05.13.2024
00h54
Marx avait tort, pour une
seule raison, il a considéré que l'on avait le choix, ce qui change
entre l'époque pré industrielle et celle-ci c'est le choix, dans
les sociétés féodale, un paysan n'a comme extraction à son état
que la possibilité de la bourgeoisie qui sera toujours exempt de
certains avantage, ceux-ci ayant pour obligation d'appartenir au
clergé ou à la noblesse. La révolution française vient d'une
lutte des bourgeois du tiers état d'abolir les privilèges pour
eux-mêmes s'élever. Ils voulaient pouvoir, s'élever,
gagner.
S'octroyer, devenir.
Alors ils ont fait la révolution, emmenant avec eux tous ceux qui voulaient plus, plus que leur triste condition.
Le souhait inavoué, peut être même non su étant, de gravir des sommets d'une raideur, d'un abrupte, tel que même un lézard serait tombé.
Eux ont réussi.
Le monde pré-industriel est celui de l'accession sans aucune limite de ce que nous appellerons maintenant la grande bourgeoisie puisque le socle, les murs et les plafonds de cette pièce ont changés et que nous sommes maintenant à l'ère du libéralisme. Il y a donc deux sortes de bourgeois qui comme dans un temps féodal, ont des plafond qui les sépare et qui se doit de les séparés : les petits bourgeois, qu'ils soit terriens, culturels ou coloniale et les grand bourgeois qui viennent de cette petite aristocratie ou non, eux ont réussi à s'élever.
La petite bourgeoisie et la grande s'inscrit en politique, se diffuse dans le monde paysan, commence à profiter des avancées technologiques.
Ce n'est en fin de compte qu'un combat de fortune, d'égo, d'idéologie, il n'y a eu et n'y a jamais eu aucun religion la dedans, celle-ci ne servant qu'à : l'objectivation d'un individu par rapport à une classe, la création de dogmes liés à un climat, une région du monde, un besoin de société.
Ce n'est en fin de compte que le besoin d'un trop plein de rancune par rapport à un bain saturé de paresse.
Ce qui change entre l'époque pré industrielle et celle-ci c'est le choix, il nous paraît évident, parce que cette société a érigé la réussite comme étant : l'accession à une ou des propriété, l'accession à des richesses matérielles qui sont des symboles de réussite dans nos sociétés. Il nous paraît évident d'avoir le besoin d'accéder à la réussite.
La seule chose qui nous sépare d'une société féodale c'est la notion de possibilité, celle ci légitimant des choix, et là ou Karl Marx avait tort c'est que cette société ne permet aucun choix autres qu'illusoire de plus que celle féodale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire