse comme accomplissement, celle de croire que l'on mérite.



Cruel ? Ces Hommes le sont, ceux qui font des embargos en Afrique pour vendre leur médocs moins chère, ceux qui agissent avec une morale de fric, qui ne pensent qu'en chiffre, en pute, en puissance. Pendons-les.

Sans idéal, sans slogan, sans justice autre qu'une vision. Celle d'un monde ou l'éducation nationale n'est pas acheté par Hermès. Ou un État n'a pas à être Régalien. Ou aucune religion n'existe ? Pourquoi l'Homme, l'intelligence aurait-elle besoin de maître ?



Je n'ai plus la patience du pacifisme. Je n'ai plus de croyance envers eux, il faut tout détruire.

On s'est fait enculer des siècles durant, de la naissance du prophète à sa renaissance, de la Révolution à la 5ème république.

Le capitalisme échoue ? Accentuons nos efforts !

La méritocratie échoue ? Accentuons nos efforts !



A toutes les terrasses de café, devant tout les panneaux de pubs, à tout leur meeting, tout le monde peut réussir s'il le veut !



L'égalité ou bien l'équité ? Quelle importance, c'est la liberté en premier !

Notre devise républicaine hurle cette indifférence.

Indifférence au malheur, à la misère, à la mélancolie, à l'amour, aux chances, à l'espoir.



L'espoir de tous, d'être autre que des imbéciles abrutis par trop de servitude.

Le racisme ? C'est l'éducation qui nous l'apprend. La pauvreté ? C'est la Nation qui la porte.



Du paysan stupide aux idées courtes s’arrêtant cinq mètre devant son trottoir, celui d'un village paumé au fin fond de l'Eure. A l'intellectuel dandy, lettré du 16ème et ses idées libérale ou comment vendre son foie pour de l'argent.

De ton père machiste, ouvrier sans pensée, apprenti sans études bavant devant Lepen. Au prof d'Art qui se branle sur Erró sans jamais se demandé comment le faire comprendre à ton père, comment apprendre ton père.





Renaissance, celle d'un beau, d'un ailleurs, d'un lendemain, d'un chantant. Celle d'une bande de connards, de pauvre plouc qui s'accorde à dire qu'il en est trop de n'avoir de place. Qu'en ce monde il ne peux y avoir de raison à la déraison.

Celle des puissant, de cette pensée du toujours plus, tout le monde peut conquérir le pouvoir, à la force du poing.



Reprenons nos vies, de la Bastille à l’Élysée, de Bercy à Notre Dame. Reprenons raison.



A travers la cruauté il peut y avoir un lendemain. Celui de ce champs, l'herbe qui brûle sous le soleil béat.







« Et il y a toi, cette idylle.

Je ne m’excuserais de rien. Tu ne comprendra jamais.

Je suis ce marin qui se meure dans sa cabane,

cette plage et ses sables mouvant,

toutes ces nuits et la peur, inlassablement dans ma tête.

Ces souvenirs tronqué, d'un rêve joyeux, d'un baiser imaginé. Tout les matins comme un lendemain de cuite.

Tu te déguise dans mon lit, lorsque mon œil se ferme, toi transformiste, devient cet amour, celui d'une vie.



Un deuil. A chaque matin, tu es morte.



Je la revois Manou dans cette église froide. Toute cette folie et ce menteur, ce curé trop peureux pour s’apercevoir.

Alors il nous dira qu'elle n'était pas une bonne Catholique, qu'elle s'est marié, à consommé et n'est jamais revenu derrière ces vitraux.

Qu'elle est tout juste bon à ouvrir les cuisses, des gamins à l'abattoir mais aucune pensé vers notre seigneur.



Je le revois, dans son habit de pute, nous chanter les louanges d'un Hommes crucifié, d'un bon parmi les païens, d'un brave affrontant la mort pour nos âmes crétines.

Il nous raconte alors, à nous pauvres famille portant le deuil d'une salope, comment cette souillon n'est jamais revenu honoré la mémoire du seul Homme qui compte. Celui qui s'est sacrifié pour faire comprendre à tous la bonté de Dieu.



Cette Femme était une maman, violée par l'Homme qu'elle aimait elle s'est marié à l'autre.

Je ne dis pas que c'est une maman parce que je suis un machiste mais parce que c'est la seule chose qui lui donnait une vie. Ses enfants.

Ma mère a du vivre malgré ça, malgré l'amour envahissant de la sienne.

Elle nous l'a transmis.

Cette peur non pas d'échouer mais de réussir, cette dépendance à l'autre.



Mais Cette Femme, Manou, la force d'un esprit qui mourrait pour ses idées.

Fille d'une fratrie de onze enfants, dans une famille Catholique. Féministe, athée.

Enfant de la misère, se tirant pour suivre sa vie.

Enfant rebelle qui jusqu'à sa mort se battra pour les siens.

Grand-mère je t'aime.



Tu fut celle, la plus importante. Celle qui nous laissait être avec toujours ces bras béant en cas de chute.

Ce sourire qui nous emmenait à l'autre bout du monde.

Toi qui te levait la nuit pour voir si on allait bien, tu n'aurais jamais pu dormir sans le savoir.

Des fois, comme ce soir je te repense, notre dernière conversation, nos derniers mois et cet après.

Ce moment à partir duquel je suis devenu adulte, moi qui m'était juré de ne jamais l'être.

Un labo pharmaceutique t'a tué, il a tué ma tendresse, je nous vengerais.



Rappelle-toi ce grand jour de messe, il y a ces murs plus haut qu'une montagne, toutes ces pierres moisies, ton tombeau au centre la pièce et des chaises éparpillé autour. C'est un concert, celui d'un artiste trop bourré pour rentrer sur scène. Tu aurais du nous voir Manou, un mélange de fureur et de pluie.



J'ai treize ans et ma mère doit me porter pour aller tremper ta tombe d'un liquide sacré, il y a cette queue devant ton corps et ce moment. Celui ou pour la dernière fois, à travers une planche de bois, on peut te parler. Je suis resté planté là, tout les gens assied devant moi, triste de voir un môme, le rouge au yeux, comprendre ce qu'est la vie.

Mes cris perce le vide cette enceinte infâme.

Mes cris percent les tympans de cet homme avide de foi.



A vingt-quatre ans j'ai envie de détruire toutes les églises, je hais ceux qui pense que ce sont de beaux lieu de culture, la culture n'a pas besoin de morts pour naître.

En quoi cette Femme n'étais pas une bonne chrétienne, elle qui à chéri, elle qui à dansé dans nos vies. Elle à péché de trop aimé, elle à péché d'être. Qu'est ce que cet Homme vaniteux qui veut qu'on l'admire ? N'est il pas pécheur ? Je n'accepte pas ta repentance seigneur, tu mérite la mort.



Et toi mon amour, à chaque matin tu me rappelle tout ces mois à pleurer sa mort.

Quand je ne peux me lever, voulant rester dans ce théâtre, celui ou je t'embrasse. »