mardi 18 juillet 2023

A Baptiste, à Lucie.

 Mercredi 21 Juin 2023

23h56




Je bois tôt ce soir, il y a des soirs. Ce qui importe n’est-ce pas que je bois ? Putain j’en sais rien, je me dis juste que c’est dur les Joconde, pis c’est dur les Cènes, pis que toutes les nuits y finissent en Cri.
Cependant je ne sais pas ce qui est le plus dur, perdre un ami ou un amour ? Pleurer pour l’un ou pour l’autre ?


Je sais pas, je sais pas, ce qui est le plus dur, un enfant, j’aimerais être, de ceux qui se consolent en essayant d’oublier, de ceux qui se convolent sans regretter. Être un enfant qui ressent sans vraiment le comprendre.
Tout était plus simple avant, j’ingérais la merde de quelque part sans me demander par ou elle ressortirait.
J’ai tout encaisser, sous un lit quand le bébé qu’était mon frère hurlait à chaque coup, à chaque hurlement de ma mère sur la porte du salon qui la séparait de mon père, quand l’aîné me noyait dans les chiottes, que toute ma famille s’est éloigné de mon père sans que je pige pourquoi, quand les noël sont devenus des rancœurs ou il fallait juste divertir Nicolas dans l’escalier, que mes parents m’ont interdit l’amour, quand j’ai commencé à chier du sang, à accepter d’être mort parmi les vivants, de me faire cracher dessus sans demander mon dû.



Il a toujours été là le con. Si je suis un enfant de putain c’est un enfant du saint. Mais il a toujours accepté, d’être, presque comme s’il le revendiquait, par amour, d’être un enfant de catin.


Il n’a avoir avec la sentence, déjà trop conscient d’être imparfait, ce n’est pas le Christ, il n’a aucune prétention, c’est celui qui veut avancer avec le monde et qui rêve en silence de l’emmener avec lui.

Putain que c’est injuste que lui revienne ce fardeau, mais dieu que c’est injuste ce que tu nous ai punis à être, et la question de la vertu, de la décence, de l’humilité n’ont rien à voir là dedans, si tu existe sache que ton égo est absurde (bien que je sache que tu puisse t’en défendre car l’absurde est l’apanage de l’Homme) et que tu n’es qu’un malheureux parmi tant d’autres.

Malheureux d’un manque d’amour, de se grandir, de devoir apprendre aux autres pour ne jamais se comprendre, malheureux d’être seul, triste et sadique.

Si tu existe tu es le pire des amorales qui puisse exister, le pire des immatures, le pire des sociopathes… Si tu existe tu es à tout les égards Inhumain et tu as perdu le contrôle des amoureux qui peuplent cette terre.

Jouons le jeu que je ne reparle plus jamais de toi, car contrairement à sa culpabilité à lui, toi je ne te pardonnerais jamais, pire je ne te normaliserais jamais, tu es la pire des ordures, tu ne mérite que de pleurer durant l’éternité face à la projection de tes remords.

Mais putain ce que ça me coûte de le voir s’en vouloir… De le voir capable de remettre en question la question de sa propre innocence, celle qu’il connaît, celle qu’il chausse, celle qui l’habille…
Et putain que je l’aime, que j’espère le soutenir, quitte à ce qu’on soient plus que trois contre les autres !
Il ne le sait pas encore mais on s’en fout, on ira avec Laulau y pécher des truites dans la tamise ! En novembre ou en été, on s’en fout tant qu’il est question de se vivre, ce n’est une question d’autres, juste de se vivre!


Et pire que ça, pour tout ceux qui sont nos juges, en commémoration on se marrera !
Vous m’entendez ? On a beaucoup trop traversé, putain qu’on en fera des blagues ! De votre misère, à travers l’autre, les réseaux, on vous emmerdes !
Notre vie sera celle là, elle sera voulu et sûrement plus belle que vous toujours esclaves, que ce soit de ce qu’il se dit, de ce qui ne se dit pas ou de ce que l’autre en pensera !
On sera heureux de se savoir conscients d’avoir choisi, une voie, la notre.


Å se construire une cabane au bord de la Durance, à accepter ce qui est, qu’elle n’a rien de simple, que la vie n’est qu’une offense, qu’un brasier sur lequel on envoie nos larmes. C’est la vie, c’est cela que je veux avec vous. Se couper du monde, avec Lucie, sûrement plus que tout le reste, pour la comprendre.




