09/01/2015
03:56
Imprégné
de toute l'horreur que nous avons vécu(e)s hier et aujourd'hui, de
l'alcool et de ta chaire, à toi, à jamais, je m'indignerais. Ce
soir sera un brûlot, depuis Fukushima je n’en avais publié.
Joyeux
dans l'oubli, dans l'alcool, il est venu l'heure de m'exprimer.
Cet
article n'aura de sens, à voir toutes les fautes déjà écrites,
les lettres qui s’emmêlent, il est sur que je suis ivre. La
musique à fond, un verre de rhum posé à coté de moi, continuons
la lutte.
A CHARLIE, A vous tous, trop souvent oublié. Quand
la mort survient, à ça oui, le peuple et les politiques se
rappellent la liberté.
Je n'était pas toujours d accord avec
eux, les trouvent parfois trop simpliste, trop peu pédagogue. Mais à
travers eux, c'est la liberté que l'on veux mettre a terre.
Et
malgré tout le respect que j'ai envers la religion musulmane, ceux
qui ne mettent pas « je suis Charlie «, mais, « je
suis musulman », condamnant le massacre perpétré par deux
abrutis mais ne cautionnant pas les caricatures que Charlie Hebdo à
fait du prophète, sont une bande d'abrutis fini.
« Je suis
Charlie » ne représente pas un soutien indéfectible au
journal, mais un soutien inconditionnel à la liberté, ce slogan
veut dire « si vous voulez tuer notre liberté alors tuez moi
d'abord ».
Ce qui me fais vomir, c'est cette armées de
journaleux et de politique qui jouissent de cet acte. En invitant la
compagne de Charb, au bord des larmes, lui posant des questions de
plus en plus intime, TF1 me fait vomir.
Lepen qui souhaite
s'amuser à soutenir la peine de mort, jouant sur l'émotion que nous
avons devant cet assassinat, me fait gerber.
A tous nos amis
mort au combat d'oser défendre l'avant garde, de dire que la France
a perdu de sa superbe. J'ai trop peur, de ne pouvoir dire dans les
semaines qui suivent que les journaleux sont honteux sans me faire
insulter. Je ne pense pas que les gens tués hier aurait voulu cela.
Une immunité à tout nos cons, que depuis des siècles nous
couvons.
A CHARLIE, que trop de gens pleurent sans comprendre.
Vous pleurer une attaque sur notre sol, contre nos valeurs,
historiques. Vous gerber de voir qu'arrive enfin cette terreur dans
laquelle les médias essayent de vous plonger depuis un an.
Des
amis m'ont dis qu'ils étaient touché(e)s sans trop savoir pourquoi,
je pense sincèrement que c'est due à ces trois facteurs. Les deux
premiers sont facilement compréhensible c'est pourquoi je vais
cultiver le dernier.
Quand
un malade a foncer sur les piétons, alors même que l'on savait déjà
que celui-ci avait fait plusieurs aller-retour en psychiatrie, les
médias salivaient en attendant de pouvoir dire qu'il était
djihadiste.
Tout le monde à une boule au ventre, ont nous as
vendu ce climat. Quand une horreur éclate il est alors temps pour la
France d'Hurler, de donner enfin un nom au malsain.
A
toi, Amandine, mon autre, mon ailleurs. Je publierais nos
conservations et bien sur que tu en es gêné, et bien sur que tout
nos amis savent quel amour se planque derrière ce prénom.
Je ne
publierais que le dernier soir et je m'en fous de ton avis. Je m'en
fous car ce dernier soir fais l'état d'un Homme pathétique.
Celui
qui supplie à son amour de le rejoindre. Malgré le mal qu'il a
fait. D'une femme qui du passé se souvient mais de l'avenir rêve
d'un meilleur. De cette dernière conversation tu n'a pas à avoir
peur. Bien sur que je vais tout modifier, le livre comme le cinéma
n'est qu'une fiction, raconter à travers la conscience de
l'écrivain.
Mais je vais modifier le texte, car il fait dix pages
et que j'ai vraiment à l’âme l'envie de montrer le pathétique
d'un Homme qui un soir gueule à la lune sa propre misère, pas pour
te faire passer pour un monstre.
Je vais le modifier car il fait
dix page et que tout n’intéresse pas tout le monde.
Et
aussi parce que tes interventions sont robotiques.
Je ne peux
t'en vouloir d'ouvrir les cuisses, je ne peux que m'en vouloir.
Coucher avec le monde n'est pas mal, là tout le suite, le concept me
fais hurler.
Je l'ai voulu, te tromper, te défier,
t'emmerder. A l'autre avec terreur, faire mal.
Ce
ne sont que des mots, quand l'alcool vous parle.
Ce n'est pas
cet communion avec l'exotisme qui m'indigne, en Erasmus et surtout
sortant d'une relation longue dans laquelle tu était depuis
toujours, tu as mille fois raisons, la découverte.
Il
est facile pour moi de t'en vouloir et de tous vouloir les combattre.
Laisse moi cela.
C'est plutôt cette amnésie dans
laquelle je noie chagrin. Pendant dix jours je n'ai eu cesse décrire
que sur ton aura. Par envie de reconquête je te l'ai envoyer. La
femme à laquelle je fus confronté ma tué.
Tu te tue à me dire
que tu n'a pas changé, mais quant au bout de cinq mois, celle qui a
dit que toujours elle serait là, ne daigne m'écrire plus de trois
mots, mon amour est mort.
Le dernier soir, le pathétique,
j'ai pleuré, des heures durant, et ce n'es pas parce que cette écrit
ce doit d'être poétique.
Je t'es haï, d'être, une âme à
découvrir.
« Le
passé à lui seul ne peut refaire naître l'envie ». Bien sur,
et les vœux d'un amour, sa pénitence, ses promesses ne peuvent te
faire revenir.
Mais pourquoi tant d'oubli.
Aux autres,
dans d'autres nuits, avec tant d'envies tu as découvert la vie, mais
pourquoi l'oubli ?
Je t'ai oublié dès que nous sommes
arrivés à Rouen, je t'ai soumis, je t'ai souillés. J'était devenu
un monstre, gros et immonde. Je ne te faisais plus l'amour que d'un
désir violent et rapide. Je ne t'aimais plus que de bras au fond du
gouffre. Quand la détresse se fait grande, une autre épaule sur
laquelle supporter.
Mais
aujourd'hui, malgré ce que l'on a grandi, ensemble. Comment peut tu
de ton âme me dire que tu ne ressent rien.
Je ne te demande
pas l'amour, la vie, tes lèvres. Autre chose que de l'effroi, qu'une
beauté sans vie, celle qui m'a appris à aimé.
Qui me dis sans
regret qu'elle n'est plus, qu'au bout de cinq mois elle est ailleurs,
que de quel nationalités elle va aimée est devenu sa
préoccupation.
Que
de moi elle rêve en ami.
Je
ne te demande pas d'aimer, juste d'en pleurer.
Sous la pluie,
A Dublin, en chiant sur l'autre, après trois pinte dans la gueule,
égoïstement je te demande, souviens toi me mon sourire. De ces
cheveux aussi long que le diable et de cette prétention impudente.
Mon
amour au bord du vide, en haut de l'immeuble, je te supplie, dis moi
que tu me mens.
Que du haut de ta connerie tu ne peux pas ne plus
être, juste une connasse vannée, lassée.
Nous
avons vingt deux ans. Tu t'en fous et mon foie s'en souvient. C'est
la première fois que nous passions les fêtes de fin d'année
ensemble, de ton exotisme brésilien tu l'a fêtée, sucré.
Triste
de tant de meurtres, je te vomis. Nous ne serons jamais amie(e)s,
j'exècre celle que tu veux me faire croire de toi.