Je sais qu’elle me dirait que je n’y écrit rien de ce qui dois se dire, à y écrire, à y vomir contre le clavier. Mais je sais que je lui contraindrait toujours, la pensée, la croyance d’un savoir, « de celui qui conquit l’espace, de la guerre dans les étoiles »*.


*Saez

La Symphonie des siècles,

01 Juillet 2023





 

Mardi 18 Juillet 2023

04h18




Moi j’ai envie de te dire des choses que je regretterais,

moi j’ai envie de te dire que je ne sais plus si je sais encore aimer,

moi j’ai envie de te dire que je ne saurais même pas te le dire,

que je t’aime ou que ce n’est pas le moment.


Moi j’ai envie de te dire que je te veux pour tout le temps que j’ai à y foutre ici,

moi j’ai envie de te dire que je n’aurais jamais aucune raison d’y être malhonnête,

moi j’ai envie de te dire qu’il n’y a de toute les façon qu’une façon d’y danser,

que c’est d’être à l’autre un don de soi.


Qu’il n’y a rien à y écrire d’autre que la peur d’y perdre son orchestre,

de s’y perdre soi,

pour l’autre,

pour s’abandonner soi.



Moi j’ai envie de te dire que je t’ai toujours écris au bord des larmes,

mais que celles-ci étaient contenu dans un clavier,

et qu’il ne faut y voir autre chose que l’amour,

d’un passeur qui guide son ombre.


Moi j’ai envie de te dire que je ne te le dirais jamais,

que j’espère savoir l’écrire,

que je parle beaucoup mais qu’il n’y a rien à dire,

entre nous.


Qu’à ton sourire,

qu’à ce regard,

tu me chuchote un cri,

que tu me dis que l’on a besoin que d’un lit, tes yeux contre les miens et ma main contre ta joue.



Moi j’ai envie de te dire que je suis enfin l’entièreté de mes personnages,

que sans toi je pourrais être le marin,

mais que je préfère savoir qui m’inquiète au port,

que je préfère savoir pour qui j’y accorde ma guitare.


Moi j’ai envie de te dire que je suis enfin l’entièreté de mes personnages,

que sans toi je pourrais être le paysan,

mais que je préfère savoir pourquoi je fais tous les jours ce kilomètre,

à fumer sous une brise, sur ce pont, les yeux au ciel, en attendant de t’apercevoir.



Moi j’ai envie de te dire que je t’ai toujours écris au bord des larmes,

que je les ai découverts avec toi et que j’aime à travers ce brouillard pouvoir te regarder,

que je les ai redécouverts avec toi et que tu a su me redonner affect,

que tu as su en faire un salon ou Damien est sur sa guitare et ou tout les murs sont des bières fraîches, ou tu me caresse le crâne.


Il ne faut y voir autre chose que l’amour,

d’un passeur qui guide son ombre,

il ne faut pas y voir autre chose que la passion,

que l’haleine qui se transmet à l’autre.



Je ne regarde plus le ciel de la même manière,

je regarde le ciel en sachant que je ne suis pas seul,

que je ne serais pas seul à y sauter de la terre jusqu’à la lune,

que je ne serais pas seul à vouloir y migrer.


Je regarde le ciel en sachant que je ne suis pas le seul,

que je ne serais pas seul à y sauter de la terre à la lune,

que je pleure de pouvoir la rejoindre,

cette poussière qui me crie silence.



Je ne te dirais jamais,

que je rêve d’être le marin qui pose pied sur une plaine vierge,

que je ne souhaite que le moindre contact de nos compères,

que je ne veux plus leur survivre.


Je ne te dirais jamais,

que je sais qu’il n’y a rien pour moi ici et que l’entièreté de ton monde y réside,

que je sais que tu ne peux vivre sans les voir,

sans les aimer.



J’ai envie d’être autre,

et je ne suis pas sur de pouvoir le vivre qu’à travers toi,

qu’à travers ce que l’on se croit,

je ne suis pas sur d’être moi.


D’être moi à travers l’autre,

si ce n’est de ton sexe, de nos nuit à s’exaucer,

à se surprendre, à se chanter.



Je ne te dirais jamais,

que je voudrais que l’on se perde à l’autre bout du monde,

entre sable et rocher,

que l’on y vive d’aucuns autres que de ceux, que l’on sache les aimés, mais que tout les soirs, regardant les étoiles, on se comprenne.


Je ne te le dirais jamais mais j’aimerais que tes parents disent que l’endroit ou l’on vit est une oasis,

que mes vieux me disent, les larmes aux yeux, que l’on est heureux,

que mes frères y passent avec leurs familles leurs meilleures vacances,

que mes ami(e)s s’y composent rochers, qu’ils soient résistants à l’érosion du temps, qu’ils y viennent à chaque vacances, avec leur ami(e)s, juste pour que face à l’océan on se fête comme il se doit, dans le respect de tout ce qu’ici ba fait loi.





Lettre à Kate :


« Je ne sais plus ce qu’être heureux. Je pense malheureusement que l’ensemble de ma famille a oublié ce terme. J’aimerais beaucoup qu’un jour mon père se lève, la larme à l’œil, dans un sanglot de rire, d’une rêve qu’il aurait fait la nuit.
Que celui-la se transmette à ma mère puis à mon frère qui sera là pour les vacances de noël, Vincent aura daigné nous voir, alors au petit dej, certains bourré, d’autre non, on en rigolera. J’aimerais cela.


C’est malheureusement impossible, la moitié, si ce n’est la totalité, de ma famille est à crever, l’autre ne s’en rend juste pas compte.
Il serait temps d’y foutre le bordel pour, au bout d’un micro, les rappeler à cette condition.
Et en même temps, qui ici bas peux ne pas se sentir coupable ou au moins se sentir autant en dessous que le centre de la terre ?



Il n’y a rien de plus beau que de tomber amoureux.

Il n’y a rien de plus beau que de croire en l’autre.

Il n’y a rien de plus beau que de lui confier sa vie.

Il n’y a rien de plus beau que de la chanter bourrer, la gueule face à l’église, comme si c’était un sort qui pouvais vous rendre immortel.

Il n’y a rien de plus beau que de la voir sourire à ce contact.

Il n’y a rien de plus beau que de la voir rougir à chacune de tes blagues, et surtout, surtout, il n’y a rien de plus beau que son regard, que ce regard.




Allez salut vous, vous tous, il n’y a rien qui me sourit mais je ne vous supporte plus.

Rien ne vous inquiétera jamais, la ligue des droits de l’homme : des lobbyistes, au mieux des militants.
L’ensemble d’une cohorte de scientifiques qui vous disent qu’ils n’ont pas réussi à modéliser une catastrophe bien plus proche que ce qu’ils avaient calculé : des alarmistes…
Un enfant qui vous dit qu’il en crève, que ce soit d’une guerre civile ou d’un dictateur : un parasite.
Je crois bien trop à l’Humanité pour continuer parmi vous.



Tout cela me fait pleurer, je n’accepte aucun enfant mort ! Je chiale à chaque crabe qui s’écrasent sur les rochers, je ne peux plus vous être. Je ne rêvais que d’une folie d’amour mais vous n’êtes que la folie d’un spectacle. Comme aimer, à applaudir, à se lever bien trop tôt, un spectacle, avant sa fin.

Vous ne vous croyez que les témoins d’une représentation quand celle-ci est l’humanité.

Je vous hais, je vous ai toujours hais, je me noie dans votre jouissance, je me noie dans votre suffisance.

Il est absolument magnifique de constater la soumission à la jouissance éphémère d’une humanité surtout quand celle-ci ne repose que sur l’aliénation et la survit éphémère du plus grand nombres.

Que vous faudra t’il, surtout vous les anciens, pour vous réveiller de trois siècles de mensonges ?



Rien ici n’est infini, rien ici n’est création, tout ici n’est que le produit de ce que l’on a transformer. Combien de siècle nous faudra-il pour le comprendre ?