Celle
qui me parle de tout ces autres, plus j'en demande et plus elle se
livre.
Celle qui ne me parle pas avec plus de trois mots.
Qui
me demande amitié comme elle demanderais l'amnistie.
Qui
me dit que ce que j'écris est beau.
Qui
me dit qu'elle n'a pas changé.
Qu'elle
a le mal du passé.
Que
de celui-ci elle est lassées.
Que
sa nouvelle famille ne peut être mienne.
Que
de mes bras elle s'en ira encore plus loin l'an prochain.
Que
de nos souvenirs elle ne retiens que du chagrin.
Que
de nous elle est libérée.
Que
de l'océan de mes mains elle s’étouffe.
Que
de la pluie de mes chagrin, elle sort le parapluie.
Il
est probable que demain, lisant ça, elle me dise que je me trompe,
qu'elle n'a pas oublié, qu'elle est toujours là, mais en amie.
Tu
as oublié ma belle. Dans le plus triste des langages et la plus
résigné des plumes, je te le dis.
De
ne plus être, de me dire que tu veux être amie mais que si je veux
pas alors tant pis.
De ne plus te battre. De t'en foutre.
Tu
as oubliée.
Et avant de ne plus jamais t'écrire, car de ton
nom j'ai besoin dans le mur d'enfoncé mon crane mais à l'oubli j'ai
aussi le droit.
Sache
que je t'ai aimé et que je t'aimerais toujours. Sache aussi que
quand tu reviendras, dans l'indifférence générale et un lendemain
autre. Quand tout le monde se foutra de ton corps, que d'un confident
tu cherchera la voix, je ne serais plus forcément là.
Je
ne peux pas, face à un fantôme, l'amitié.
Devant
le mal, celui qui me déchire je ne peux, à jamais t'attendre. Et
surtout en ami, devant ton amnésie, être tien.
Sache
qu'à jamais je te vois nue, et que de ceci je ne retiens que de la
gloire.
Celui
qui devant la plus belle des reines a pu, mourir pour un
royaume.
J'en pleure juste, à te souvenir. Je te hais juste, à
ton présent.
Tu
m'a souvent dis que le souvenir ne faisais pas renaître la flamme.
Je ne t'ai jamais guidé vers le passé.
A
jamais, je t'ai soutenu l'avenir.
De
tes mensonges, ces prétextes aussi grossier qu'un adulte, j'ai fais
face.
J'ai la volonté de publier par la suite notre dernière
conversation.
Je
t'ai toujours dis la volonté qui me brûle les entrailles. Et tu
n'es pas assez conne pour croire que je veux, le passé. Tu as été
assez lâche pour me soutenir que de toute façon tout cela n'était
plus tien et que tu était ailleurs.
Ici, un ultime sanglot.
Je t'aime. De trop de chansons, pathétique, je serais ton nom.
Au
delà de ton oubli, de cet écœurement. Au delà de toi, sorcière.
Je serais jusqu'à la mort en attente, de cette voix, de cette putain
de voie.
De
ton cadavre encore chaud, j'essaye de ne pas te haïr mais de me me
dire qu'a l'oubli tu as préférée te confiée. Car un amour,
personne ne le perd.
Je
préfère penser qu'à la marche, sur le chemin, tu as du te
délestée, de cet insoumis, de cet incertitude, ce mec, cet ailleurs
avec qui tu as guéri, qui t’empêche chaque soirs, dans les bars,
de cramer la vie.
Qu'un
jours, en paix, de ton âme, tu te souviendras, de la connerie que tu
as asséné, du poids de ces mots sur lesquels son voilier a fait
naufrage.
Sache ma
belle, que les larmes sur le clavier, je t'aime. Et que la haine, je
le sais désormais n'est pas contraire à l'amour.
C'est toi ma
belle qu'il l'est, oui c'est l'ignorance.
« Amandine,
à l'espoir de ne plus te mourir, voilà mon ultime parole. »