J’espère, avec elle, avoir un enfant de nous et en adopter un autre, et j’espère, absolument, que leur humanité sera moins amoral que la votre, qu’il y seront de ceux qui acceptent le frère qui doit se sauver de la mer.
A moins que l’humanité soit devenu vos stupidités, qu’il n’y a ai plus aucun discours à construire, que seul les pays du nord y survivent, alors j‘espère, absolument, que mes enfants sauront y construire une cabane auprès d’un lac, à y pécher le peux de poisson qu’il reste et savoir faire survivre les leurs, hors de ce que l’humanité aurait pu devenir de plus terrible, se survivre la leur.


Et j’espère absolument qu’un jour, mon père se rendra compte qu’il n’a rien d’humaniste et que ma mère se rendra compte que la faiblesse de son couple l’a amené à accepter bien au-delà de la moral.



Alors, alors peut être j’espérerais y crever au-delà de 40 ans, je n’y crois malheureusement pas, je suis convaincu que chacun de nos dirigeants diront « à quel point il est si difficile de sortir d’une économie qui les enlaces» (tu m’étonne fils, de tout les salauds tu l’a aimé plus que n’importe quel religieux), que chacun de nos parents diront : « qu’il n’y avait rien à faire que de les croire pour le bien de nos enfants » (tu m’étonne fils de la télé, il était si simple de ne pas chercher à y comprendre autre chose, le confort). Même si on les convoquait à Nuremberg pour un meurtre qui surpasse et qui surpassera excessivement le premier jugement qui fut rapporté là bas, ils ne se tairait pas, sachant, selon eux, comment et surtout, et surtout de quoi se défendre !

Tant que nous ne les aurons pas tué il nous sera impossible de continuer. Et si comme moi vous ne considérez pas que le sacrifice de milliard d’être humains, plus mal loti que nous, doit être le choix que doit faire l’humanité, alors exterminons tout ces amorales, c’est cela être humaniste et rien d’autre.




Il y aura toujours, j’espère, la beauté de ton être, nue, le matin quand je me réveille. Que l’on y vive contre tout les autres ou que je veuille tous les tuer, j’ai besoin de toi à mes cotés pour me parler d’amour. J’aurais toujours besoin que tu me parle d’amour. Quoi que l’on décide, quoi que l’on se nage. J’aurais besoin, toujours, saoul, de te savoir riant, à mes cotés.


Quand bourré je piétine le jardin d’un pote, quand bourré je vais trop loin dans les blagues, quand bourré, je suis à deux doigts de croire que l’univers tiens dans ma main ; j’ai besoin de toi.

Tu es de très loin la plus intelligente de nous deux, tu sais te taire quand il n’y a de peine de se crier, tu sais observer quand je ne sais qu’hurler, tu sais être le maître quand je ne suis que le violon.




Tout ici m’es étrange, étrange parce que je ne vois pas ce qui manquerait, étrange parce que je ne comprend pas ce qui vous lie.

Tout ici m’est étranger, j’ai l’impression d’avoir mille ans. Personne ne se réfléchi avant de parler, aucune personnalité de plateau n’a la sagesse pour exercer.


Y a un truc ici qui me flingue, y a un truc ici qui me pousse à vous fuir.

Je ne sais pas si c’est de savoir qu’aucun des débats ici bas ne s’étaie,

ou si c’est de savoir que personne ici n’ à l’envie d’y construire une démocratie avant la promesse de l’autocratie.

Elle est obligatoire si nous n’enclenchons pas une très forte transition.

Nos enfants vivront soient en dictature soient dans un pays autocrate, c’est un fait, vous me l’opposerez autant que vous le désirez, comme tout les fait décrit par le GIEC depuis les années 60 et qui se réalisent plus tôt que prévu, ce n’est en aucun cas une question, c’est un fait.


Vous m’avez conçu, vous m’avez détruit, vous m’avez re-conçu, puis re détruit pour vivre dans un monde dictatorial, même les plus conscients d’entre vous n’ont pas considéré la question (il était bien plus simple de se dévorer la question du marxisme), dois-je y faire naître un humain dans ce monde ?




Pour tout ce qui a déjà été, pour tout ce qui sera, je t’aimerais. On en fera un bout de sois ou on en adoptera un bout de celui qui ne nous a rien demandé.

Il sera là, il sera l’Humain, il n’aura rien demandé, que ce soit de notre fait ou celui d’autre. On l’aimera en le sachant, autant que je pourrais écrire mille pages sur la raison de t’aimer. On l’éduquera dans l’amour de l’autre, de celui de son frère, qu’il soit étranger ou des siens. On l’éduquera pour en faire un de l’Humanité, un de ceux qui ne détruirons pas cette œuvre comme nos parents.

Bien sur qu’on les y a forcé, à ne rien y voir, bien sur qu’on les a trompez à y croire qu’on pourrais faire dix mille champs sans jamais y voir un arbre, bien sur qu’on les a forcé à prier religion en enlevant chaque pierre de leur églises.


Mais bien sur comme toujours, il y a ceux qui ont résisté, comme dans chaque dictature, il fallait les savoir pour lire leur science, comme toujours il fallait se construire hors de tout cela pour y considérer.


Et bien sur mon enfant que je dois les écouter pleurer en sachant tout le ressentiment que j’ai envers eux. Je leur dois le silence, parce qu’ils n’ont rien demandé, qu’ils se sont fait avoir, que ce n’était que le peuple, qu’ils sont triste d’en faire partis, justement parce qu’ils ont cru, et croient toujours, qu’ils n’en feraient plus parti.

Pourtant ils étaient de ceux, des incultes, on leur avait fait planer, l’espoir d’être un(e) autre, ils s’étaient cru humanistes. Ne leur en veut pas mon enfant, il n’y à qu’à se rendre le dimanche sur la place de l’église, qu’à les voir s’égosiller à se pendre.

Et oui ma fille ton père sera malheureux parce qu’il y passera, il agonisera, pas qu’il soit bon à pendre, qu’il ai trop compris, qu’il ai maudit sa famille et qu’il espère leur rendre, sur l’échafaud, leur rendre, la trahison d’un siècle que nul ne pouvait ignorer, outre se dire qu’ils étaient étranger au besoin de l’humanité et que toujours, en fumant sur un balcon, que toujours en regrettant tout ce qui s‘était passé, ils pourraient échapper à ce qui nous fais morale.


Je suis absurde mon enfant, mais j’espère que tu sera parmi les plus beaux d’entre vous, pas qu’il y ai une beauté dans le jugement des tiens, mais la plus belle d’entre les tiens, jugée par le ciel, jugée par ceux qui ne vous juge pas, jugée parmi les cathédrales, jugés parmi tout ce qu’on aura construit en pensant que c’était ce qui survivrait à l’humanité.


Montre nous gamine que ce qui survit à l’humanité ce n’est pas une pierre mais les idées, que le capitalisme n’avait dans son bide aucune vertu, qu’il n’y a qu’à pencher la gueule face à la nuit pour y construire la vie !



Montre nous gamine, que nous n’avons rien à t’apprendre, qu’on a dansé, en transe, une folie, que tu saura ici bas retrouver l’équilibre, l’aimer dans une nuit enneigé, à t’en faire prendre le cul et lui dire d’aller se faire une morale, raconte nous la vie, raconte nous l’Humain.




Pis j’espère absolument ma gamine, ne pas t’apprendre ce que voudrait ton grand père mais t’apprendre ce qu’il ne te dira jamais. J’aimerais absolument t’apprendre l’amour de ta grand-mère, ce qu’elle a d’incroyable qui est d’enlacer tout en sachant le séparer. J’espère absolument que ta mère t’aura appris l’art, le besoin d’un partage, celui d’y voir absolu dans un contact. J’espère absolument avant de me mourir, que ton oncle t’aura transmis la surprise, que l’autre t’aura dit de toujours y croire, que ta tante t’auras donnée sa rage et que moi.

Que moi je t’aurais dis d’aimer, quoi que dise l’autre, quoi qu’il en sois stupide ou bien même trop innocent, l’humain n’est ici que pour aimer.


Je ne veux pas partir avant d’avoir dit à chaque humain de cette terre son absurdité, face à la nature, face à sa propre construction. Ma volonté qu’il se saisisse de ce qui est en amont de cet écrit et ce qui sera en aval et surtout l’importance de l’amour, c’est ce qui nous constitue, aucune espèce n’a d’amour pour nulle autre raison que la survie, seul la notre crois en la fidélité et la bonté d’un autre être hors de toute condition.




Je vous aime, tous, et vous aimerais toujours, pas que je crois en vous mais que je ne sache faire autre chose que de vous espérer.

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